Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
Cheffe de projet du Pays d'art et d'histoire Ponthieu baie de Somme
- inventaire topographique, Pays d'art et d'histoire Ponthieu-baie de Somme
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Lefébure ThierryLefébure Thierry
Photographe au Service régional de l'Inventaire des Hauts-de-France (2023).
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Baie de Somme - Trois Vallées
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération de la Baie de Somme - Abbeville
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Commune
Caours
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Dénominationsvillage
Histoire du village et de son hameau
Sites et découvertes archéologiques
Un site archéologique datant de la période interglaciaire dite de l'Éémien (il y a 122 000 ans) a été découvert à Caours dans les années 2000. Les fouilles ont débuté en 2003 et sont toujours en cours (2024). Une séquence de tuf calcaire extrêmement bien préservée sur 3 à 4 m d’épaisseur et quelques milliers de m2, témoigne des traces de paysage du dernier interglaciaire mais surtout de plusieurs campements occupés temporairement par l'Homme de Néandertal. Il s'agit en effet d'un site d'ancienne boucherie pour le dépeçage de la viande : plusieurs types d’ossements (cerf, auroch, chevreuil, rhinocéros de prairie, éléphant de prairie, sanglier) et des silex taillés y ont été trouvés. Ce site présente un intérêt majeur car il atteste de l’occupation de la vallée du Scardon et du Drucat par l’Homme de Néandertal en période interglaciaire. Il a permis ainsi d'apporter de nouvelles connaissances sur l'Homme de Néandertal à l'échelle européenne : jusqu'alors considéré présent en Europe uniquement lors des périodes glaciaires, le site archéologique de Caours démontre qu'il a su s'adapter aux changements climatiques et qu'il vivait de manière temporaire dans la vallée de la Somme durant la période interglaciaire.
D'autres découvertes archéologiques, faites au cours des XIXe et XXe siècles, laissent supposer une occupation humaine à l'époque gallo-romaine et mérovingienne. En 1864, une pointe de lance aurait été découverte près d’ossements humains dans les tourbières du lieu-dit "de l’Ermitage" : elle pourrait dater du début du Bronze final. Au lieu-dit "de la Remise", la découverte de nombreux tessons gaulois du Ier siècle a permis de mettre au jour une ferme indigène ainsi qu’une villa gallo-romaine. En 1961, un sarcophage en pierre calcaire est trouvé dans une pâture de la commune. Dans les années 1960 et 1970, lors de ses prospections aériennes, Roger Agache a repéré des traces de plusieurs enclos, fosses et fossés sur les coteaux du village, ainsi qu’une villa et une ferme indigène.
En 1840, à l'intersection entre la rue des Près et la rue de la Cressonnière, au nord du village, le déracinement d’un arbre a permis de mettre au jour des objets provenant d’une nécropole mérovingienne. Les céramiques trouvées ont été données au musée Boucher de Perthes d'Abbeville. De nouvelles découvertes sont faites sur ce site entre 1862 et 1866, puis en 1940 lors du creusement de tranchées par des soldats du 95e RI. Au total, 26 sépultures ont été recensées dans le cimetière mérovingien par Louis Flandrin, propriétaire du château de Caours (IA80011048) et maire de la commune à cette époque. Ces dernières dateraient des Ve, VIe et VIIe siècles.
Deux villages distincts à l'origine de Caours et de L’Heure
La première mention du village remonterait à 636 sous le nom de Cortaneum (Ledieu, 1880). En 1129, le village est cité dans le testament de Robert de la Ferté-lès-Riquier sous le nom de Carthrium, puis en 1138 sous le nom de Cahors. La première mention de Caours date de 1222. Le village est appelé Caux à partir de 1616 (Garnier, 1867-1878). Au XIXe siècle, la commune est nommée Caours, Caours-des-Prés, ou encore Caux. Le 11 novembre 1872, la commune émet le souhait de changer le nom de Caours pour s’appeler définitivement Caux. Cette demande ne semble pas aboutir.
Le hameau de L’Heure est mentionné pour la première fois sous le nom de Loaroe (Garnier, 1867-1878) en 1134 dans une charte établie en faveur du prieuré de Biencourt.
