Dossier d’œuvre architecture IA80011048 | Réalisé par
Montauban Suzelle (Rédacteur)
Montauban Suzelle

Chercheuse associée à l'inventaire pour l'étude du pays d'art et d'histoire Ponthieu baie de Somme. (2023-2026)

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Fournier Bertrand (Rédacteur)
Fournier Bertrand

Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France

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Abelé Céline (Rédacteur)
Abelé Céline

Cheffe de projet du Pays d'art et d'histoire Ponthieu baie de Somme

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  • inventaire topographique, Pays d'art et d'histoire Ponthieu-baie de Somme
Demeure du comte de Freytag, puis Allart, dit Château de Caours
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Baie de Somme - Trois Vallées

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté d'agglomération de la Baie de Somme - Abbeville
  • Commune Caours
  • Adresse 8 rue des Prés
  • Cadastre 2024 AC 11 à 18
  • Dénominations
    demeure
  • Appellations
    dit Château de Caours, comte de Freytag, Allart
  • Parties constituantes non étudiées
    ferme, pigeonnier, communs, poulailler, grange, bibliothèque, canal de jardin, jardin

Le comte de Freytag (1803-1864) fait édifier une demeure de villégiature à Caours en 1836. Il est issu de l’aristocratie locale par sa mère, Madeleine Françoise Tillette de Buigny (famille originaire de Buigny-Saint-Maclou). Il participe à la vie politique du territoire en occupant les postes de maire d’Abbeville puis de Caours, de 1858 à 1861. Il fait construire dans le village ce qui peut s’apparenter à une "folie", composée d’une demeure principale, de bâtiments annexes, et d’une ferme. Le terrain sur lequel s'implantent ces nouvelles constructions est composé de pâtures et de prés, bordés de la rivière du Drucat au sud et de celle du Scardon à l’est. Deux bâtiments agricoles sont déjà présents à l’emplacement de la nouvelle ferme. Ils sont représentés sur le plan par masses de culture de 1807 (AD Somme ; 3 P 903), puis sur le plan de cadastre napoléonien en 1820 (AD Somme ; 3 P 171/4). 

La "folie" et ses annexes sont construites dans un style anglo-normand, caractérisé par l'utilisation du pans de bois apparent, et des toits pentus débordants. La demeure principale est un édifice de plan rectangulaire, en rez-de-chaussée, d'environ 12 m de long pour 5 m de large. À l’intérieur, le plafond à caissons est composé de sculptures de têtes de divers animaux. Un second édifice, construit au nord-est, à une quinzaine de mètres de la demeure, aurait abrité les cuisines, ainsi indépendantes du lieu de vie et de réception. Un troisième, au sud-est, accueillait la salle d’eau. Une bibliothèque a également été construite plus au nord dans le parc ainsi qu'une serre à l’est, proche de la rue de la Cressonnière (anciennement Grande Rue). Les bâtiments de la ferme, qui se situent à l’entrée de la parcelle au sud-est de la folie, semblent, par leur style, avoir été construits en même temps que la première demeure. L’organisation éclatée des bâtiments par fonction, l’aspect artificiel faussement pittoresque du site et l'adoption du style anglo-normand de l’ensemble rappellent l'esprit du hameau de la Reine, construit à Versailles en 1782-1783 pour Marie-Antoinette. Cette inspiration de hameau rural se composait d’un étang artificiel, de douze chaumières à pans de bois et d’une ferme. Un demi siècle après, le comte de Freytag fait ainsi bâtir sa demeure de villégiature dans un esprit similaire, répartissant les espaces de vie aux fonctions bien spécifiques et entourant l'ensemble d'un parc traversé par un canal artificiel qui se jette dans la Drucat. La ferme, intégrée à l'espace de villégiature, permettait une certaine autonomie.

