Dossier d’œuvre architecture IA59001613 | Réalisé par
Grembert Lucie (Rédacteur)
Grembert Lucie

Chargée de mission à l'Inventaire général du patrimoine culturel Région Hauts-de-France (depuis 2020).

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Luchier Sophie (Rédacteur)
Luchier Sophie

Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.

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  • enquête thématique départementale, Patrimoine XXe Maubeuge et Val de Sambre
Avenue dite avenue de France
Œuvre recensée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté d'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre - Maubeuge
  • Commune Maubeuge
  • Adresse avenue de France
  • Cadastre 2003 O  ; 2003 K  ; 2003 L
  • Dénominations
    avenue
  • Appellations
    Avenue de France
  • Parties constituantes non étudiées
    immeuble à logements, logement, magasin de commerce

L'avenue de France est partiellement créée lors du remembrement précédant la reconstruction de la ville sous la direction de l'architecte-urbaniste André Lurçat. L'ancienne rue de France commençait au niveau de la place Jean-Mabuse (aujourd'hui à peu près au croisement du Mail et de l'avenue Jean-Mabuse, au rond-point), traversait la Sambre et se terminait à la jonction avec la place de Wattignies, ce qui correspond au début de l'actuelle avenue jusqu'à l'avenue du Colonel-Schouller.

L'avenue est prolongée jusqu'à la limite de la zone de reconstruction par la construction d'immeubles à logements, du sud vers le nord, où une partie des habitations anciennes ont été épargnées. L'îlot Q, qui se prolonge avec le garage Saint-Éloi (IA59001612) sur l'avenue de France, est construit par l'architecte Joseph Ney entre 1947 et 1949, en même temps que les I.S.A.I. (immeubles sans affectation immédiate) (IA59001607) situés en face. Les îlots J, M, N et le bloc 7 de l'îlot P (IA59001605) sont réalisés entre 1954 et 1956.

Chaque îlot a son maître d'œuvre : Émile Fays réalise l'îlot J, Simone Menez l'îlot M, Jean Badovici l'îlot N, et Panos Djelepy le bloc 7 de l'îlot P. L'îlot I est partagé entre les architectes Adolphe Danis (bloc 2) et André Gaillard (bloc 1 et 3) qui le construisent entre 1958 et 1960. Les sources ne mentionnent pas de présence ou de projet de plantation d'arbres. Toutefois, leur présence aujourd'hui laisse à penser que leur plantation était prévue au moment de l'aménagement de l'avenue.

  • Période(s)
    • Principale : milieu 20e siècle
  • Dates
    • daté par travaux historiques
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Badovici Jean
      Badovici Jean

      Jean Badovici, né à Bucarest en 1893 et mort à Monaco en 1956, est un architecte et critique d'art français d'origine roumaine. Il est l'éditeur du magazine d’avant-garde architecturale L'Architecture vivante (1923-1932).

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      architecte attribution par travaux historiques
    • Auteur :
      Danis Adolphe
      Danis Adolphe

      Né à Jeumont en 1886, Adolphe Danis est issu d'une famille d'architectes. Il obtient le diplôme d'architecte en 1904, puis celui de géomètre. Il suit des cours à l'École des Beaux-Arts de Mons et Liège entre 1905 et 1911. Il s'établit à Hautmont en 1912 et élabore les plans de plusieurs édifices communaux de la région. Il réalise aussi des maisons individuelles. Il continue son activité après la Seconde Guerre mondiale et transmet son cabinet à l'architecte cambrésien André Gaillard en 1957. Il décède à Maubeuge en 1969.

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      architecte attribution par source
    • Auteur :
      Djelepy Panos
      Djelepy Panos

      Panos Tzelepis est élève de 1918 à 1921 à l’École spéciale d’architecture (diplômé en 1921), sous la direction de Robert Mallet-Stevens qui y est professeur à partir de 1907. Il se forme aussi à l’École des hautes études urbaines, créée en 1919 par Marcel Poëte et Henri Sellier. Il réalise à Elliniko, dans la banlieue d’Athènes, de superbes villas dans le style international : maison Tzelepis (1929), maison Oikonomidis (1929-1930), maison Zaphiriadis (1933). Par ailleurs, il est l’auteur de : « Les maisons de l’archipel grec observées du point de vue de l’architecture moderne », Cahiers d’art 1-4 (1934), p. 93. Il est également l'auteur de L’architecture populaire en Grèce (préface de Christian Zervos, dessins de l’auteur, gravés par G. Manoussakis, Paris, Morancé, 1952).

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      architecte attribution par source
    • Auteur : architecte attribution par source
    • Auteur :
      Gaillard André
      Gaillard André

      Architecte. Diplômé de l'École des Beaux-Arts de Paris.

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      architecte attribution par source
    • Auteur :
      Lurçat André
      Lurçat André

      André Lurçat, né en 1894 à Bruyères (Vosges) et mort le 11 juillet 1970 à Sceaux, est un architecte français. Fils du receveur des postes Lucien Lurçat et de Marie Lhôte, André Lurçat entre à l'École des Beaux-Arts de Nancy en 1911. Diplômé de l'École des Beaux-Arts de Paris en 1923, il travaille dans le cabinet de Robert Mallet-Stevens. Avec l’appui de son frère aîné, le peintre Jean Lurçat, il construit à partir de 1924 un ensemble d’ateliers d’artistes qui font de lui l’un des architectes modernes les plus en vue.

      Il est membre fondateur des CIAM (Congrès internationaux d'Architecture moderne). Mais il prend position pour un modernisme modéré en 1929, rejoignant l'Union des artistes modernes de Mallet-Stevens.

      André Lurçat édifie en 1933 pour la municipalité de Villejuif (aujourd'hui Val de Marne) le groupe scolaire Karl-Marx. Fort de ce succès, il est invité à Moscou en 1934 et y travaille jusqu'en 1937.

      Après avoir participé à la création du Front national des architectes résistants, il est chargé en 1945 du plan de reconstruction de Maubeuge. Membre du conseil d’architecture du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, professeur à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris puis à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris entre 1945 et 1947, il reçoit, après 1955, les commandes de municipalités de la banlieue parisienne. Il est architecte et urbaniste en chef de la ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) où il construit en 1950 la cité Paul-Langevin et l’unité de quartier Fabien. Il est également urbaniste de plusieurs communes dans la région de Nancy.

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      architecte attribution par source
    • Auteur : architecte attribution par source
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L'avenue est composée d'immeubles à logements avec magasins de commerce en rez-de-chaussée. Ces alignements ne sont pas soulignés par la présence d'arbres. Le côté ouest est rythmé par une alternance des hauteurs des îlots I, M et P, variant entre trois et quatre niveaux. Les immeubles situés côté est comportent tous deux niveaux. L'alternance est également adoptée pour les matériaux : des immeubles en béton ou brique se succèdent. Les standards sont adoptés pour les ouvrants et la variété apparaît dans les balcons. L'accès à l'entrée des immeubles se fait sur l'arrière, disposition identique à celle des immeubles de l'avenue Jean-Mabuse.

  • Murs
    • béton
    • brique
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • terrasse
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2002, 2023
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Grembert Lucie
Grembert Lucie

Chargée de mission à l'Inventaire général du patrimoine culturel Région Hauts-de-France (depuis 2020).

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Luchier Sophie
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