Dossier d’œuvre architecture IA00076620 | Réalisé par
Dufournier Benoît
Dufournier Benoît

Chercheur au service régional de l'Inventaire de 1985 à 1992, en charge du recensement du patrimoine industriel.

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Kocourek Frédéric-Nicolas (Rédacteur)
Kocourek Frédéric-Nicolas

Enquêteur externe, chargé de l'inventaire du patrimoine du Vimeu industriel de 2014 à 2016.

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  • patrimoine industriel, Somme
  • inventaire topographique, Vimeu industriel
Fonderie de cuivre, dite robinetterie Lebarbier, puis Marescaux Dumont, puis Lenel Petit, puis Caron Lenel, puis Caron Lenel et Fils
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Baie de Somme - Trois Vallées

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes du Vimeu - Friville-Escarbotin
  • Commune Friville-Escarbotin
  • Adresse 52, 54 rue Henri-Barbusse
  • Cadastre 2014 AD 173 à 176
  • Dénominations
    fonderie, robinetterie
  • Précision dénomination
    fonderie de cuivre
  • Appellations
    Lebarbier , Marescaux Dumont , Lenel Petit , Caron Lenel , Caron Lenel et Fils
  • Parties constituantes non étudiées
    conciergerie, cantine, atelier de fabrication, cour, remise, four industriel, transformateur

La première usine de robinetterie et fonderie de cuivre est issue d'un atelier spécialisé dans les instruments de laboratoire construit par Albert Lebarier dans la seconde moitié du 19e siècle. La mention d'une machine à vapeur est faite en 1891.

L'affaire est reprise et agrandie par Marescaux-Dumont en 1895. Celui-ci fait notamment construire un atelier en 1895, une fonderie et un hangar en 1898, des bureaux, des écuries, des remises, un magasin, un atelier et un atelier de montage en 1901. Une fonderie est ajoutée à l'ensemble en 1903. Une deuxième phase d'agrandissement débute à partir de 1915 avec la construction d'un atelier contenant un moteur. Le magasin est démoli en 1914 afin d'être reconstruit et agrandi en 1916. La maison sur rue est démolie et reconstruite en 1917. La maison de concierge est, quant à elle, construite en 1917 tout comme la buanderie, la garage et le hangar à acides.

Après la première guerre mondiale, Théophane Lenel-Petit dirige l'usine, puis Caron-Lenel qui fait agrandir la fonderie. Après 1936, l'usine s'impose particulièrement dans la robinetterie de bâtiment (pour l'eau et pour le gaz).

Selon le Panorama de l'Industrie, l'entreprise comprend, en 1962, plus de 50 salariés et pas loin de 65 personnes en 1983.

Les quatre logements ouvriers sur rue sont édifiés en 1941.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle, 1er quart 20e siècle, 2e quart 20e siècle

L'ancienne usine Caron Lenel et Fils aujourd'hui en friche et comprend plusieurs bâtiments s'étendant sur 9500 m2.

L'atelier de fabrication principal (B) est construit en briques sur pan de fer et possède un toit à longs pans couvert de tuiles mécaniques. La lumière est assurée par de larges baies sur toute la façade orientale. Les bâtiments abritant les ateliers et magasins (C), également en briques possèdent des toits à longs pans couverts de tuiles flamandes mécaniques. A l'intérieur, les casiers en bois qui étaient destinées à stocker les différentes marchandises courent tout le long et en haut des murs. Le transformateur et la salle des machines (C') se trouvent dans la dernière partie du bâtiment. L'atelier de fonderie (A) est muni d'un comble à surcroît. On distingue encore à l'intérieur l'emplacement de l'ancien four. Des écuries et des garages (E), construits en briques et couverts de tuiles mécaniques, complètent l'ensemble. Ils sont situés entre l'atelier de fabrication et la maison du directeur.

Située à l'entrée de l'ensemble et donnant sur la rue, la conciergerie possède un étage carré ainsi qu'un toit à longs pans à croupe et demi-croupe couvert de tuiles mécaniques. L'ancienne maison du directeur lui fait face. Elle est construite en briques et de style régionaliste, notamment au premier étage qui est muni d'un faux pan en bois.

Une série de quatre logements sur rue, destinés aux ouvriers de l'entreprise, est accolé à l'est de l'usine. Édifiés en briques et couverts de tuiles mécanique, ils possèdent tous un étage carré. Une porte charretière à gauche de l'ensemble permet l'accessibilité aux cours arrières qui conservent encore quelques boutiques.

  • Murs
    • brique
    • pan de fer
    • faux pan de bois
  • Toits
    tuile flamande mécanique, tuile mécanique
  • Étages
    1 étage carré, étage de comble, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • pignon couvert
    • croupe
    • demi-croupe
  • Escaliers
  • Énergies
    • énergie thermique
  • Statut de la propriété
    propriété publique

Ce dossier de recensement du patrimoine industriel de la Somme, établi en 1988 par Benoit Dufournier, a été mis à jour et enrichi par Frédéric-Nicolas Kocourek en 2014, dans le cadre de l’inventaire topographique du Vimeu industriel.

Documents d'archives

  • AD Somme. Série P ; 3 P 368/9. Friville-Escarbotin. Matrices des propriétés bâties, 1882-1911.

Documents figurés

  • Friville-Escarbotin. Entreprise Lebardier, en-tête de facture imprimée, 1891 (AD Somme ; M 96714).

Date(s) d'enquête : 1985; Date(s) de rédaction : 1988, 2014
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dufournier Benoît
Dufournier Benoît

Chercheur au service régional de l'Inventaire de 1985 à 1992, en charge du recensement du patrimoine industriel.

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Kocourek Frédéric-Nicolas
Kocourek Frédéric-Nicolas

Enquêteur externe, chargé de l'inventaire du patrimoine du Vimeu industriel de 2014 à 2016.

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