Dossier d’œuvre architecture IA59001380 | Réalisé par
Grembert Lucie (Rédacteur)
Grembert Lucie

Chargée de mission à l'Inventaire général du patrimoine culturel Région Hauts-de-France (depuis 2020).

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Luchier Sophie (Rédacteur)
Luchier Sophie

Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.

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  • enquête thématique départementale, Patrimoine XXe Maubeuge et Val de Sambre
Maison
Œuvre recensée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté d'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre - Maubeuge
  • Commune Marpent
  • Adresse 74 rue Roger-Salengro
  • Cadastre 2016 AE 276

La maison est construite pour la famille Surlereau vers 1929 par les architectes Jacques et Henri Lafitte. Cette maison figure dans le recueil d'architecture des deux architectes. Le fils, Charles, directeur de l'usine Baume et Marpent, l'achète à ses parents vers 1931. Elle est ensuite vendue en 1957 aux FACEJ (Forges et Ateliers de Constructions Électriques de Jeumont) qui apportent quelques modifications afin de la diviser en trois logements. Plus tard, à une date inconnue, la demeure est utilisée en logement unique.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1929, daté par tradition orale
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Lafitte Henri
      Lafitte Henri

      Henri Lafitte est un architecte né en 1888 à Fourmies (Nord) et décédé en 1966 à Mondrepuis (Aisne). De douze à quinze ans, il doit garder le domicile familial pour raison de santé. Il se forme alors précocement à la peinture et à l'architecture au contact de son père (Jean Lafitte, architecte) et de ses frères (Jean-Paul, peintre et Jacques, architecte). Vers 1903, il entre à l'école pratique de Maubeuge où il apprend à travailler le bois et le fer. Il poursuit sa formation à l'École des Beaux-Arts de Paris et obtient son diplôme d'architecte en 1922. Il est systématiquement associé à son frère Jacques jusqu'en 1930 environ. S'ils conçoivent ensemble l'architecture d'un bâtiment, Henri semble en revanche se réserver la conception globale du décor et du mobilier qu'il réalise souvent lui-même (peinture murale, sculpture, sgraffite, ferronnerie d'art, menuiserie, mosaïque...). Après la Seconde guerre mondiale, avec son fils architecte Éric, il participe à la reconstruction de Maubeuge sous l'autorité d'André Lurçat.

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      architecte attribution par source
    • Auteur :
      Lafitte Jacques
      Lafitte Jacques

      Troisième fils de l'architecte Jean Lafitte (1854-1928), il est ingénieur des Arts et Métiers et architecte agréé. Il travaille dans le cabinet familial de 1910 à 1930 environ. Son frère Henri, architecte, est associé à de nombreuses réalisations entre 1922 et 1930 environ.

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      architecte attribution par source

La maison est construite sur un grand terrain, situé sur les hauteurs du village, à proximité de la cité des cheminots. Elle se présente de trois quarts au visiteur, selon un plan en L, lequel n'est perceptible que du côté postérieur de la maison.

L'élévation antérieure présente une façade-pignon faisant saillie. L'entrée est n'est pas mise en valeur, réduite à une simple porte en ferronnerie située sur le côté, mais donnant accès à un hall d'accueil assez important. La mise en œuvre des volumes et des matériaux (béton, brique, ardoise) est simple, l'accent étant mis sur les cheminées en saillie des murs.

L'attention est portée sur les volumes intérieurs, l'orientation des pièces, le confort et le décor. Ces principes sont également ceux appliqués par les Lafitte dans les maisons construites à Jeumont, Feignies ou Maubeuge. Ici, le décor était opulent, comme en témoignent les photographies du recueil de leurs œuvres. Le hall possédait un beau carrelage et les murs étaient couverts de pâte de verre (comme à l'église Saint-Martin de Boussois) verte et beige, provenant vraisemblablement de l'usine des glaces de Boussois. Une niche abritait une fontaine en cuivre (?) représentant Vénus (?). La ferronnerie était largement employée : portes, rampe d'escalier, grille à deux battants. La salle à manger était lambrissée de boiseries et éclairée par un plafonnier. Les aménagements successifs ont en partie supprimé ce décor luxueux, unique dans les réalisations privées des Lafitte.

  • Murs
    • béton
    • brique
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à deux pans
    • croupe
  • Techniques
    • ferronnerie
    • sculpture
  • Représentations
    • figure mythologique
  • Précision représentations

    Vénus (?)

  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2002, 2023
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Grembert Lucie
Grembert Lucie

Chargée de mission à l'Inventaire général du patrimoine culturel Région Hauts-de-France (depuis 2020).

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Luchier Sophie
Luchier Sophie

Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.

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