Plusieurs éléments de réutilisation sont employés dans la construction des édifices et dans le parc. Les pannes sablières de la demeure principale et les blochets sculptés de têtes grimaçantes, que l'on peut rapprocher par leur style de ceux de l'église de Vieulaines (IA80010958) à Fontaine-sur-Somme et datés de la fin du XVIe siècle permettent de confirmer la datation ancienne avancée par l'historien local Louis Flandrin (1947). Pour autant, aucun élément ne permet de connaître la provenance de ces blochets sculptés. Dans le même esprit, une cheminée en grès à colonnettes cannelées, située dans le chalet au nord du château, porte la date de 1587 ainsi que des armoiries non identifiées. Enfin, une croix en pierre, implantée dans le parc de la propriété porte les inscriptions "CY GISSENT JEAN CARETTE DÉCÉDÉ LE 10 NOVEMBRE 1670 / CHARLOTTE CAGNARD SON ÉPOUSE DÉCÉDÉE 2 NOVEMBRE 1670". Oswald Macqueron a représenté la croix ainsi que l’écusson sculpté sur la cheminée dans deux aquarelles peintes d’après nature le 13 avril 1868 (ill.), et confirme que ces éléments semblent avoir été amenés par le comte de Freytag sans que nous puissions en connaître l’origine.

Au cours du troisième quart du XIXe siècle, l’aquarelliste représente également diverses constructions édifiées par le premier propriétaire, dont la demeure principale, ainsi que le bâtiment qui aurait servi de cuisine ou encore une tourelle néo-gothique en brique qui n’existe plus aujourd’hui.

L’édifice change ensuite de propriétaire, peut-être à la mort du comte en 1864. Il passe alors à la famille Manessier. La matrice des propriétés foncières indique que des travaux d’agrandissement sont alors entrepris sur la ferme à cette date par Abdon Manessier (AD Somme ; 3 P 171/4). En 1868, le propriétaire mentionné par Oswald Macqueron dans l’une de ses aquarelles est M. Allart-Manessier, les deux familles s’étant unies par le mariage de Claudine Manessier (fille de Henri Abdon Manessier), et Alexandre Allart, notaire à Maison-Ponthieu.

En 1875, la deuxième partie de la demeure est construite par leur fils, Dejassy Allart. Le nouvel édifice, plus fonctionnel, complète la folie. La date est portée au-dessus de la porte d’entrée et le nom du propriétaire est sculpté sur un écusson sur l’avant-corps de la façade sud. Cette construction, bâtie sur un étage est reliée au sud de la première demeure. Le recensement de la population de 1881 indique que Dejassy Allart, désigné comme cultivateur, est bien propriétaire du lieu et qu'il y vit avec avec sa femme, Victoire Macqueron, son fils et quatre domestiques. La demeure est peinte par Oswald Macqueron d’après nature le 2 mai 1887. Cette aquarelle permet de constater que le toit de chaume de la première demeure de Freytag a été remplacé par de l’ardoise. À cette date, la propriété appartient à M. Dercourt, ancien négociant à Abbeville. En 1901, elle est rachetée par Louis Flandrin, cultivateur à Caours.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la propriété est occupée par les Allemands qui causent d'importants dégâts en 1944, avec notamment l’explosion de mines (AD Somme ; 1275 W 103). La demeure principale n’est pas touchée, mais la volière ainsi qu’un bâtiment agricole qui abritait une étable, une écurie et un espace de remisage sont détruits. Seul le bâtiment agricole est reconstruit en 1949 (date portée sur sa façade) par l’architecte abbevillois, Roger Pachot. Le dossier de reconstruction (AD Somme ; 1275 W 103) atteste en 1951 que "l'écurie de la ferme de Monsieur Louis Flandrin à Caours est totalement reconstruite et occupée, [et que] d’autre part, de nombreuses réparations restent à exécuter dans l’ensemble de la propriété et une réquisition permettrait de continuer activement ces travaux" .

Au moment de l'étude, la propriété appartient toujours à la famille Flandrin, qui a transformé un des "chalets" au nord du château en gîte.

