Photographe de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- inventaire topographique, canton de Cassel
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes de Flandre Intérieure-Cœur de Flandre Agglo - Hazebrouck
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Commune
Ochtezeele
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Lieu-dit
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Adresse
1621 rue Principale
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Cadastre
2025
B
769
;
2025
B
770
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Dénominationsferme
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Appellationsferme du Tomhof
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Destinationsferme, maison
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Parties constituantes non étudiéeshangar agricole
La date précise de construction de la ferme du Tomhof n’est pas connue. Toutefois, une pierre gravée "1803" intégrée dans le pignon du logis principal atteste de l’existence du bâtiment à cette époque. L’ensemble figure sur le cadastre consulaire de 1805, où il apparaît déjà structuré autour d’une cour agricole, avec plusieurs bâtiments implantés de manière assez semblable à la configuration actuelle.
Deux photographies, datées de 1974 et conservées au Comité Flamand de France (ill.), permettent d’observer certains éléments aujourd’hui toujours en place : l’ancien abreuvoir, alors encore en eau, situé à l’entrée de la propriété. La dépendance ornementée d’un symbole religieux en brique jaune, toujours visible à proximité de l’entrée, et le logis principal, alors identifiable par ses quatre baies en façade, confirmant sa forme de longère traditionnelle.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 19e siècle , porte la date
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Dates
- 1803, porte la date
Implantée à l’écart du bourg d’Ochtezeele, en bordure de la route départementale D26 sur un léger promontoire topographique appelé localement "le Tom", la ferme dite du Tomhof constitue un vaste ensemble agricole structuré autour d’une vaste cour. Accessible par une large allée gravillonnée, elle est fermée à la route par un portail en fer.
L’organisation générale associe plusieurs bâtiments à usage d’habitation et d’exploitation, répartis sur une parcelle étendue.
Un ancien abreuvoir
Directement situé à l’entrée, cet ancien bassin de captation des eaux de pluie servait à l’abreuvement du bétail. Il est aujourd’hui partiellement comblé et végétalisé.
Première dépendance (bâtiment à symbole religieux)
Adossé au nord de l’abreuvoir, ce bâtiment rectangulaire orienté nord-sud présente un pignon sud orné d’un symbole en forme de croix en brique jaune et terminé dans sa partie supérieure par une niche maçonnée contenant une statue de la Vierge Marie. Des fers d’ancrage de forme ovale et décorés d’un motif végétal renforcent l’ornementation.
La façade sur cour (orientée à l’est) est percée d’une large porte en bois à seuil en pierre bleue, encadrée de deux baies carrées hautes. La toiture à deux pans, sans cheminée, est couverte de tuiles mécaniques. Détail singulier : l’angle sud-est du bâtiment présente une forme arrondie.
Le logis principal
Situé à l’ouest de la cour, le logis adopte un plan en T, avec un corps de longère orienté est-ouest et une extension d’habitation nord-sud (non étudiée). La maçonnerie en brique rouge dispose d’un soubassement en béton enduit côté cour.
Le pignon est, découvert et saillant, est tourné vers la cour. Il comporte une ouverture basse vers une cave, deux fenêtres rectangulaires, et une baie sous comble.
Le pignon ouest, visible depuis la rue, est découvert et saillant, percé de deux baies en arc surbaissé à encadrement en brique rouge et jaune en alternance (dont une rebouchée), ainsi que d’une petite ouverture verticale (de type meurtrière) comblée. Il porte une pierre sculptée avec la date "1803" et des motifs floraux gravés.
Un appentis latéral couvert de tuile mécanique s’adosse à la partie inférieure ce pignon. Deux baies aveugles avec les mêmes motifs décoratifs de briques sont implantées en rez-de-chaussée.
La façade nord, partiellement visible depuis la voie, présente une entrée de cave, deux fenêtres à arc surbaissé, et deux motifs en forme de "8" en brique jaune.
La toiture à deux pans, en tuile mécanique, est ponctuée de trois souches de cheminées (une sur chaque pignon, l'autre en position centrale).
Deuxième dépendance (adossée au logis)
Implantée dans le prolongement nord du logis, cette dépendance participe à la formation d’une arrière-cour.
La façade donnant sur la grande cour de ferme présente une maçonnerie en brique percée de trois accès : une porte coulissante métallique encadrée de deux portes piétonnes.
Le pignon sud, donnant sur une petite arrière-cour, présente une porte et une fenêtre au rez-de-chaussée, une baie rectangulaire sous comble, et une niche maçonnée vide au sommet. Deux fers d’ancrage en forme de roue de wagon complètent l’ornementation.
La toiture à deux versants, en tuile mécanique, est surmontée d’une souche de cheminée en brique sur le pignon découvert.
L'ensemble est complété par de longs bâtiment à vocation agricole en brique et béton, ainsi que des hangars à structure et façades métalliques.
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Murs
- brique
- béton
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Toitstuile mécanique
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Plansplan rectangulaire régulier
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Étages1 étage carré, étage de comble
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Couvertures
- toit à deux pans pignon découvert
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Typologieswambergue ou pignon flamand (1er quart 19e siècle)
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Comité Flamand de France
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Comité Flamand de France
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Documents d'archives
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COMITE FLAMAND DE FRANCE. [non coté]. [Album de photographies en noir et blanc]. Hazebrouck : [ca 1970].
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France (2023).
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France (2023).