La seigneurie des deux villages et leur réunification
La seigneurie de Caux apparait dans les sources à partir du début du XIVe siècle, où elle est tenue par Robert de Canaple. Elle passe ensuite à Pierre Lenganeur, écuyer, huissier d’armes du roi, lieutenant du capitaine d’Abbeville et mayeur d’Abbeville, qui est mentionné "seigneur de Caux" en 1390 (de Belleval, 1870). Au début du XVe siècle, la seigneurie passe dans la famille Le Ver, par le mariage d'Agnès Lenganeur, fille de Pierre Lenganeur, avec Thomas le Ver. La famille va alors rester à la tête de la seigneurie de Caux jusqu'en 1741, avant de revenir à la famille Heuzé par le mariage à cette date de Marie-Emmanuelle le Ver et Henry-Joseph Heuzé (de Belleval, 1862). À l'époque, le domaine seigneurial consiste "en un château et 30 journaux d'enclos, 990 journaux de terres, 36 de bois, 16 de prés, 8 de pâturages, un moulin à eau et un moulin à tan et 400 livres de censives. Elle valait 9 000 livres de rente." (de Belleval, 1870).
Le château (IA80011052) cité par Belleval était attesté au XVe siècle, à l'époque où Thomas Le Ver en était propriétaire. Ce manoir - ou maison seigneuriale -, aurait été détruit au XVIIIe siècle (Prarond, 1861). Au milieu du XIXe siècle, seuls quelques vestiges subsistaient, dessinés par Oswald Macqueron en 1851 (Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville ; AB N035).
La seigneurie de L’Heure consistait en "une maison avec un enclos de 12 journaux, 120 journaux de terre, 40 de prés, 4 étangs et 123 livres 17 sols de censives" (de Belleval, 1870). Elle semblait divisée en deux fiefs nobles, le premier relevait de Ponches coté Ponthieu et le second de la Châtellenie de la Broye (note de Dom Grenier rapportée par Flandrin, 1947). Mathieu de la Vacquerie, chevalier, est connu pour être seigneur de L'Heure en 1260 (de Belleval, 1870). Il aurait vendu son domaine en 1264 à la famille d’Auxi, avant que d'autres propriétaires se succèdent à sa tête jusqu’à la famille de Monchy en 1473. C'est à cette famille qu'est généralement attribuée la construction du manoir seigneurial de L'Heure (IA80011058) au cours du XVIe siècle, peut-être à la suite de l'incendie du village par le duc de Savoie en 1554. Leur participation est également confirmée pour la reconstruction partielle de l'église (IA80011057), par la présence de leurs armoiries sur les blochets de la nef.
La famille de Milleville qui est propriétaire du domaine de L'Heure au début du XVIIe siècle, et apparentée à celle de Warluzel par le mariage de Marie de Milleville et de Charles de Warluzel, fait montre d'investissements importants au manoir (IA80011058) et à l'église (IA80011057). Plusieurs autres familles se succèdent par la suite à la tête de la seigneurie, jusqu'à la famille Le Fournier, marquisat de Wargemont, dernier seigneur du lieu.
Enfin, la vicomté des Prés constituait une seigneurie indépendante qui fut rattachée à Caours en 1784 (Flandrin, 1947). L’ancien village de L’Heure semble, quant à lui, avoir été rattaché à Caours en 1790 (Seydoux, 2003). Au contraire, Neufmoulin -alors appelé Offinicourt-, qui dépendait de Caours, devient un village indépendant en 1795. Il est toutefois toujours rattaché à Caours pour le culte.
Conflits et destructions
Situés dans la zone intense des conflits où de nombreux villages ont été incendiés durant la guerre de Cent Ans, il est vraisemblable que L’Heure et Caours aient subis d'importantes destructions au cours des XIVe et XVe siècles. De même, les conflits entre François Ier et Charles Quint au XVIe siècle ne semblent pas avoir épargné Caours : le village aurait été incendié par le duc de Savoie Emmanuel-Philibert, en 1554 (Flandrin, 1947).
