Dossier d’opération IA59005118 | Réalisé par
Dupuis Leslie (Rédacteur)
Dupuis Leslie

Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.

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  • enquête thématique régionale, Patrimoine de Villeneuve-d'Ascq, ville nouvelle
La ville nouvelle de Villeneuve-d'Ascq - conditions d'enquête
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  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

  • Aires d'études
    Métropole européenne de Lille
  • Adresse
    • Commune : Villeneuve-d'Ascq
      Adresse :

L’inventaire du patrimoine de la ville nouvelle de Villeneuve-d’Ascq est une étude urbaine. Son objectif est de décrire et expliquer la morphologie urbaine villeneuvoise, en étudiant plus spécifiquement l'urbanisme issu de la ville nouvelle.

I- Le contexte institutionnel et les objectifs de l’opération

A- Le contexte institutionnel

L’inventaire du patrimoine de la ville nouvelle de Villeneuve d’Ascq est initié en 2017 et conduit entre 2018 et 2021 par un chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de la région Hauts-de-France. Il figure dans la délibération du Conseil Régional des Hauts-de-France 2019.00619 « Politique régionale de l’inventaire du patrimoine culturel et programmation 2019 ».

Cette opération fait suite à un partenariat conventionné (2015-2018) avec l’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille (ENSAPL), laboratoire LACTH (LAboratoire Conception Territoire Histoire). Cette collaboration a notamment permis la publication d’un ouvrage : Architectures à Villeneuve-d’Ascq, guide par quartier, illustré des photographies du service (du photographe de l'Inventaire Pierre Thibaut) ainsi que le recrutement et l’encadrement d’un étudiant en architecture travaillant sur l’habitat groupé autogéré (Guislain Baudelet, dans le cadre de l’allocation de formation et de recherche du Ministère la Culture, Direction générale des patrimoines).

Sont également associés à l’étude : la DRAC (référent patrimoine XXe siècle), l’Université de Lille, la Ville de Villeneuve-d’Ascq (élus, services relevant du patrimoine et de l’urbanisme, Office de tourisme) et la Métropole Européenne de Lille (MEL).

B- L'opportunité scientifique de l’opération

Villeneuve-d’Ascq est l’une des neuf villes nouvelles françaises. Ce caractère d’exception dans le paysage urbain national justifie à lui seul l’opportunité d’une étude d’inventaire.

Achevée en 1983, la ville nouvelle est désormais entrée dans le champ d'étude potentiel de l’Inventaire, celui-ci prenant en considération le patrimoine antérieur d'au moins trente ans à l'année de l'étude. De façon concomitante il est apparu que le patrimoine issu de cette période commençait à s’effacer. Plusieurs faits ont ainsi attiré l’attention du service et conforté la décision de conduire cette étude :

    • Le projet de remaniement urbain Grand Angle, porté par la MEL et la Ville, impliquant des modifications importantes de l’urbanisme initial du centre ville.
    • La destruction d’édifices importants : l’Institut textile (quartier Le Recueil), le collège Léon-Blum (quartier Le Pont-de-Bois). Le service a également été sollicité pour un dossier d’urgence par l’Université de Lille III, la destruction de sa bibliothèque ayant un moment été envisagée.
    • La politique de rénovation thermique, mise en œuvre dans le cadre de la loi Énergie-Climat de 2019 : l’isolation par l’extérieur dénature en effet les façades et parfois les volumes originels.

Quartier Le Pont-de-Bois : chantier à l'emplacement de l'ancien collège Léon-Blum, 2019. Au fond : l'îlot 4.Quartier Le Pont-de-Bois : chantier à l'emplacement de l'ancien collège Léon-Blum, 2019. Au fond : l'îlot 4.L'îlot 41 (quartier l'Hôtel-de-Ville) en cours d'isolation par l'extérieur (à droite).L'îlot 41 (quartier l'Hôtel-de-Ville) en cours d'isolation par l'extérieur (à droite).

C- Les objectifs scientifiques de l’opération

1- Un inventaire complet du patrimoine de la ville nouvelle

Le premier objectif de l’étude est de réaliser un inventaire complet du patrimoine issu de la ville nouvelle (1967-1983) et ainsi de contribuer à la connaissance des villes nouvelles françaises contemporaines. L’étude doit rendre compte du développement de la ville (en retracer la chronologie, en restituer les modalités administratives et opérationnelles), décrire et expliquer les espaces et architectures qui en sont issus.

