D'après le registre communal, cette concession fut acquise en juillet 1842, par Pierre Firmin Royon, domicilié à Amiens, rue des Verts Aulnois.
Le tombeau-chapelle porte les signatures de l'entrepreneur Lesot et de l'architecte Ch. Billoré.
Dossier non géolocalisé
D'après le registre communal, cette concession fut acquise en juillet 1842, par Pierre Firmin Royon, domicilié à Amiens, rue des Verts Aulnois.
Le tombeau-chapelle porte les signatures de l'entrepreneur Lesot et de l'architecte Ch. Billoré.
Entreprise de monuments funèbres, qui réunit les deux anciennes maisons Sallé et Lesot fondées en 1835 et 1866.
Emile Lesot-Delaporte (1856-1926). D'abord tailleur de pierre, Grande-rue Saint-Maurice (recensement de population 1881), il s'établit entrepreneur de monuments funèbres au 361 Grande rue Saint-Maurice (recensements de population 1906 et 1911), à côté de Lamolet-Tattegrain. Président d'honneur de l'association Michelet et des jardins ouvriers du faubourg St-Maurice, officier de l'Instruction publique, chevalier de Mérite agricole. Titulaire des médailles d'honneur de la prévoyance sociale et de la Mutualité.
L'entreprise est ensuite connue sous le nom de Lesot frères, qui réunit Emile Lesot-Delaporte et son frère Emilien Lesot-Flament, marbrier installé au 375 rue Saint-Maurice (1906 et 1911). L'atelier est situé au 203 rue Saint-Maurice (1900-1911). L'annuaire de 1926 donne à nouveau l'adresse de l'entreprise au 361 rue Saint-Maurice.
Au lendemain de la première guerre mondiale, l'entreprise est dirigée par Georges Emile Lesot-Helleu (1887-1938), qui s'établit 403 rue Saint-Maurice (atelier, magasin et bureau), peut-être dans l'ancien atelier d'Achille Sallé (AC Amiens 2M 17/27).
En 1945, l'entreprise est donnée 411 rue Saint-Maurice (AC Amiens 2M 17/27).
Architecte, inspecteur général des Monuments historiques, chargé de la restauration de la cathédrale d'Amiens, inspecteur des édifices diocésains (1895), ancien président de la société des architectes du Nord de la France, membre du Conseil départemental des bâtiments civils, officier d'académie.
Voir le site http://www.purl.org/inha/agorha/002/80423.
Cette concession, en bordure d'allée, est délimitée dans sa partie antérieure par des poteaux en fonte reliés par des chaînes et fixés sur un parvis en pierre de Tournai, rehaussé par rapport au niveau du terrain. Elle contient un tombeau en forme de chapelle de style éclectique construit en granite belge. La couverture, de forme triangulaire à deux pans et agrémentée d'acrotères, est également en granite belge. La façade antérieure, fermée par une porte en fonte, est rythmée par des pilastres aux angles. Les murs latéraux sont aveugles et la façade postérieure est percée, dans sa partie supérieure, de petites ouvertures carrées à croisées. L'intérieur du tombeau-chapelle n'est pas accessible. Une jardinière à plantes en fonte est déposée à l'arrière du monument. Inscriptions : Inscription concernant le destinataire (façade antérieure, entablement) : Famille Ladurelle-Royon. Signature (façade antérieure, base, en haut à gauche) : Lesot. Signature (façade antérieure, base, en haut à droite) : Ch. Billoré Arch[itecte].
Le fronton triangulaire de la façade antérieure est sculpté d'une croix entrelacée d'un décor végétal. Les pilastres des angles sont coiffés de chapiteaux feuillagés. La corniche moulurée est soulignée par une frise en raies de coeur et la base est soulignée par une frise géométrique (ronds). La porte en fonte est percée dans sa partie supérieure d'une petite croix latine.
Cette concession, de type couloir, est délimitée dans sa partie antérieure par des poteaux en fonte. Elle contient un tombeau en forme de chapelle, construit en granite belge et précédé d'un parvis rehaussé en pierre de Tournai. Le monument, signé par l'entrepreneur Lesot et par l'architecte Charles Eugène Billoré (1831-1900), a sans doute été réalisé vers 1866-1869 (dates de deux inhumations). Il s'agit du seul tombeau attribuable à l'architecte dans le cimetière de la Madeleine. Un second tombeau plus tardif (vers 1889) a cependant été identifié dans le cimetière de Salouël (famille Périmony-Buignet), village où l'architecte intervient pour la construction de la mairie-école (1881).
AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.