Dossier d’œuvre objet IM02004693 | Réalisé par
Riboulleau Christiane
Riboulleau Christiane

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.

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  • enquête thématique régionale, la basilique de Saint-Quentin
Statue (petite nature) : sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté d'agglomération du Saint-Quentinois - Saint-Quentin
  • Commune Saint-Quentin
  • Adresse Ancienne collégiale royale, actuellement basilique Saint-Quentin
  • Emplacement dans l'édifice quatrième chapelle nord de la nef dite chapelle Sainte-Thérèse mur oriental

Après son décès en 1897, la carmélite soeur Thérèse de l'Enfant-Jésus connaît une rapide notoriété, grâce à la diffusion et au retentissement de ses écrits. Son culte s'étend après sa béatification le 29 avril 1923 puis sa canonisation le 17 mai 1925. Désireux d'installer dans la basilique une effigie de la nouvelle sainte, et conseillé par l'architecte Emile Brunet qui dirige alors la restauration du monument, l'archiprêtre commande en 1927 une statue de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus au sculpteur parisien Henri Bouchard (1875-1960) qui vient de participer au décor du monument aux morts de la ville. Le fonds d'atelier du sculpteur, transféré au musée d'Art et d'Industrie, ou musée de la Piscine, à Roubaix, conserve le modèle original en plâtre de la statue, daté de 1928. La statue, sculptée dans la pierre calcaire de Bourgogne et signée par l'artiste, est installée en mai 1928 dans la chapelle dont la restauration n'est pas encore achevée. L'oeuvre respecte l'iconographie traditionnelle de la sainte : habit de carmélite, crucifix et surtout les roses évoquant la promesse de sainte Thérèse de faire pleuvoir après sa mort une pluie de roses. Si les lignes de la statue ne présentent pas la géométrisatioin caractéristique de l'Art Déco, elles adoptent néanmoins une simplification représentative du style de l'artiste à cette époque et parfaitement adaptée à la spiritualité du modèle. La statue a été bénie le 20 mai 1928.

La statue et son socle sont sculptés dans un unique bloc de calcaire blanc. La base adopte la forme d'un rectangle aux quatre angles abattus.

  • Catégories
    sculpture
  • Structures
    • revers sculpté
  • Matériaux
    • calcaire, blanc, monolithe taillé
  • Précision dimensions

    La hauteur a été mesurée, base incluse : h = 125 ; la = 47 ; pr = 21.

  • Iconographies
    • figure, carmélite, en pied, de face, chapelet, crucifix, rose sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
  • Précision représentations

    Le personnage est représenté debout, en habit de carmélite. Un chapelet pend à sa ceinture. De sa main droite, elle serre un crucifix sur sa poitrine, tandis que de sa main gauche, elle laisse glisser des roses qui s'amoncellent sur le sol.

  • Inscriptions & marques
    • signature, gravé, sur l'oeuvre
  • Précision inscriptions

    Le nom BOUCHARD est gravé sur le pan coupé droit de la base.

  • État de conservation
    • bon état
  • Précision état de conservation

    La statue est en excellent état, mais présente des salissures engendrées par la projection d'un produit.

  • Statut de la propriété
    propriété d'une association diocésaine
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler
  • Protections
    inscrit au titre objet, 2006/06/20

Bibliographie

  • CABEZAS, Hervé. Le relief de la vie. Sculptures des années Art déco à Saint-Quentin. Deauville : Edition Librairie des Musées, 2009.

    p. 96-97
Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2010
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Riboulleau Christiane
Riboulleau Christiane

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.

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