Il s’agit de décrire les particularités de la ville nouvelle, à la fois au sein des villes nouvelles et des autres villes de la région Hauts-de-France et de comprendre comment le tout forme un modèle urbain original. Que peut nous apprendre la ville nouvelle sur les processus de croissance urbaine et sur la morphologie urbaine contemporaine ? À l’échelle métropolitaine, en quoi le développement de la ville nouvelle constitue-t-il une réponse originale à l’explosion démographique caractérisant les Trente Glorieuses ?

Cet inventaire se veut un outil de synthèse, constitué d'un ensemble de données homogènes, fiables, cartographiées, illustrées et accessibles à tous. L'enjeu est de faciliter l’accès à la connaissance, d’aider à la valorisation et à la prise de décision en matière d’aménagement et de rénovation, urbains et architecturaux.

2-Une étude urbaine : un exemple de développement urbain dans le cadre métropolitain

La ville nouvelle est aménagée sur un territoire déjà urbanisé, correspondant à la commune de Villeneuve-d’Ascq créée par la fusion des trois communes de Flers, Annappes et Ascq. En conséquence l’étude se doit également d’appréhender l’ensemble du territoire communal et donc de traiter – selon des modalités particulières décrites plus loin - non seulement la ville nouvelle (1967-1983) mais l’ensemble du territoire communal de Villeneuve-d’Ascq.

En premier lieu il s’agit de comprendre le rapport (greffe, insertion, dialogue) entre la ville nouvelle et son contexte territorial, c’est-à-dire les secteurs plus anciens : les trois anciens villages, les grands ensembles de Babylone, La Poste et La Résidence… Il s'agit de décrire et d'expliquer l’hétérogénéité et l’aspect composite qui fondent l’identité urbaine villeneuvoise.

En second lieu ces secteurs urbains plus anciens méritent d’être étudiés pour eux-mêmes car ils témoignent des divers phénomènes d’urbanisation, notamment ceux de la seconde moitié du XXe siècle. L’enjeu est de permettre une meilleure connaissance des formes urbaines contemporaines et du développement urbain, dans leurs aspects tant opérationnels que morphologiques. Les comparaisons et mises en perspective - que seules rendent possible des études précises - sont stimulantes car ces "modèles" urbains (grands ensembles, lotissements, ville nouvelle…) ne s’opposent pas systématiquement. D’un point de vue méthodologique, les hypothèses, résultats et outils mis en œuvre dans l’étude peuvent ainsi être confrontés et/ou mobilisés dans d’autres études, sur d’autres territoires.

3. Une contribution à la patrimonialisation des espaces urbains et architectures de la seconde moitié du XXe siècle

Enfin l'un des objectifs majeurs de l’opération est de contribuer à la connaissance et à la patrimonialisation des formes urbaines et architecturales de la seconde moitié du XXe siècle, notamment dans la période la plus récente, à la limite de ce que l’Inventaire prend statutairement en compte.

L’habitat est particulièrement concerné. En effet le XXe siècle marque l’avènement d’une "architecture de masse" au cœur de laquelle le logement du plus grand nombre prend une place prépondérante. L’enjeu patrimonial est donc important : les édifices de cette période sont aujourd’hui très menacés car pléthoriques et le plus souvent conçus sur un modèle industriel qui postule une durée de vie limitée. À l’heure du renouvellement urbain, d’un sensible regain de réflexion sur de futures façons d’habiter en ville (renouveau de l’habitat groupé autogéré, habitat et villes "durables", résilience urbaine…) une meilleure connaissance, une mise en perspective et une critique des formes urbaines et architecturales des années 1970-1980 sont stimulantes et ne peuvent de fait être qu’utiles.

Le centre social (quartier l'Hôtel-de-Ville) peu avant sa destruction.Le centre social (quartier l'Hôtel-de-Ville) peu avant sa destruction.

II- Le descriptif de l’opération

A- La délimitation de l’aire d’étude de l’opération 

L'aire d'étude est la commune de Villeneuve-d'Ascq (59). La période prise en compte s'étend jusqu'à la fin du projet de ville nouvelle, acté le 31 décembre 1983 (de fait quelques opérations lancées avant cette date sont achevées dans l'année qui suit ou les années qui suivent).

