Dossier d’œuvre architecture IA60002059 | Réalisé par
Fournier Bertrand
Fournier Bertrand

Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France

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  • patrimoine industriel, arrondissement de Beauvais
Cité ouvrière du Moulin de Rochy
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté d'agglomération du Beauvaisis - Nivillers
  • Commune Rochy-Condé
  • Adresse 2 à 14 cité du Moulin
  • Cadastre 1986 C 534, 582, 566, 567, 572, 573, 574, 575, 576, 577, 578, 579, 581

L'ensemble des sept logements réservé au personnel de la minoterie a été construit dans les années 1870, en même temps que les principaux bâtiments de production et que le logement patronal. Ils étaient directement reliés à la minoterie par un pont qui enjambait la rivière du Thérain, en prolongement du chemin de servitude actuel, débouchant anciennement sur l'entrée principale de l'usine. Le loyer moyen de ces maisons était, à la fin du 19e siècle, de 120 francs. Entre 1935 et 1940, ces logements ont été revendus à plusieurs particuliers. Dans les années 1960, certains d'entre eux ont aménagé les combles qu'ils ont éclairés de lucarnes de toit en chiens-assis et chaque logement a été cloturé à l'avant par un muret délimitant une petite cour. Actuellement seul le logement du 14 cité du Moulin a conservé ses dispositions originelles.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle, 3e quart 20e siècle

La cité ouvrière dépendant de la minoterie forme un ensemble de sept logements contigus, en brique, couvert d'un toit à longs pans en tuile mécanique et pignons couverts. Chaque logement est en rez-de-chaussée surélevé, sur cave, avec comble. Il possède une façade sur rue de 6,50 m de large. Selon les dispositions primitives rapportées à la fin du 19e siècle, la distribution intérieure comprend un sous-sol à deux compartiments, dont l'un est à usage de buanderie ou de cuisine, et l'autre à usage de cave et de bûcher. Le rez-de-chaussée est surélevé d'1,50 m, pour pallier aux risques éventuels d'inondations liées aux crues de la rivière du Thérain. Il est accessible par un escalier extérieur maçonné de huit marches. L'intérieur se compose de quatre pièces : salle commune ou salle à manger, cabinet sur le devant, deux chambres sur le derrière. Parfois, le cabinet a disparu afin d'agrandir l'espace commun. Le grenier était accessible au moyen d'une échelle placée dans le cabinet, et d'une trappe faite dans le plafond. Aujourd'hui, la plupart des greniers ont été aménagés, obligeant à percer la toiture de lucarnes de toit, dites en chien-assis. Chaque maison était précédée d'un petit jardin de 50 centiares séparé pour chaque locataire d'un muret. L'exiguïté de ces parcelles excluait cependant toute culture potagère ou fruitière. Aujourd'hui, ces jardins ont laissé place à une petite cour privative. A l'origine, cette cité était alimentée en eau au moyen d'un puits collectif surmonté d'une pompe, au milieu de la cité. L'évacuation des eaux usées s'effectuait directement dans la rivière.

  • Murs
    • brique
    • enduit
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • BAUDRAN, G. Petits logements et habitations à bons marché du département de l'Oise : moyens pratiques d'améliorer les petits logements. Paris : Firmin-Didot & Cie, 1898.

    p. 41-44
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Fournier Bertrand
Fournier Bertrand

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