Lors de la Première Guerre mondiale, Flandrin nous rapporte dans son ouvrage sur Caours et L’Heure des "histoires des raids allemands sur notre commune, des prisonniers trouvés dans le bois de Caux, de l’arrivée de troupes de tous pays : Anglais, Indiens, Canadiens, Australiens, Portugais, Américains". Un monument aux morts est élevé dans la commune en honneur des 7 soldats de Caours morts lors de cette guerre. L’inauguration de ce monument s'est tenue en 1920 (Flandrin, 1947).
Le village et son hameau subissent un certain nombre de dégâts lors de la Seconde Guerre mondiale. Vers 1942-1943, la ligne de chemin de fer d'Abbeville à Béthune est bombardée à L’Heure, ce qui engendre des désordres sur la couverture de l’église Notre-Dame (AD Somme ; 1272 W 375). Plusieurs édifices publics (les deux églises, la mairie et le presbytère) et des constructions privées sont également endommagés. D’après les statistiques des destructions par commune, 10 immeubles sont partiellement détruits, dont 3 habitations et 5 bâtiments agricoles (AD Somme ; 26 W 838). Les communs du château de Caours subissent également des dégâts : l' un des bâtiments agricoles doit être reconstruit (AD Somme ; 1275 W 478). En 1945, la municipalité choisit l’architecte abbevillois Maurice Merchez pour examiner les bâtiments communaux endommagés par fait de guerre.
En 2010, un avion Messerschmitt, qui s’était écrasé dans la propriété de M. Flandrin à Caours en 1942, est retrouvé.
Activités de la commune
Caours est un territoire principalement agricole. Jusqu'au XIXe siècle, la commune est habitée par des manouvriers ou des cultivateurs. D’après Louis Flandrin, on cultive, entre autres, du lin et du chanvre et on élève des moutons pour la laine.
Les moulins : En 1807, il y a quatre moulins à Caours et à L’Heure. Le premier est un moulin à vent, construit sur les coteaux au nord du village. Il a probablement été détruit avant 1820, car il ne figure plus sur le cadastre napoléonien dessiné à cette date (AD Somme ; 3 P 1310).
Le second est un moulin à blé construit au nord du Scardon (IA80011056), près de l’ancien château seigneurial. En 1820, ce moulin appartenait encore à la famille Heuzé, dernier seigneur de Caours (AD Somme ; 171/3). Deux représentations figurées, une par Delignières de Saint-Amand (fin XVIIIe, début XIXe siècle), l'autre par Oswald Macqueron (1840) (ill.) représentent ce moulin au début du XIXe siècle. Vers 1840, il est vendu au comte de Butler avec l’ancienne ferme du château et son domaine (AD Somme ; 99 S 171). Ce dernier détruit le moulin existant pour le remplacer par une minoterie en 1842. Il sert de moulin à glace au début du XXe siècle. Aujourd'hui, l'édifice est désaffecté et le site a été transformé en pisciculture.
Au lieu-dit "des Prés", il existe un moulin à Foulon dès le XVe siècle d’après Flandrin. Ce dernier est transformé en moulin à papier puis à huile (Flandrin, 1947). Un nouveau moulin à blé (IA80011054) est construit dans ce lieu-dit en 1795, à environ 100 m en aval de l’ancien moulin à huile, dont il ne reste que des vestiges au début du XIXe siècle (AD Somme, 99 S 171). L’édifice a été reconstruit au début du XXe siècle suite à un incendie (Flandrin, 1947), puis la boulangerie et la maison qui lui sont attenantes sont détruites lors de la Seconde Guerre mondiale et reconstruites en 1947 (source orale).
Le quatrième et dernier moulin à blé était situé à L’Heure. Il existait déjà au XVIIe siècle et son meunier, François Douet, mort en 1687, fut enterré dans la nef de l'église (IA80011057) où se trouve une pierre gravée à sa mémoire. Au début du XIXe siècle, le moulin appartenait à Étienne de Brocquevielle, propriétaire du manoir. Un dessin de ce moulin est conservé aux archives communales d’Abbeville, cependant l’auteur et la date sont inconnus. En 1843, l’ancien moulin est détruit par son propriétaire est remplacé par un nouveau. D’après Flandrin, c’était l'un des plus importants moulins de la région car un moteur à gaz pauvre avait été ajouté à la chute d’eau. Pendant la Première Guerre mondiale, il aurait servi de centre d’abat pour l’armée française, puis de fabrique de brouette (Flandrin, 1947). Ce moulin n’existe plus aujourd’hui.
