Le style de cette statue suggère de lui attribuer une datation de la première moitié du 15e siècle. Sa destination d'origine est inconnue. Il pourrait s'agir du seul élément subsistant d'un monument funéraire ou commémoratif détruit, d'un élément du décor porté de l'édifice ou encore de l'ornementation figurée d'un meuble monumental, telle l'armoire à reliquaires qui se dresse dans le sanctuaire. En 1855, la statue est posée sur l'un des piédroits de l'enfeu de Grégoire de Ferrière. Elle semble avoir adopté cet emplacement ou sa proximité, jusqu'à l'extrême fin du 19e siècle. Au début du 20e siècle, l'oeuvre surmonte la porte nord de la basilique, ou porte de Labon, ménagée dans le bas-côté nord de la nef. En 1917, la statue est considérée par les Allemands comme l'une des oeuvres d'art les plus remarquables de la basilique ; elle est alors convoyée à Maubeuge en compagnie d'autres statues et de verrières de l'édifice, ainsi que de chefs d'oeuvre du musée. Elle y est exposée, parmi les collections du musée temporaire "Au pauvre Diable". Elle revient à Saint-Quentin au début des années 1920 et regagne avant la Seconde Guerre mondiale l'armoire à reliquaires. Elle contribue aujourd'hui à l'ornementation de la chapelle nord du choeur, placée sous le patronage de saint Quentin depuis 1982.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération du Saint-Quentinois - Saint-Quentin
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Commune
Saint-Quentin
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Adresse
Ancienne collégiale royale, actuellement basilique Saint-Quentin
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Emplacement dans l'édifice
chapelle nord du choeur anciennement chapelle Saint-Jean-Baptiste puis chapelle Saint-Pierre actuellement chapelle Saint-Quentin
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Dénominationsstatue
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Titres
- Saint Quentin
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Parties constituantes non étudiéessocle
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 15e siècle
L'oeuvre et sa base sont sculptées dans le même bloc de marbre blanc. Mais le poignet gauche présente un trou de fixation. Il est donc possible que la main gauche, actuellement manquante, et l'attribut qu'elle tenait (palme ?) aient été sculptés à part et rapportés. Le revers est plat, révélant qu'il s'agissait d'une statue d'applique. L'artiste a néanmoins représenté, au revers, les plis du drapé. La base adopte la forme d'un ovale allongé, et des traits sont creusés sur sa terrasse pour donner l'illusion d'un sol naturel. Cette base est aujourd'hui scellée dans un bloc de calcaire mouluré et orné d'un décor en relief, qui lui sert de socle. Cet élément d'architecture réutilisé n'est pas étudié.
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Catégoriessculpture
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Structures
- revers plat
- d'applique
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Matériaux
- marbre, blanc, en plusieurs éléments taillé, poli
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Précision dimensions
H = 67 ; la = 26 ; pr = 15. Mesures de la statue, sans sa base.
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Iconographies
- figure, saint Quentin, en pied, de face, jeunesse, tunique, manteau, broche, livre
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Précision représentations
Saint Quentin se présente à nous debout et de face. Il est vêtu d'une tunique qui descend jusqu'à ses pieds nus, et que masque partiellement un manteau drapé. Les extrémités des broches dépassent de ses épaules. Il tient dans sa main droite le livre des Ecritures.
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État de conservation
- manque
- oeuvre restaurée
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Précision état de conservation
Il manque la main gauche et l'attribut qu'elle tenait. La tête a été recollée à l'occasion d'une précédente restauration. La main droite est très abîmée. On remarque par endroits quelques cassures et éclats.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreÀ signaler
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Protectionsclassé au titre objet, 1915/01/04
inscrit au titre objet, 1973/12/20
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Chercheur de l'Inventaire général.
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