• inventaire topographique, canton de Villers-Bocage
Eglise paroissiale Saint-Georges de Villers-Bocage
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ministère de la culture - Inventaire général
  • (c) Département de la Somme
  • (c) AGIR-Pic

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grand Amiénois - Villers-Bocage
  • Commune Villers-Bocage
  • Cadastre 1988 AD 1

L'église se compose de deux parties. La plus ancienne est la partie occidentale, avec sa nef et son clocher. Certains éléments (le portail occidental, la colonnette engagée à l'entrée du chœur) permettent de la dater du 13e siècle. Mais la structure d'origine a été remodelée (peut-être au 15e siècle ?) et les baies côté sud ont été refaites au 18e siècle. Les parties orientales de l'église sont plus tardives. Le chœur fut en effet reconstruit dans le deuxième quart du 16e siècle : une colonne porte la date 1539, la charpente étant quant à elle datée de 1542. Une verrière (disparue) fut offerte en 1549 par M. De Morvillier. La chapelle Saint-Nicolas (fondée au début du 13e siècle par Gilles de Villers) fut reconstruite en 1565.

Par la suite, divers travaux d'entretien ou d'embellissement furent menés sur l'édifice. Ils sont exceptionnellement bien documentés pour l'Ancien Régime : travaux sur le beffroi et couverture du clocher (1621), reprise de la charpente du chœur (1624 : inscription portée sur un poinçon), réfection de la toiture du chœur (1662), puis des boiseries du sanctuaire (1664), construction de l’arche du pignon du chœur (1671), pose de boiseries dans la chapelle Saint-Nicolas et d'un balustre (jubé) dans le chœur (1689), vitrage des croisées du sanctuaire par Manchion, vitrier de Picquigny et pose d'une horloge (1763). De plus, une crypte accueillit les restes des seigneurs de Villers au 18e siècle.

Au 19e et au 20e siècle, l'église fit l'objet de restaurations assez importantes : outre l'entretien de la toiture (1841, 1889, 1923), des travaux furent engagés sur le bas-côté sud (par l'entrepreneur Mercier, 1882-1884), sur les piliers de l'église (par le même, en 1888 puis en 1897), et sur le portail (par l'entrepreneur Grujon, en 1927). En outre, à la suite d'un incendie, la sacristie fut reconstruite en 1932 sur les plans de l'architecte amiénois Blangy. Une dernière grande campagne de restauration fut menée en 1952 par l'architecte J. Guidée (plaque commémorative dans la nef).

  • Période(s)
    • Principale : 13e siècle , (incertitude)
    • Principale : 2e quart 16e siècle
    • Secondaire : 18e siècle
  • Dates
    • 1539, porte la date
    • 1542, daté par source
    • 1565, daté par source

L'édifice est bâti en craie sur un soubassement de grès, et couvert en ardoise. Le clocher se trouve en façade, il présente un essentage d'ardoise et une flèche carrée. Le vaisseau central de la nef (quatre travées) est couvert par un toit à longs pans avec pignon découvert, et les collatéraux ont un toit en appentis. A l'intérieur, le vaisseau central conserve une belle charpente ancienne. Il est séparé des collatéraux par des arcades très simples, avec piliers de section carrée dans lesquels se voit une colonnette engagée, à l'entrée du chœur. Le chœur comporte deux chapelles latérales de deux travées couvertes, au nord, par deux toits à longs pans et pignon découvert, et au sud par deux toits à croupe. Enfin l'abside, à cinq pans, présente une croupe polygonale. A l'intérieur, le chœur comporte de belles colonnes en pierre avec chapiteau à becs, surmontées d'arcs moulurés.

  • Murs
    • calcaire
    • essentage d'ardoise
    • moyen appareil
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan en croix latine
  • Étages
    3 vaisseaux
  • Couvrements
    • lambris de couvrement
  • Couvertures
    • flèche carrée
    • toit à longs pans
    • appentis
    • pignon découvert
    • croupe polygonale
    • croupe
  • Techniques
    • sculpture
    • vitrail
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.

Date(s) d'enquête : 1997; Date(s) de rédaction : 1997