Un cinquième moulin semble avoir été construit par Alfred de Freytag dans le parc de son château en 1854. Il aurait été démoli seulement 11 ans plus tard par M. Manessier, nouveau propriétaire du lieu.
Briqueterie : il y avait une briqueterie à L’Heure, à la sortie du hameau en direction d’Abbeville. Elle ne semble plus être en fonctionnement en 1947 (Flandrin, 1947).
Carrière : quelques carrières ont été exploitées dans la commune, où l'on extrayait du sable ou encore du calcaire (Flandrin, 1947).
La tourbe : la tourbe a été exploitée sur certaines parcelles du hameau de L’Heure, au lieu-dit de l’Ermitage. À la fin du XIXe siècle, le propriétaire Nicolas Flaman est autorisé à exploiter la tourbe contenue sur une surface de 10 ares (AD Somme, 99 S 171).
Le tissage : pendant les XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, lors de la trêve des travaux agricoles, plusieurs habitants devenaient tisserands, travaillant alors le chanvre et le lin (Flandrin, 1947). Il existait également quelques bouracaniers (fabricants de tissus de grosse laine) dans la commune au début du XIXe siècle.
Les cafés : il existait déjà un café à Caours en 1795, comme en témoigne la présence d’un cabaretier dans la commune à cette date (AD Somme, 6 M 171). Le nombre de cafés augmente au cours du XIXe siècle, avec six cafetiers qui habitent à Caours en 1881. À la fin du XIXe siècle, le café de la Halte est créé, l’édifice existe encore aujourd’hui mais il a été transformé en maison.
Le train : la ligne de chemin de fer qui relie Abbeville à Béthune est mise en service en 1871. Elle traverse L’Heure et Caours mais ne dessert aucun de ces deux lieux. En 1890, la municipalité réclame l’établissement d’une halte et la compagnie accepte à condition que le quai soit construit par la commune (AD Somme, 99 S 171). À partir de 1891, deux trains (à 11h et à 21h) s’arrêtent à la halte de Caours. Aucune gare n’est construite ; une demande est faite auprès de la Compagnie des chemins de fer pour construire un abri, mais cette demande est refusée. L’arrivée de cette halte ne semble pas avoir eu d’impact sur l’évolution de la population à Caours, mais elle a peut-être eu un impact sur le transport des productions agricoles vers la ville.
La halte aurait été endommagée au cours de la Première Guerre mondiale puis reconstruite en 1920 (Flandrin, 1947). D’autres bombardements en 1942 ou 1943 visent la ligne de chemin de fer à L’Heure. La section du train entre Abbeville et Auxi-le-Château est fermée en 1994 ; elle est transformée dans les années 2000 en voie verte : la Traverse du Ponthieu.
Histoire du bâti
Développement et structuration du village
Caours et L’Heure sont construits dans la vallée du Scardon, profitant ainsi du terrain plat qu’offre ce paysage.
Le village actuel s’est construit en lien avec le Scardon, les rues et le bâti semblent suivre la rivière. L’organisation des voies communales est restée pratiquement la même depuis 1807 (plan masses de cultures, ill.). Le village de Caours est déjà formé à cette date par deux rues parallèles au nord et au sud du Scardon reliées par des voies perpendiculaires qui traversent la rivière. Les trois ponts communaux sont déjà présents. Quelques éléments de la physionomie du village ont tout de même été modifiés. Le chemin de Caux, présent sur le plan de 1807, permettait d’avoir un accès plus direct entre Caours et L’Heure ; ce dernier a probablement été remplacé par la voie de chemin de fer construite vers 1870. Sur ce plan également, la plupart des rues et des parcelles construites semblent être délimitées par des haies.
Caours s’est développé à l’ouest du château seigneurial, dont il ne reste déjà en 1807 que la ferme (le château semble avoir été détruit au milieu du XVIIIe siècle). Cette ferme était entourée d’un bassin d’eau en forme de pentagone, formé par la Rivièrette. Au sud et à l’est du château, rien n’est bâti car ce territoire correspondait au domaine seigneurial, évoqué aujourd’hui par le lieu-dit "Terres du Domaine". Un bois occupait cet espace : ce dernier existe encore même s’il a diminué d’importance. Sur le plan de 1807, l’ancienne présence de la demeure seigneuriale est également rendue visible par la grande allée bordée d’arbres qui mène du nord au sud vers la ferme. Cette entrée, qui correspond désormais au Chemin Blanc, semble avoir été un axe privilégié de l’ancien site du château.
