Photographe du service régional de l'Inventaire général Hauts-de-France.
- inventaire topographique, Le Quesnoy centre
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes du Pays de Mormal
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Commune
Le Quesnoy
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Adresse
40 rue Baillon
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Cadastre
2024
OE
853
;
1897
E
367
maison - sol - cour ;
1817
E
306
jardin - pâturage
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de maitre
La maison ne porte pas de date. Elle n'apparait pas sur le cadastre de 1817 mais figure en revanche sur celui de 1897. La continuité entre cette maison et sa voisine (baies alignées, même hauteur de soubassement, même corniche sommitale moulurée qui se poursuit sans interruption sur les deux façades, mêmes fers d'ancrage, même esthétique de porte encadrée par des pilastres, et même toiture), laquelle est la propriété du brasseur Hautecœur (IA59005766), laisse penser que les deux maisons ont été construites en même temps, au moment de la création de la brasserie vers 1880.
L'état de section de 1897 indique que la maison compte 22 fenêtres et porte(s).
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 19e siècle , (incertitude)
La maison est située à front de rue, alignée avec ses voisines. Elle est suivie d'une petite cour.
Elle ne compte qu'un étage carré au-dessus d'un rez-de-chaussée surélevé auquel on accède par un quelques marches en grès qui empiètent sur le trottoir. Elle est couverte par une toiture à longs pans et pignons couverts, légèrement plus haute que sa celle de sa voisine de droite mais à niveau avec la maison de gauche (n°42), et qui, côté rue, vient mourir dans un égout de toit. La brique du mur, posée en appareil picard, ainsi que le grès du soubassement sont visibles dans les manques de l'enduit.
La façade présente une élévation à quatre travées. Toutes les baies sont couvertes par un linteau et encadrées par un chambranle à cru. Celles du premier niveau ont un chambranle en bandeau sous enduit lisse et des traces de corniche plus importantes sont visibles au-dessus des linteaux. Ces derniers ont sans doute été refaits mais devaient ressembler à ceux encore visibles au second niveau, là où le chambranle à cru très mouluré est interrompu par une agrafe rocaille.
Le soubassement est recouvert d'un enduit lisse divisé en grands panneaux par de profonds refends verticaux. La façade, entièrement recouverte en enduit nid d'abeille, ne porte aucun décor hormis un cordon larmier mouluré au second niveau et une corniche sommitale moulurée. Le décor se concentre sur la porte, encadrée par deux pilastres s'achevant par des chapiteaux qui soutiennent une petite corniche moulurée. Un motif circulaire en creux décore le milieu de chaque pilastre. La référence à des éléments architecturaux de l'Antiquité comme les pilastres est typique de l'architecture classique.
Les fers d'ancrage sont fixés au-dessus de l'enduit, ce qui indique qu'ils ont été posés à une date postérieure à l'achèvement de la maison. Leur forme pleine et ramassée (ici un disque avec des lèvres) indique une reprise du bâti à la fin du XIXe siècle. Enfin, la continuité de la corniche, de la toiture et l'alignement des baies, également couvertes par un linteau, entre cet immeuble et son voisin (n°42) dont la porte est également encadrée par des pilastres à tambour en brique, laisse penser que les deux maisons ont été construites en même temps.
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Murs
- brique enduit
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Étages1 étage carré, rez-de-chaussée surélevé
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Couvrements
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.