Dossier d’œuvre architecture IA80007801 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
Ferme, dite de la Vierge
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) SMACOPI

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Rue
  • Commune Le Crotoy
  • Lieu-dit Ferme-de-la-Vierge
  • Adresse 1990 rue des Ecoles
  • Cadastre 1828 A1 168-179  ; 1983 AB 79-94, 3
  • Dénominations
    ferme
  • Appellations
    La Vierge
  • Parties constituantes non étudiées
    grange, étable, étable à chevaux, porcherie, cour

L'archéologie aérienne a permis le repérage de cercles d'époque protohistorique témoignant de l'occupation humaine ancienne dans les environs de cette ferme.

D'après André Guerville, c'est l'oratoire qui a donné son nom à la ferme située juste derrière. Il existe depuis 1750 et appartient depuis cette date à la famille Landrieux (la statue de bois du 18e siècle qu'il abritait fut volée en 1977).

On notera avec intérêt que si cette ferme de la Vierge ne figure pas sur la carte de Cassini en 1758, il existe cependant à peu près au même emplacement, une "maison" (d'après la légende) représentée sous le toponyme de "Notre-Dame des Haïons". La couleur de la brique permettrait de dater cette construction de la seconde moitié du 19e siècle. Le logis secondaire a été ajouté après la Seconde Guerre mondiale ; en effet, d'après le propriétaire, la ferme semble avoir été touchée par les bombardements.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle, 2e moitié 20e siècle

Située au nord du territoire, cette exploitation agricole, toujours en activité, est composée d'un ensemble principal composé de bâtiments disposés autour d'une cour. Elle possède un logis sur le côté sud-est en brique jaune et un second dont le matériau est plus rouge. Le corps de logis plus ancien est plus bas d'élévation (il ne comporte pas d'étage) et dispose de cinq travées. Le toit à longs pans et pignon découvert est en tuile flamande mécanique.

Une grande étable-grange borde le côté sud-ouest de la cour. Il s'agit d'un bâtiment en brique, avec soubassement en galet. Il est scandé à la partie supérieure de l'élévation par deux systèmes d'aérations : une rangée de petites ouvertures semi-circulaires d'une part et d'autre part, juste au-dessus des précédentes, une autre rangée constituée de damiers ajourés. Il s'agit d'aérations destinées à ventiler les combles. Le toit à longs pans est en ardoise. Bordant l'extrémité orientale du côté nord-est de la cour, on remarque un petit ensemble de trois bâtiments sur courette ayant servi de porcheries. Le toit à longs pans et croupes est en pannes picardes, vernissées pour certaines.

Au milieu de la cour, deux grands murs semi-circulaires en briques, disposés symétriquement, forment un espace central ovale, à l´origine pédiluve, converti plus tard afin de recevoir le fumier : il est toutefois remarquable que ces murs aient été monumentalisés, dans une certaine mesure, par la présence aux quatre extrémités de piliers massifs circulaires, surmontés de chaperons couronnés par une boule. Remarquons qu'un mur de délimitation situé au sud-est et à l'avant du logis, en-clôt un espace vert, probablement le verger et le potager. Sa construction est faite par des assises de briques avec remplissage de galets liés au mortier.

  • Murs
    • brique
    • galet
    • parpaing de béton
  • Toits
    tuile flamande, tuile flamande mécanique, ardoise, tuile flamande plombifère
  • Étages
    en rez-de-chaussée, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
    • pignon découvert
    • croupe
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Le propriétaire interdit les photos.

Documents figurés

  • Le Crotoy. Plan cadastral, 1828 (AD Somme : 3 P 1324).

Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) SMACOPI
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