L'îlot 19 est un îlot d'habitat groupé intermédiaire, dont l'organisation reprend celle des lotissements arborescents à impasse.

Il se développe sur un terrain rectangulaire de 3,14 ha, situé au sud du quartier du Château, au contact avec le tissu ancien de Flers, à l'ouest (rue Alexandre-Detroy). La densité est de 44 logements à l'hectare.

L'accès à l'îlot est assuré sur ses côtés nord et sud par deux allées en impasse qui ramifient et desservent plusieurs ensembles de logements, regroupés autour de rotondes abritant les garages. Ces deux voies de desserte ne sont pas reliées entre elles, ce qui limite la connexion avec le reste du quartier. En revanche, elles se rejoignent par un chemin piétonnier qui, lui, traverse l'îlot du nord au sud et assure une communication avec l'environnement urbain. L'ensemble de l'îlot est par ailleurs tourné vers l'intérieur : les habitations donnent sur les placettes autour desquelles elles se regroupent. Les jardins de derrière, bordés d'une frange d'espaces verts collectifs, marquent les limites périphériques avec les îlots voisins (11 et 17) ou avec l'arrière des parcelles bordant la rue Alexandre-Detroy. La dénomination "hameau" s'exprime donc ici parfaitement, conception d'une zone où l'habitat est tourné vers un espace collectif semi-privé.

Le "Hameau du bout du lac" est entièrement constitué d'habitat intermédiaire, type d'habitat qui propose une synthèse entre les avantages de l'habitat collectif (forte densité, économies d'échelle) et ceux de l'habitat individuel (meilleure intimité, jardin ou terrasse privative, accès semi-privatif au logement). L'habitat intermédiaire peut être combiné et organisé de multiples façons ; on observe ainsi une grande variété typologique dans sa mise en œuvre à l'échelle de la ville nouvelle. Ici les immeubles d’habitat intermédiaire sont donc disposés en hameau, à l'image des maisons individuelles dans un lotissement à la structure arborescente. Les appartements sont combinés en blocs de béton aux toits à un pan, disposés autour de placettes circulaires. Les habitations supérieures sont pourvues de terrasses et desservies par des escaliers qui viennent rythmer les façades. Au pied des blocs, les jardins de plain-pied fusionnent avec les espaces verts collectifs, abondants, au pied de chaque immeuble.