La demeure est située au nord du village de Caours, sur la rue qui mène vers Drucat et Millencourt-en-Ponthieu. Elle est implantée au centre d’un grand parc arboré d’environ 3 ha, dans lequel un cours d’eau artificiel a été aménagé. La parcelle est délimitée sur la rue par un grand mur en brique. L’entrée en demi-cercle est marquée par quatre piliers. Elle ouvre sur une grande allée qui traverse la ferme, puis amène à la demeure par un pont qui enjambe le cours d’eau.

L'ensemble comprend la demeure proprement dite, autour de laquelle sont répartis plusieurs bâtiments annexes, ainsi qu'une ferme comprenant elle-même son habitation et plusieurs bâtiments agricoles, tels que les étables, granges, bûcher et pigeonnier.

La demeure et ses annexes

La demeure, appelée "le Château de Caours", est composée de deux corps de bâtiments d'époque et de nature très différente. Le premier est construit pour le comte de la Freytag et le second, accolé au premier, est bâti pour Dejassy Allart.

Le château de Freytag

Le relais du comte de Freytag est de plan rectangulaire. Il se termine au nord par une terrasse couverte en demi-cercle. L’édifice, en pans de bois apparent et silex sur un soubassement en brique, présente une élévation en rez-de-chaussée marquée par le contraste des matériaux et leur mise en œuvre. Ses façades longitudinales sont percées de cinq fenêtres en plein cintre et quatre lucarnes, complétées d'une cinquième lucarne qui éclaire les combles par la croupe du côté nord. Les deux portes d’accès se situent sur le mur-pignon nord, sous le porche. La maison est couverte par un toit en ardoise à longs pans étendu au nord par une croupe ronde supportée par cinq colonnes en bois. Des lambrequins ornent les lucarnes et la partie inférieure du toit, tandis qu’une crête de faîtage décore le toit. Un des éléments décoratifs les plus remarquables de cette demeure est la panne sablière sculptée des élévations est et ouest, ornée d’une frise sculptée : une branche autour de laquelle s’enroulent un ruban, des décors de feuilles, et un monstre à l'une des extrémités. Des consoles sculptées sont disposées sur la panne. Elles sont ornées de dix visages humains grimaçants, sculptés sur des consoles de manière relativement rustique. À l’intérieur, le rez-de-chaussée accueille deux salons en enfilade et l’étage sous combles, des chambres.

Le château Allart

Le relais de chasse de Freytag est complété au sud par la demeure beaucoup plus imposante construite sous Dejassy Allart. Il est accolé au sud du premier. Ce bâtiment, qui dispose d’un étage carré et de combles, se distingue par la présence de deux tourelles coiffées en poivrières. Elles flanquent le premier édifice et assurent une liaison harmonieuse entre les deux volumes. De plan rectangulaire avec des angles à pans coupés, l’ouvrage est construit en maçonnerie de briques. La façade sud est rythmée par un ordonnancement en cinq travées. La travée centrale, mise en valeur par un avant-corps légèrement saillant, s’élève sur un niveau supplémentaire. L’utilisation de briques plus rouges pour les chaînages d’angle, la corniche et les encadrements de baies renforce l’animation de cette façade, tandis que plusieurs éléments en pierre accentuent la prééminence de la travée centrale. L’agrafe de l’entrée principale se distingue par un décor sculpté figurant un mascaron à tête de satyre, encadré par une frise aux motifs végétaux : feuilles de vigne, grappes de raisin et escargots. Ces ornements reposent sur de petites figures de dragons placées de part et d’autre de l’ouverture. De la bouche du satyre émerge une grappe de fruits, et, au-dessus de ces bas-reliefs, est sculptée la date de 1875. Au premier étage, la clé d’arc de la baie centrale reprend le motif du mascaron, surmonté d’un fronton triangulaire en pierre calcaire. Au-dessus du fronton, un écusson sculpté porte le nom du propriétaire, “Dejassy Allart” , encadré de grappes de fruits.