La commune de Villeneuve-d'Ascq fait partie de la Métropole Européenne de Lille (MEL). Le territoire communal s’étend sur 2 750 hectares, à 6 km à l’est de Lille. C’est, après cette dernière, la commune la plus étendue de l’agglomération. On recense sur la commune de Villeneuve d'Ascq 62 869 habitants en 2014, avec une densité relativement faible de 2 289 habitants au km2 (moyenne métropolitaine : 1 785 hab/km2 ; Lille : 6 778 hab/km2. Données INSEE).

Villeneuve-d’Ascq constitue aujourd’hui le troisième pôle économique métropolitain, avec de nombreuses zones et parcs d’activité, plusieurs sièges sociaux, centres commerciaux, deux facultés, plusieurs grandes écoles, un parc scientifique… Elle est également très bien équipée (deux stades, un musée métropolitain, le théâtre La Rose des Vents…) et desservie (deux lignes de métro, un réseau routier dense…). Villeneuve-d’Ascq fait partie de la conurbation lilloise et appartient ainsi à l’entité paysagère de la "métropole dense" (voir Atlas des paysages, DRÉAL). La commune comporte 180 hectares d’espaces verts, dont 120 ha de zones naturelles et 70 ha de plans d’eau (Chaîne des lacs). Deux parcs sont aménagés au centre de son territoire : à l’ouest le Parc urbain (45 ha) et à l’est le Parc du Héron (110 ha). Ce dernier constitue une "Réserve naturelle régionale". Ces espaces appartiennent à la "Trame verte et bleue". Les terres agricoles sont encore présentes à l’est et au sud, à vocation de prairie, de maraîchage ou de culture extensive.

B- Les modes d’approche et leur application

1- Un recensement du patrimoine de la ville nouvelle, enrichi d'éléments de contexte à l'échelle du territoire communal

Pour cette étude une double démarche est appliquée :

Un inventaire thématique portant sur le patrimoine de la ville nouvelle (1967-1983). Ce dernier est recensé de façon complète ; tous les éléments recensés ne font cependant pas l'objet d'un dossier d'étude. L'échelle des entités étudiées varie de la ville nouvelle au quartier et à l'îlot (la plus petite opération d'urbanisme), voire à l'édifice (dans le cas des équipements). Faute de temps les objets mobiliers n'ont pas été pris en compte. Les œuvres d'arts créées dans le cadre du dispositif du 1% artistique, lorsqu'elles sont encore en place, sont cependant mentionnées dans les dossiers concernés (îlots, équipements ou espaces urbains).

Un inventaire des grands secteurs urbains composant Villeneuve-d'Ascq. Le travail consiste en l'analyse des différents secteurs urbains de Villeneuve d'Ascq, en se concentrant sur l'échelle du quartier ou de l'opération d'urbanisme. Pour ce faire nous nous sommes basés sur les 24 quartiers "officiels" constituant Villeneuve-d'Ascq au moment où s'achève le projet de ville nouvelle, terme chronologique de cette étude. Le recensement complet du patrimoine de Villeneuve-d'Ascq hors période ville nouvelle (églises, fermes, édifices anciens...) ne fait pas l'objet de cette étude.

Le sujet de l'étude est centré sur la ville composite et ses espaces. Le travail s'est donc concentré sur l'échelle urbaine plutôt qu'architecturale. Notre intérêt s'est focalisé sur les espaces urbains, espaces publics, réseaux et les espaces libres (les vides entre les pleins), ainsi que les différents secteurs urbains (quartiers, secteurs, îlots). Nous nous sommes ainsi appuyés sur les travaux de Philippe Panerai et de Bernard Gauthier et l'approche de la géographie urbaine (Rémy Allain).

Concernant l'utilisation des archives, nous nous sommes concentrés sur les archives de l'ÉPALE (établissement public chargé de l'aménagement de la ville nouvelle), conservées aux archives communales de Villeneuve-d'Ascq. Le recours aux archives a été limité pour plusieurs raisons : comme toutes les archives contemporaines, ces archives sont pléthoriques (8 500 cartes et plans, 3 937 tirages photographiques ; beaucoup de doubles et documents non définitifs) et le fonds ÉPALE est en cours de classement. Il est rapidement apparu que les recherches prendraient trop de temps. La crise sanitaire de 2020 a également entravé les recherches qui devaient être consacrées aux plans de quartiers et secteurs urbains. Nous nous sommes donc finalement concentrés sur des documents essentiels : bilans, études et synthèse établies par l'ÉPALE. Un complément d'information précieux a été trouvé aux archives régionales, détentrices de documents édités par l'ÉPALE et aux archives départementales du Nord qui conservent un riche fonds photographique : le fonds du CÉTÉ (Centre d'Étude Technique de l'Équipement)1.

