Dossier non géolocalisé
D'après le registre communal, la concession O 51 est acquise en mai 1849 et agrandie en novembre 1864, par Nicolas Dury, domicilié au Petit-Cagny (80), et Jean-Baptiste Emerelle-Dury, domicilié à Amiens, rue de la Voirie. Ce dernier a fait l'acquisition de la concession voisine (O 50) en septembre 1864. Une note en marge indique qu'il y a eu un échange de terrain entre la plaine F et la plaine O.
La stèle porte la signature de l'entrepreneur H. Lamolet.
Cette concession, adossée au second mur d'enceinte, est délimitée par une grille en fonte, à portillon antérieur central, fixée sur une pierre de seuil en calcaire et s'appuie à droite sur la clôture de la concession voisine. Elle contient une stèle à entablement et fronton triangulaire en calcaire, divisée par trois tables en marbre encadrées par deux pilastres cannelés.
Inscriptions :
Dates des décès : 1852 ; 1875 / 1867 ; 1885 ; 1888 / 1864 ; 1867 ; 1892.
Epitaphe (à gauche) : Ici repose / Etienne Nicolas / DURY / propriétaire / décédée le 7 juin 1852 / à l'âge de 45 ans.
Inscription concernant le destinataire (entablement) : Famille Emerelle-Dury.
Inscription (base, au centre) : Concession à perpétuité.
Signature (base, en haut à droite) : H. Lamolet.
La grille est ornée de fleurons et d'urnes voilées et le portillon est surmonté d'une croix (déposée). Le fronton de la stèle, initialement surmonté d'un élément (probablement une croix), est sculpté d'une couronne de fleurs entrelacée de rubans, et est soutenu par deux pilastres cannelés gravés d'une fleur dans leur partie supérieure.
Cette concession, acquise en 1849 et agrandie en 1864, est délimitée par une grille en fonte. Elle contient une stèle funéraire en calcaire, signée H. Lamolet, sans doute réalisée vers 1864 (date de l'agrandissement de la concession).
AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
Entreprise de monuments funèbres fondée à Amiens par Hippolyte François Lamolet (1821-1873), qui se déclare débitant dans le recensement de 1856. L'entreprise est signalée 135 Grande-rue Saint-Maurice (annuaire 1862) et 153 Grande-rue Saint-Maurice (1873).
L'entreprise est ensuite dirigée par sa veuve Sophie Damerval, qui y emploie ses deux fils Théophane (21 ans) et Georges (22 ans), comme tailleurs de pierre (recensement de 1881). Certains monuments portent la signature Lamolet Veuve et Lamolet fils.
L'entreprise est ensuite reprise par Théophane Lamolet-Tattegrain, entrepreneur de monuments funèbres, établi 365-367 rue Saint-Maurice (recensements de 1906 et 1911).