Dossier collectif IA80001526 | Réalisé par
Justome Elisabeth
Justome Elisabeth

Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie de 2002 à 2006, en charge du recensement du patrimoine balnéaire de la côte picarde.

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  • patrimoine de la villégiature, La Côte picarde
L'architecture religieuse de la Côte picarde
Copyright
  • (c) Ministère de la culture - Inventaire général
  • (c) Département de la Somme
  • (c) SMACOPI
  • (c) AGIR-Pic

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    chapelle, église, temple
  • Aires d'études
    Bresle Yères, Trois Vallées

L'architecture religieuse n'a rien de spécifiquement balnéaire. Par contre, la construction d'églises ou de chapelles témoigne de la croissance urbaine du territoire.

Dans les stations balnéaires éloignées des centres anciens sont construites des chapelles afin d'éviter de trop longs parcours parfois quotidiens. Celles-ci sont élevées à l'initiative de regroupement de fidèles (Onival) ou de personnes privées (Quend, Fort-Mahon-Plage, Bois-de-Cise [fig. 1]). A chaque fois, leur implantation est symbolique, orientée vers la mer, et située dans l'axe d'une voie rectiligne, souvent axiale au sein de la station.

A Cayeux-sur-Mer, la chapelle des Marins est antérieure au développement balnéaire, mais se trouve actuellement au sein de ce dernier et témoigne de la proximité de deux cultures, l'une locale et liée à l'activité de pêche, l'autre exogène, issue de la mode des bains de mer. Toujours à Cayeux-sur-Mer, l'abandon de l'ancienne église paroissiale, que l'on laisse tomber en ruines, et la construction en 1900 d'un nouvel édifice près de la mairie témoigne de la volonté de regrouper les activités religieuses et administratives au plus près du quartier balnéaire en formation depuis 1877. Cette église montre le basculement des pôles d'activité et de regroupement de la population au sein d'une ville en pleine mutation.

A Mers-les-Bains, l'église est située non loin de la plage, mais elle est pourtant reconstruite afin de l'agrandir, à la suite de l'afflux de fidèles en saison. Cette reconstruction est aussi pour la commune une façon de se moderniser, sans prendre en compte l'intérêt patrimonial de ses anciens édifices, antérieurs à la mode balnéaire.

A Fort-Mahon-Plage, l'église paroissiale, construite en 1931 à l'emplacement d'une petite chapelle privée, est le symbole de l'indépendance religieuse de la nouvelle commune créée en 1922 [fig. 2].

Un seul temple protestant a été recensé, à Onival, sur le territoire de Woignarue (désaffecté).

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle
  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • repérés 8
    • étudiés 3

Documents figurés

  • 6 - Bois-de-Cise (Somme), la chapelle Sainte-Edith édifiée au point culminant du bois (altitude : 91 mètres), carte postale, [s.n.], 1er quart 20e siècle (coll. part.).

Date d'enquête 2002 ; Date(s) de rédaction 2004
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Département de la Somme
(c) SMACOPI
Justome Elisabeth
Justome Elisabeth

Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie de 2002 à 2006, en charge du recensement du patrimoine balnéaire de la côte picarde.

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