2- L’organisation des données produites

Deux grands dossiers synthétiques, reliés au présent dossier, constituent deux portes d'entrée possibles dans l'étude :

    • Le dossier La ville nouvelle de Villeneuve-d'Ascq (IA59005333) propose un historique et une analyse détaillée de la ville nouvelle et permet d’accéder exclusivement aux dossiers des secteurs urbains créés dans ce contexte spécifique.
    • Le dossier Le territoire communal de Villeneuve-d'Ascq - dossier de présentation (IA59005119) restitue l’étude à l'échelle du territoire communal. Il présente l’évolution de ce territoire jusqu’à la fin du projet de ville nouvelle ainsi qu’une analyse de la morphologie urbaine de Villeneuve-d’Ascq. Il permet d'accéder à l'intégralité des dossiers de l'étude - secteurs anciens et nouveaux - organisés à partir des quartiers de 1983, fin de la période sur laquelle porte la recherche.

Les dossiers consacrés aux différents secteurs urbains étudiés sont classés selon une arborescence qui respecte au mieux la subdivision territoriale datant de la fin du projet de ville nouvelle : les 24 quartiers, éventuellement subdivisés en secteurs, eux-mêmes subdivisés en îlots.

    • Les dossiers de quartiers (et de secteurs urbains, isolés ou subdivision des quartiers) concentrent les données essentielles de l'histoire, de la morphologie et du patrimoine de ces ensembles urbains. Les photographies présentent des vues générales, les éléments significatifs du point de vue morphologique et les édifices principaux.
    • Les dossiers d'îlots ou d'opérations (grands ensembles, lotissements, villages d'entreprises...) contiennent un historique, une description morphologique des espaces et du tissu, ainsi qu'une analyse des principaux éléments patrimoniaux.

Plusieurs dossiers d'édifices, rattachés aux secteurs où ils sont localisés, sont consacrés aux équipements publics (groupes scolaires, médiathèque...) et aux locaux d'activités économiques.

Les dossiers thématiques proposent une synthèse des caractéristiques importantes de la ville nouvelle et permettent de retrouver facilement les dossiers concernés :

    • les îlots d'habitation de la ville nouvelle de Villeneuve-d'Ascq (IA59005554) propose une synthèse sur la morphologie des 149 îlots étudiés et les types d'habitat qu'on y rencontre ;
    • le patrimoine des activités économiques de la ville nouvelle de Villeneuve-d'Ascq (IA59005605) propose une synthèse sur la politique d'implantation des activités dans la ville nouvelle et présente le patrimoine qui en est issu (zones d'activités, édifices de bureaux et entreprises...) ;
    • le patrimoine de l'enseignement de la ville nouvelle de Villeneuve-d'Ascq (IA59005601) consacre une synthèse aux équipements de l'enseignement primaire à supérieur.

Des annexes reliées directement aux dossiers permettent d'approfondir certains éléments contextuels.

3- Le calendrier

La durée de l'étude est initialement fixée à trois ans.

Le cahier des clauses scientifiques et techniques est rédigé en 2018. L'étude de terrain se déroule de 2018 à 2020.

Les années 2020 et 2021 sont consacrées à la rédaction des dossiers et à la publication d'un ouvrage dans la collection nationale "Images du Patrimoine", sur fond de crise sanitaire. La publication : Villeneuve d'Ascq. Ville nouvelle, ville plurielle, est parue en octobre 2021 aux Éditions Lieux-Dits.

Les années 2022 et 2023 sont consacrées à la finalisation des dossiers numériques.

III- Les moyens scientifiques et techniques

L'inventaire est conduit selon les normes nationales de l’Inventaire général du patrimoine culturel et dans le respect de ses prescriptions méthodologiques et techniques, sous la supervision du chef de service.

L'étude est conduite exclusivement en interne par une chercheuse, qui a rédigé les dossiers, créé quelques cartes et illustrations statistiques et mis en forme l'ensemble des données dans le logiciel Gertrude. La chercheuse s'est également chargée de la publication (collection Images du patrimoine) en collaboration avec l'équipe d'Inventaire des Hauts-de-France.