Les toitures sont ornementées par des crêtes et des épis de faîtage. Au niveau des maçonneries, une frise de denticules décore la corniche. 

À l’intérieur, le vestibule central dessert sur un salon à droite et la cuisine ainsi que la salle à manger attenante à gauche. Au fond, l’escalier logé dans la tourelle de gauche permet de desservir les chambres et salles de bains situées à l’étage. Les combles accueillent un grenier.

L’annexe “salle d’eau”

Au sud, construit en bord du cours d’eau, un petit bâtiment annexe accueillait autrefois une salle d’eau. Il est construit en brique. Une porte ouvre au nord, et une seconde à l’est accessible grâce à un escalier. L’édifice est couvert par un toit à longs pans et demi-croupe, orné par des lambrequins.

L’annexe du "petit chalet"

Construit à proximité, au nord-est de la demeure, le bâtiment annexe, qui aurait autrefois servi de cuisine et/ou de lingerie, accueille aujourd’hui un gîte. L’édifice de plan rectangulaire possède une forme particulière car les pignons de son étage supérieur sont construits en encorbellement. Il est édifié en brique au rez-de-chaussée et en pans de bois avec remplissage de brique à l’étage. L’élévation est peinte en beige en laissant les poutres apparentes, rappelant la couleur du torchis, et le soubassement est peint en marron. Une partie de l’élévation (au-dessus du soubassement) ainsi que le dessous de l’appui de certaines ouvertures sont en pans de bois et remplissage de silex. Neuf fenêtres sont percées au rez-de-chaussée et trois à l’étage, dont deux au niveau des pignons. La porte est aménagée au sud du bâtiment. Le toit en ardoise est à longs pans et demi-croupes.

L’annexe bibliothèque

Le bâtiment annexe de la bibliothèque est construit dans le parc, à une cinquantaine de mètres au nord de la demeure. De plan carré, l’édifice est en brique. Il est couvert par un toit à longs pans et pignons couverts. Un large débordement des deux pans est soutenu au sud par quatre colonnes, ce qui permet de créer un abri ouvert.

La serre

La serre est située au nord-est de la demeure, proche de la rue de la Cressonnière qui relie Caours à Drucat. Elle est construite en brique, de grandes fenêtres sont percées sur sa façade sud-ouest, favorisant un apport lumineux optimal. L’ensemble est couvert par un toit en ardoise à longs pans et pignons couverts.

Les bâtiments de la ferme

La première partie des bâtiments de la ferme s’organise autour d’une petite cour, fermée par une clôture et un portail en bois situé au nord de l’allée. Au sud de cette même allée, une deuxième cour accueille les autres bâtiments agricoles. Elle est également fermée par une clôture et un portail encadré de deux piliers de brique. À l’intérieur de cette cour, un petit bassin d’eau sert d’abreuvoir. À l’ouest s’étend un long bûcher d’environ 40 m. Un garage, qui servait anciennement d’écurie, est construit à l’ouest de ce bûcher.

L’habitation du fermier

La maison du fermier est implantée le long de la rue des Prés, clôturant la petite cour à l’est. De plan rectangulaire, l’édifice est construit en pans de bois et brique. L'entrée principale est aménagée sur le pignon sud, ouvrant directement sur l’allée d'accès, tandis qu'une seconde porte permet une communication avec la cour. Les ouvertures du rez-de-chaussée sont de dimensions modestes, et de forme carrée, tandis que celles de l’étage présentent des dimensions plus importantes. Un balcon est aménagé au premier étage du pignon sud, bénéficiant d'un large débord de la toiture en ardoise, à longs pans et pignons couverts. Le mur pignon sud est orné de lambrequins et d'une statue en bois représentant un personnage féminin, située au niveau du balcon.

