Photographe du service régional de l'Inventaire général Hauts-de-France.
- inventaire topographique, Condé-sur-l'Escaut
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération Valenciennes Métropole
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Commune
Condé-sur-l'Escaut
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Lieu-dit
Condé-sur-l'Escaut centre
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Adresse
27 à 33 rue Dervaux
,
12 rue Sainte-Barbe
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Cadastre
1826
D1 366, 367 ;
1875
D2 421 à 423, 440 à 443 ;
2010
AR
329, 378
AR 329, 378
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Dénominationshôtel, presbytère
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Genrede chanoines
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Destinationslogements, établissement administratif
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Parties constituantes non étudiéescour, jardin
Cet hôtel apparaît sous la référence n° A159 du Plan des rues qui composent la ville de Condé dressé en 1754 (AC Condé-sur-l'Escaut) et y est identifié comme "la maison du curé" [de l'église paroissiale Saint-Wasnon]. Il a été alors légué par Ghislain Matebieu, chanoine de la collégiale et curé de Saint-Wasnon, pour être affecté à usage de presbytère.
Il peut être daté, par analyse stylistique, du milieu du XVIIIe siècle. Il est probable qu'il s'agissait à l'origine d'un ensemble unitaire, qui a fait l'objet, sans doute à la suite de la Révolution, d'une division en deux ensembles apparaissant sur le plan parcellaire de 1808 et confirmée par les plans suivants. Cependant, la présence d'un mur-pignon coupe-feu divisant le corps de logis principal et correspondant à la réalité des deux parcelles actuelles, ne peut faire exclure l'existence de deux ensembles juxtaposés dès le XVIIIe siècle.
Le dispositif de la porte percée dans le mur de clôture côté rue Sainte-Barbe atteste quant à lui la fin du XIXe siècle. La date de 1928 et les initiales T W inscrites dans l'enduit de ciment du mur pignon donnant sur la rue Sainte-Barbe correspondent sans doute à l'application de cet enduit.
Actuellement (2007), la partie gauche (y compris l'aile en retour vers la rue Dervaux) fait l'objet d'une réhabilitation en logements sociaux, la partie droite est affectée à la Direction territoriale de Prévention et d'Action sociale du Département du Nord.
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Période(s)
- Principale : milieu 18e siècle
- Secondaire : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1928, porte la date
Le corps principal de logis s'étire parallèlement à la rue, avec un retrait ménageant une cour ; à gauche, une aile fait retour vers la rue. Le corps de logis principal est revêtu d'un enduit de ciment dissimulant la brique ; les encadrements de baies sont sans doute en pierre calcaire. Il est possible qu'il comptait 12 ou 13 baies de développement au 18e siècle si l'on suppose une unité d'origine et un rythme de percement identique dans la partie droite à celui de la partie gauche. Le toit à longs pans et égout légèrement retroussé sur la partie droite, est couvert de tuiles flamandes mécaniques. Deux lucarnes éclairent le comble de droite. Le mur pignon donnant sur la rue Sainte-Barbe ainsi que la façade arrière, visible depuis cette même rue, sont eux aussi revêtus d'un enduit de ciment à faux appareillage de pierre. Un mur de clôture percé d'une porte bâtarde à encadrement de brique isole le jardin de la rue. L'aile en retour, dont le toit à longs pans et croupe brisés se greffe aux deux tiers de la hauteur du comble principal, n'est pas revêtu d'enduit côté rue et côté retour nord-est, et montre sa maçonnerie de brique et pierre.
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Murs
- brique
- calcaire
- enduit
- appareil mixte
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Toitstuile flamande mécanique
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Plansplan régulier en L
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Étagessous-sol, 1 étage carré, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit à longs pans brisés
- croupe brisée
- pignon découvert
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Techniques
- ferronnerie
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Représentations
- ornement géométrique
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Précision représentations
Ornement géométrique en ferronnerie : ancres en façade.
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Statut de la propriétépropriété du département
propriété privée
Les dégradations apportées au bâtiment (mauvais entretien, reprise des percements, enduit de ciment, adjonction d'annexes parasites) ne peuvent faire oublier la qualité originelle de l'ensemble et l'interrogation que suscite son ampleur quant à sa destination primitive. Sa situation en lisière de la place Verte, à proximité immédiate de la collégiale disparue et de l'église paroissiale, font penser à un lien avec l'un de ces deux édifices, peut-être comme hôtel canonial.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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- (c) Monuments historiques
Documents figurés
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Plan des rues qui composent la ville de Condé, avec un détail des largeurs des façades qu'aucupe chaque maison, dressé pour l'inteligence du redressement des rues, par le soussigné, arpenteur, achevé le 16 de mars 1754, [signé] Blasseau (AC Condé-sur-l'Escaut).
Chercheur au service régional de l'Inventaire général du patrimoine culturel.
Chercheur au service régional de l'Inventaire général du patrimoine culturel.