Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- recensement des peintures murales
- enquête thématique régionale, la basilique de Saint-Quentin
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération du Saint-Quentinois - Saint-Quentin
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Commune
Saint-Quentin
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Adresse
Ancienne collégiale royale, actuellement basilique Saint-Quentin
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Emplacement dans l'édifice
choeur élévation interne des murs nord et sud
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Dénominationspeinture monumentale
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Titres
- Notations musicales
Les murs de clôture du choeur, sur la face interne desquels se trouvent les notations musicales peintes, ont été édifiés en 1316 par l'architecte ou maître-maçon Jehan Lebel. Les peintures sont donc postérieures à cette date. D'après la graphie des notes et des textes, les musicologues datent ce décor de la fin du 15e siècle. Des écrivains d'Ancien Régime, tel Colliette, soulignent la perfection des chants que l'on pouvait entendre dans la collégiale à cette période, information que les historiens modernes aiment mettre en rapport avec la présence de ces peintures. Néanmoins, les chants représentés ici ne sont que des antiennes (courts chants religieux), au nombre de quatre seulement. L'un occupe la première travée occidentale. Dans le second compartiment, chaque ligne correspond à un chant liturgique complet. Leur représentation identique sur les deux murs du choeur au-dessus des stalles, montre qu'ils étaient destinés aux religieux qui prenaient place dans ces sièges. La raison de leur présence, comme "aide-mémoire" n'est pas connue. Ces peintures apportent cependant deux informations. Elles renseignent sur la pratique antiphonique du chant liturgique à cette époque, dans laquelle les occupants des stalles de droite et de gauche forment deux choeurs qui chantent en alternance. Leur présence révèle aussi que les stalles du clergé, qui se succédaient immédiatement en-dessous, n´étaient pas surmontées d´un dorsal ni d´un dais qui auraient dissimulé ces peintures.
Il est possible qu'un dorsal ait été posé en 1533. De La Fons date en effet de cette période une restauration des stalles et l'installation d'un "revers" ou d'un "dossier", termes qui désignent sans doute un dorsal. Si tel est le cas, les peintures sont ensuite restées dissimulées, sans doute jusqu'à la Révolution, période à laquelle le mobilier est détruit ou dispersé. Elles sont à nouveau masquées en 1808 par un lambris en chêne sculpté, provenant de l'abbaye de Nogent-sous-Coucy (d'après l'inventaire du mobilier dressé en 1905). Pendant la Première Guerre mondiale, un incendie éclate dans la collégiale le 15 août 1917. La chute d'un échafaudage communique le feu aux stalles et aux lambris du choeur qui sont en partie consumés. La dépose de ces derniers a permis de remettre au jour cet exceptionnel décor. Malheureusement, ces peintures se sont beaucoup effacées, depuis l'immédiat après-guerre. Quoique fort endommagées, trois de ces hymnes grégoriennes ont pu être reconstituées et ont fait l´objet d´un enregistrement par le Choeur grégorien de Paris ("La vie musicale en Picardie au temps des Puys").
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Période(s)
- Principale : 4e quart 15e siècle
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Lieu d'exécutionÉdifice ou site : Picardie, 02, Saint-Quentin
Les murs qui séparent le choeur de ses collatéraux sont longs de quatre travées, mais le décor peint est limité aux trois premières travées. La peinture est divisée, au nord comme au sud, en deux compartiments rectangulaires. Le premier est cantonné dans les limites de la première travée à l'entrée du choeur. Le second recouvre la seconde et la troisième travées. Le décor, posé sur un enduit, pourrait avoir été exécuté à fresque, mais rien n'est moins sûr. Les peintures sont placées sur les parties hautes des murs de clôture, soulignées par un bandeau noir, et surmontaient les stalles des religieux, alignées en dessous.
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Catégoriespeinture murale
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Structures
- plan, rectangulaire horizontal
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Matériaux
- enduit, support fresque
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Précision dimensions
Dimensions d'origine : l = 1535, h = 164. Mur nord, dimensions des restes de peinture, 1ère travée : l = 463, h = 79 ; 2e et 3e travées : l = 1002 ; 2e travée h = 110 ; 3e travée : h = 72.
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Iconographies
- chant: partition
- figure, personnage, debout
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Précision représentations
Dans chaque compartiment peint (deux au nord et deux au sud) on observe trois portées superposées de quatre lignes, sur lesquelles se trouvent des notes de musique carrées. Les paroles des chants sont inscrites sous chaque portée. D'après Raugel, qui décrit ce décor peu après sa redécouverte, des scènes ou des personnages peints accompagnaient les portées. Les restes d'une scène presque disparue se trouvent dans un cadre à l'angle supérieur droit du décor de la première travée nord. Ce sont peut-être les traces très effacées du vêtement d'un personnage en pied.
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Inscriptions & marques
- inscription, partiellement illisible, incomplet, latin, connu par document
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État de conservation
- oeuvre restaurée
- manque
- mauvais état
- oeuvre menacée
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Précision état de conservation
Au moment de leur redécouverte après la guerre, ces peintures étaient encore à peu près déchiffrables, comme en témoignent des clichés pris par le service des Monuments historiques. En dépit d'une restauration, les peintures se sont effacées avec le temps et ont partiellement disparu. Elles risquent de disparaître en totalité.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreÀ signaler
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Protectionsclassé au titre objet, 1972/06/28
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Référence MH
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Documents d'archives
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A paroissiales basilique de Saint-Quentin. Cahier manuscrit non coté. Inventaire de l’Église Basilique de Saint-Quentin, arrêté à la date du 1er juillet 1905.
non paginé
Bibliographie
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DREILING, Prof. Dr. Raymond. La basilique de Saint-Quentin. Ses rapports avec la science, sa destinée dans la guerre mondiale. Lausanne : librairie nouvelle de Lausanne, 1918.
p. 21 -
GOMART, Charles. Extraits originaux d'un manuscrit de Quentin de La Fons intitulé Histoire particulière de l'église de Saint-Quentin, publiés, pour la première fois, par Ch. Gomart. Saint-Quentin : librairie Doloy, 1854, t. 1er.
p. 41, 139 -
RAUGEL, Félix. Peintures murales de musique liturgique découvertes à la basilique de Saint-Quentin. Revue musicale, 1er mars 1925.
p. 3-7
Documents figurés
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Décor peint de la première travée sud du choeur, photographie, par le photographe Mas, 1922 (AMH, Médiathèque du Patrimoine : n° 66409).
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Décor peint des deuxième et troisième travées sud du choeur, photographie, par le photographe Mas, 1922 (AMH, Médiathèque du Patrimoine : n° 66410).
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Décor peint de la première travée nord du choeur, photographie, par le photographe Mas, 1922 (AMH, Médiathèque du Patrimoine : n° 66413).
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Décor peint des deuxième et troisième travées nord du choeur, photographie, par le photographe Mas, 1922 (AMH, Médiathèque du Patrimoine : n° 66415).
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.