Les porcheries

Autour de la petite cour sont implantés trois étables à cochons. Elles sont construites en brique et percées de portes basses fermées par des grilles en métal. Elles sont couvertes par des toits à longs pans et pignons couverts. Le toit à égouts retroussés est orné de lambrequins.

Les étables et les granges

La cour est fermée au nord par un grand bâtiment agricole qui servait d’étable et d’espace de stockage. Il est construit en parpaing de brique. Deux portes, deux fenêtres et une grande porte charretière ouvrent sur la cour. Il est couvert par un toit à longs pans et pignons couverts. La date de 1949 est inscrite sur le linteau unique des ouvertures.

Le pigeonnier

Le pigeonnier, situé dans l'angle sud-ouest, est le dernier bâtiment de cette petite cour enherbée. Son rez-de-chaussée est aménagé en poulailler. L’édifice, construit en pans de bois et brique, est percé de petites ouvertures à l’étage. Il est couvert d'une toiture à longs pans et pignons couverts, largement débordant sur les pignons, et agrémenté de lambrequins, qui apportent une touche décorative à la structure.

La grange

Au sud du chemin d'accès, dans la seconde cour, se dresse une haute grange en bois. Elle possède une morphologie particulière provoquée par un important contre-fruit de la moitié inférieure des murs. Afin d’optimiser l’espace de stockage sur toute la hauteur de l'édifice, trois gerbières sont aménagées sur l’élévation nord. La grange est couverte par une haute toiture en ardoise à longs pans et croupes, dont le débordement prononcé devait assurer une protection efficace contre les intempéries, notamment pour l’accès aux gerbières.

L'atelier

Dans la seconde cour, un bâtiment, qui servait d’étable à moutons et d’espace de stockage, accueille aujourd’hui un atelier. Il est construit en bois sur un soubassement en brique. Son toit à longs pans et à croupes est complété là aussi par un large débordement situé devant l’entrée pour créer un porche.

La crémerie

La crémerie est construite entre l’atelier et l’allée. C’est un petit bâtiment de plan carré construit en silex, dont les encadrements d'ouvertures, les chaînages d’angle et la corniche sont en brique. Il est couvert par un toit en pavillon orné d’un épi de faîtage.

L'ancienne écurie

Situé à l’ouest des autres bâtiments de la ferme, en direction du château, un édifice abritait autrefois les écuries. De plan rectangulaire, il est composé d'un corps central flanqué, à l'est et à l'ouest, de garages construits en appentis. L’ensemble est édifié en pans de bois apparents et brique. L'accès principal est assuré par trois grandes portes charretières. Une fenêtre en plein cintre, aménagée sur le pignon nord, apporte de la luminosité à l’intérieur. Le bâtiment est couvert par une toiture à longs pans avec pignons couverts, tandis que les garages sont protégés par des toits en appentis.

  • Murs
    • brique
    • torchis pan de bois
    • silex
  • Toits
    ardoise, tuile
  • Étages
    sous-sol, en rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
    • pignon couvert
  • Techniques
    • sculpture
    • menuiserie
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Grande demeure du XIXe siècle. L'ensemble est bien conservé et possède une cohérence dans l'architecture des différentes constructions.

Le service de l'Inventaire du patrimoine culturel de la Région Hauts-de-France et le Syndicat mixte Baie de Somme - Trois Vallées remercient monsieur et madame Flandrin, propriétaires, pour leur disponibilité et leur accueil.

Documents d'archives

  • AD Somme. Série O ; Sous-série 99 O : 3 P 903. Plan par masses de culture. 1807.

  • AD Somme. Série P ; Sous-série 3 P : 3 P 171/4. Matrice des propriétés foncières, Caours. 1828-1914.

  • AD Somme. Série W ; Sous-série 1275 W : 1275 W 103. Dommages de guerre, exploitations agricoles, M. Flandrin Louis à Caours. Après 1945.