Les prises de vues et leur immatriculation sont intégralement réalisées par un photographe du service.

Un soutien à la conception cartographique est assuré par un chercheur, référent cartographe du service. Les cartes publiées et schémas sont réalisés en interne également par le dessinateur-graphiste.

La relecture des dossiers, préalable à leur diffusion, a été réalisée par les collaborateurs du service de l'Inventaire.

La valorisation de l'étude est du ressort de la chargée de mission valorisation.

 

1Le Centre d’Études Techniques de l’Équipement Nord-Picardie est un service déconcentré de l’État, créé au début des années 1970, qui avait pour fonction de fournir un appui aux services locaux de l’État et aux collectivités territoriales en termes d’ingénierie et d’études de l’aménagement du territoire. Il est devenu le CEREMA.

Bibliographie

  • Atlas des paysages de la Région Nord-Pas-de-Calais. Lille : DRÉAL, 2008.

  • MINISTÈRE DE LA CULTURE. Les Grands Ensembles, une architecture du XXe siècle. Paris : éd. Dominique Carré, 2011.

  • SÉMINAIRE ARCHITECTURE ET COMMUNICATION ÉCOLE D'ARCHITECTURE DE LILLE ET DES RÉGIONS NORD, juin 1996. Villeneuve-d'Ascq Ville nouvelle. [Lille] : 1996.

  • ABRAM Joseph, MONNIER Gérard (dir.). L’Architecture moderne en France, T3 : de la croissance à la compétition, 1967-1999. Picard, 2000.

  • ALLAIN Rémy. Morphologie urbaine, géographie, aménagement et architecture de la ville. Paris : Armand Colin, 2004.

  • BAUDELLE, Guy. Villeneuve-d’Ascq, ville nouvelle, un exemple d’urbanisme concerté. [s. l.] : ÉPALE / éd. Le Moniteur, 1984.

  • MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION ; MINISTÈRE DE L’ÉQUIPEMENT, DES TRANSPORTS, DU LOGEMENT DU TOURISME ET DE LA MER. Programme Interministériel d’Histoire et d'Évaluation des Villes Nouvelles (PIHEVN). Atelier IV : architecture, formes urbaines et cadre de vie. Architectures et Formes urbaines en villes nouvelles : enquête bibliographique sur les sources écrites. [non coté]. Rapport établi par Catherine BLAIN, sous la direction de Catherine BRUANT, juin 2003.

  • BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ. Inventaire général du patrimoine culturel. Divers Cités. Les grands ensembles. Bourgogne et Chalon-sur-Saône. Réd. Julien Defillon ; photogr. Thierry Kuntz. Région Bourgogne Franche-Comté, collection Cahiers du Patrimoine, 2019.

  • CALLAIS Chantal, JEANMONOD Thierry. Une maison pour chacun, une ville pour tous : Histoire des groupements de maisons individuelles en Nouvelle-Aquitaine, 1945-2015. [Bordeaux] : Éditions La Geste, 2016.

    Ouvrage édité dans le cadre de l'exposition réalisée par la DRAC Aquitaine et le CAUE Charente-Charente-Maritime-Deux-Sèvres-Mayenne, octobre 2017.

  • ALZUA, Jean-Jacques de. Ville nouvelle de Lille-Est, création d’un quartier : le Triolo. [Paris] : Secrétariat général du Groupe central des villes nouvelles ; La Documentation française, 1976.

  • DELBAR, Georges. La ville nouvelle de Lille-Est, son insertion et son rôle dans les schémas d’aménagement de la région Nord.

    Thèse de doctorat de géographie physique et régionale : Lille I, institut de géographie, 1977.

  • DUVAL-ESTIENNE, Isabelle. L’Intervention du paysagiste dans la ville, de 1960 à aujourd’hui : pertinence et enjeux pour les architectes et les urbanistes ; le cas de la métropole lilloise.

    Thèse de doctorat en géographie et aménagement soutenue sous la direction de Didier Paris et Dominique Mons, université de Lille I, 2010.

  • GAUTHIEZ, Bernard. Espace urbain, vocabulaire et morphologie. Paris : Monum ; Éditions du Patrimoine, 2003.

