Photographe de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- inventaire topographique, canton de Cassel
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes de Flandre Intérieure-Cœur de Flandre Agglo - Hazebrouck
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Commune
Hardifort
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Lieu-dit
Le Peckel
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Adresse
2362 route de Dunkerque
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Cadastre
2024
ZA
85
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Précisions
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Dénominationschapelle
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AppellationsChapelle Demol
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Parties constituantes non étudiéesferme
L’historique de la chapelle Notre-Dame de Consolation, située sur la commune d’Hardifort, est documenté de manière approfondie dans un rapport rédigé en 2020 par Michael Merk, conservé aux archives du Comité Flamand de France.
Origines (XVIIIe siècle)
En 1759, les frères Joos, laboureurs, s’établissent à Hardifort. Dix ans plus tard, le 28 août 1769, Michel-Folquin Joos adresse une demande à Monseigneur de Wavrans, évêque d’Ypres, en vue d’édifier une chapelle placée sous le vocable de Notre-Dame de Miséricorde. Il précise son souhait de l’implanter "à côté du nouveau pavé de Cassel à Bergues, et dans un endroit convenable". L’autorisation épiscopale est accordée, permettant la construction de l’édifice.
Période révolutionnaire
La chapelle, tout comme la ferme attenante, reste propriété de la famille Joos au cours des événements révolutionnaires. Durant cette période, l’édifice est utilisé clandestinement pour l’exercice du culte par des prêtres réfractaires. Des aménagements spécifiques sont mis en place à cet effet : un double mur, une cheminée simulant un usage domestique, et une cache destinée à dissimuler les ministres du culte, qui étaient alors déguisés en jardiniers selon les témoignages familiaux relevés par l'auteur.
XIXe siècle
L’édifice échappe aux destructions révolutionnaires. Des travaux sont vraisemblablement entrepris peu après le Concordat de 1801, comme en témoigne la présence d’une claustra en bois à arcatures en ogives, pouvant être datée de la première moitié du XIXe siècle. Vers 1870, une phase de remaniement plus conséquente est supposée : des reprises de maçonnerie sur la façade est, et la reconstruction complète de la façade ouest, sont compatibles avec cette date, également portée par les fers d’ancrage visibles sur l’édifice.
XXe siècle
La chapelle fait l’objet d’une campagne de restauration vers 1989, sans que le détail des interventions ne soit précisément documenté.
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 18e siècle , daté par travaux historiques
- Secondaire : 3e quart 19e siècle , porte la date
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Dates
- 1769, daté par travaux historiques
- 1870, porte la date
La chapelle Notre-Dame de Consolation est située à l'ouest du bourg d’Hardifort, en bordure de l’ancienne route royale datée du XVIIIe siècle et qui menait de Cassel à Dunkerque (actuelle D916), à l’intérieur de l’enclos d’une ferme, bien que tournée vers l’extérieur.
Implantée en léger retrait de la voie, elle est orientée est/ouest. L’édifice, de plan rectangulaire, est construit en brique et présente deux pignons découverts faisant saillie sur la toiture. Le pignon oriental, aveugle, est construit en briques pleines. Le pignon occidental, en façade, est percé d’une large baie en plein cintre donnant accès à un vestibule ouvert, traditionnellement appelé "abri de pèlerin". Ce pignon est couronné d’une croix latine en fer forgé, et flanqué de deux redents au niveau de la wambergue, chacun sommé d’un épi en fer forgé.
Une plaque de marbre (?) gravée est encastrée au-dessus de l’arcade, porte l’invocation : NOTRE-DAME DE CONSOLATION PRIEZ POUR NOUS. Les fers d’ancrage sur la façade indiquent la date de 1870.
Le vestibule est pavé de briques posées à plat. L'accès au chœur se fait par une claustra en bois peint en blanc qui est assorti d’une porte en claire-voie dans sa partie supérieure. Cette claire-voie est composée de balustres carrés à base et chapiteaux moulurés supportant une arcature ogivale. L'imposte, également en bois, est orné d'une inscription peinte en bleu O L VROW VAN TROOST (Notre-Dame de Consolation, en flamand).
Les élévations latérales, nord et sud, sont chacune percées d’une baie rectangulaire, éclairant le chœur. Une porte secondaire, en bois, est aménagée sur la face sud et réalise un accès direct au corps de la ferme.
La toiture à deux pans, à coyau, est couverte de shingles (ardoises synthétiques). Les pignons débordent légèrement de la toiture (wambergue).
L’intérieur n’a pu être visité, seuls deux clichés ont pu être réalisé depuis l'extérieur. Toutefois, quelques photos issues du fonds photographique du Comité Flamand de France (2019) et le rapport de M. Merk (2020) permettent d'observer et décrire le mobilier intérieur, dont un retable.
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Murs
- brique
- bois
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Toitsmatériau synthétique en couverture
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Plansplan rectangulaire régulier
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Couvertures
- toit à longs pans pignon découvert
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Typologieswambergue ou pignon flamand
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Techniques
- ferronnerie
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Représentations
- croix latine
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Précision représentations
Croix latine et épi en fer forgé.
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Comité Flamand de France
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Comité Flamand de France
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Comité Flamand de France
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- (c) Comité Flamand de France
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- (c) Comité Flamand de France
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- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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- (c) Comité de Sauvegarde des chapelles de Flandre
- (c) Comité Flamand de France
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Documents d'archives
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COMITE FLAMAND DE FRANCE. [non coté]. [Album de photographies en noir et blanc]. Hazebrouck : [ca 1970].
Bibliographie
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France (2023).
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France (2023).