Bibliographie

  • FLANDRIN, Louis. Un village du Ponthieu : Caours-L'Heure. Abbeville : Imprimerie Leclerc, 1947.

    [réédition : 1994].

Documents figurés

  • Emplacement de la demeure, plan parcellaire, dit cadastre napoléonien, section C, 1820 (AD Somme ; 3 P 1310/5).

  • Chalets, kiosques, volière etc. dans la propriété de M. de Freitag à Caux, par Oswald Macqueron, aquarelle d'après nature, [s.d.] (AC Abbeville ; B800016201 AB N034).

  • Croix en pierre et armoirie sur une cheminée en pierre, à Caours, par Oswald Macqueron, gravure d'après nature, 13 avril 1868 (AC Abbeville ; B800016201 AB N030).

  • Château de Caours, par Oswald Macqueron, aquarelle d'après nature, 2 mai 1887 (AC Abbeville ; B800016201 AB N033).

  • Plan d'ensemble du domaine, dressé par l'architecte Roger Pachot, [s.d.] (AD Somme, 1275 W 103).

  • Plan et élévation de la demeure, dressé par l'architecte Roger Pachot, [s.d.] (AD Somme, 1275 W 103).

  • Plan, élévation, coupe de la bibliothèque, dressé par l'architecte Roger Pachot, [s.d.] (AD Somme, 1275 W 103).

  • Plan, élévation, coupe de la lingerie, dressé par l'architecte Roger Pachot, [s.d.] (AD Somme, 1275 W 103).

  • Plan, élévation, coupe de la cave ou salle de bains, dressé par l'architecte Roger Pachot, [s.d.] (AD Somme, 1275 W 103).

  • Plan, élévation, coupe de la volière, dressé par l'architecte Roger Pachot, [s.d.] (AD Somme, 1275 W 103).

  • Plan, élévation, coupe du garage, ancienne écurie, dressé par l'architecte Roger Pachot, [s.d.] (AD Somme, 1275 W 103).

  • Plan, élévation, coupe du bucher, dressé par l'architecte Roger Pachot, [s.d.] (AD Somme, 1275 W 103).

  • Plan, élévation, coupe de la grange, dressé par l'architecte Roger Pachot, [s.d.] (AD Somme, 1275 W 103).

  • Plan, élévation, coupe du hangar, dressé par l'architecte Roger Pachot, [s.d.] (AD Somme, 1275 W 103).

  • Plan, élévation, coupe de la crèmerie, dressé par l'architecte Roger Pachot, [s.d.] (AD Somme, 1275 W 103).

  • Plan, coupe et élévation du colombier, dressé par l'architecte Roger Pachot, [s.d.] (AD Somme, 1275 W 103).

  • Plan, élévation, coupe de la première étable à porcs, dressé par l'architecte Roger Pachot, [s.d.] (AD Somme, 1275 W 103).

  • Plan, élévation, coupe de la deuxième étable à porcs, dressé par l'architecte Roger Pachot, [s.d.] (AD Somme, 1275 W 103).

  • Plan, élévation, coupe de la troisième étable à porcs, dressé par l'architecte Roger Pachot, [s.d.] (AD Somme, 1275 W 103).

  • Plan, élévation, coupe de l'habitation du fermier, dressé par l'architecte Roger Pachot, [s.d.] (AD Somme, 1275 W 103).

  • Plan, élévation, coupe d'un appentis, dressé par l'architecte Roger Pachot, [s.d.] (AD Somme, 1275 W 103).

  • Plan, élévation, coupe du cellier, dressé par l'architecte Roger Pachot, [s.d.] (AD Somme, 1275 W 103).

  • Plan, élévation, coupe de la serre, dressé par l'architecte Roger Pachot, [s.d.] (AD Somme, 1275 W 103).

Date(s) d'enquête : 2024; Date(s) de rédaction : 2024
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Syndicat mixte Baie de Somme - Trois Vallées
Montauban Suzelle
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