  • HAUTE-NORMANDIE. Inventaire général du patrimoine culturel. Du Vaudreuil ville nouvelle à Val-de-Reuil. Réd. Claire Etienne, Julie Girard ; photogr. Christophe Kollmann, Denis Couchaux. (Région Haute-Normandie. Collection Patrimoine et territoire, 2011).

  • HENAULT Philippe (dir.). Les lotissements, une histoire de l’habitat individuel groupé de 1940 à nos jours. [Paris] : éd. La Découverte ; Dominique Carré, 2017.

  • HERAT, Arlette, RAUTENBERG, Michel. L’espace public en villes nouvelles, Évolution de la notion d’espace public et réalisation d’espaces publics à Villeneuve-d’Ascq et Vitrolles (Rives de l’Etang de Berre).

    Rapport d’étude supervisé par Michel Rautenberg. Programme Interministériel d’Histoire et d’Évaluation des Villes Nouvelles (PIHVN), avril 2005.

  • HERMANN, Lou. Fabriquer la ville avec les lotissements : une qualification possible de la production ordinaire des espaces urbains contemporains ? [en ligne].

    Thèse de Université de Lausanne : Faculté des géosciences et de l’environnement : 2017.

  • [Exposition. Archives municipales de Villeneuve-d’Ascq, sept. 2010-fév 2011]. HOUILLON, Marie-Andrée, SENAME, Céline. A la conquête de l’Est, Villeneuve-d’Ascq, 1969-1984, Construction de la ville nouvelle du Nord. Catalogue d'exposition, 2010.

  • LEFEBVRE, Bénédicte, RAUTENBERG, Michel. Utopies et mythologies urbaines à Villeneuve-d’Ascq. Lille : Presses Universitaires du Septentrion ; Le Regard sociologique, 2010.

  • LOTTIN, Alain (dir.). Histoire de Villeneuve-d’Ascq. Lille : Presses Universitaires de Lille, 1982.

  • MERLIN, Pierre. Les Villes nouvelles en France. Paris : PUF, 1991.

  • MERLIN, Pierre. L’Urbanisme. Paris : PUF, 2010.

  • PANERAI Philippe, CASTEX Jean, DEPAULE Jean-Charles. Formes urbaines : de l’îlot à la barre. Marseille : éd. Parenthèses, 1997.

  • PANERAI Philippe, DEPAULE Jean-Charles, DEMORGON Marcelle, VEYRENCHE Michel. Éléments d’analyse urbaine. Éditions AAM.

  • PERCQ, Pascal, STIEVENARD, Jean-Michel. Villeneuve d’Ascq, une ville est née. Paris : éd. Cana, 1980.

  • ROBASZYNSKI, Francis. Promenade en sous-sol. In Francine MASSELIS (dir.). Visages de Villeneuve-d’Ascq. Dunkerque : Westhoek, 1981.

  • STIEVENART, Jean-Michel. Villeneuve-d’Ascq, à corps et à cœur. BFI éditions, 2007.

  • VADELORGE, Loïc (dir.). Eléments pour une histoire des villes nouvelles. [Paris] : Programme Interministériel d’Histoire et d'Evaluation des Villes Nouvelles (PIHEVN) ; Le Manuscrit, 2005.

  • VADELORGE, Loïc. Retour sur les villes nouvelles. Une histoire urbaine du XXe siècle. [s. l.] : Créaphis, 2014.

Périodiques

  • GUIYOT-CORTEVILLE, Julie. L’écomusée de Saint-Quentin-en-Yvelines, acteurs ou témoin de la ville nouvelle ? Ethnologie française, 2003/1, vol. 33.

    pp. 69-80.
  • TELLIER, Thibault. À la recherche d'un nouveau Nord urbain : la création de la ville nouvelle de Villeneuve-d'Ascq, Revue du Nord, 2005/2, n° 360-361.

    pp. 567-612.
  • TELLIER, Thibault. La mémoire politique de Villeneuve-d'Ascq, Ethnologie française, 2003/1.

    vol. 33, pp. 51-57.

Annexes

  • Qu'est-ce qu'un Cahier des clauses scientifiques et techniques?
  • Bref état de la recherche sur les villes nouvelles et Villeneuve-d’Ascq
Date(s) d'enquête : 2017 - 2020 ; Date(s) de rédaction : 2017
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dupuis Leslie
Dupuis Leslie

Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.

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