Le hameau de L’Heure, ancien village indépendant, s’est établi à l’est du Scardon. La rue des Prés, qui traverse le hameau entre Caours et Abbeville, semble déjà exister en 1807 (même si elle ne porte pas encore ce nom). Sur ce plan, un grand nombre de chemins annexes partent de cette rue au nord-ouest et au sud-ouest (8 chemins). Certains se regroupent, et d'autres s’étendent vers la rivière ou les côteaux, mais il ne semble pas y avoir de point convergeant ou de logique dans le développement de ce hameau. Malgré cela, la présence de l’eau semble avoir de l’importance : un cours d’eau circule depuis le pied du cimetière de l’église de L’Heure jusqu’au Scardon, en aval du moulin. Est-ce que c’est la source d’une petite rivière qui vient se jeter dans le Scardon ou un bief aménagé pour apporter l’eau jusqu’au centre du village ? Au vu du tracé de ce cours d’eau, la deuxième hypothèse est probable. Le hameau se serait donc installé à distance de la rivière pour se protéger de l’humidité et des inondations, tout en créant des aménagements qui permettaient un accès pratique à l’eau. Ce bief n’existe plus aujourd’hui.
Forme parcellaires et implantation du bâti
En 1828, il y avait 71 maisons construites à Caours et à L’Heure. À Caours, Il y avait 63 maisons en 1851, 69 en 1872, 70 en 1881 et 68 en 1906.
À Caours en 1807, le bâti était majoritairement concentré au sud du Scardon, et particulièrement sur l’actuelle rue du Haut (10 fermes et habitations dans cette rue). La rue du Sac est moins lotie qu’aujourd’hui (quatre fermes / habitations), mais l’église (IA80011044), le presbytère (IA80011046) ainsi que l’école (IA80011045) y sont déjà construits. Au nord du Scardon (rue du Pont de la Ville et rue Verte), seules 7 fermes et maisons sont implantées. Le bâti du village a beaucoup évolué au cours du XIXe siècle.
À cette période, des demeures plus imposantes sont construites dans la commune, parfois accompagnées de fermes. Tout d’abord le château de Caours (IA80011048), construit par le comte de Freytag en 1845, ou également la maison de la ferme au 7 rue du Sac (IA80011050), la maison en brique du 11 Chemin Neuf (IA80011055), ou la grande demeure à la sortie de l'Heure (IA80011060). Certaines fermes évoluent également à cette période : si elles conservent en majorité leurs implantations anciennes (ferme rue du Pont de la ville, IA80011051, ferme 5 rue du Haut, IA80011049), elles sont parfois modifiées et agrandies. Le plan de 1807 montre une succession de petites exploitations agricoles et quelques rares grandes fermes. Cette disposition est modifiée au cours du XIXe siècle : les fermes restantes de cette période sont généralement de plus grande importance.
Le hameau semble perdre des habitations dans la première moitié du XIXe siècle : il y avait environ 21 maisons à L’Heure en 1807, puis 10 en 1851. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le hameau se rebâtit, avec 25 maisons en 1872. Les constructions nouvelles se font rares jusqu’en 1906, avec 26 maisons, puis réaugmentent pour atteindre 37 maisons en 1931. Après la Seconde Guerre mondiale, et surtout après les années 70, de nouvelles habitations, plutôt de style pavillonnaire, sont construites. Des lotissements apparaissent et la population augmente.
À L'Heure, le bâti s’est implanté à l’est du Scardon, à une distance d’environ 300 m de l’eau (distance approximative entre le manoir et le Scardon). Les bâtiments sont assez dispersés, construits le long des différents chemins qui composent le hameau. Ce dernier s’organise tout de même autour de l’église, les édifices les plus éloignés (grandes fermes, moulin) sont implantés dans une moyenne de 350 m de l’édifice religieux. Les fermes et les habitations sont principalement de petites constructions assez modestes. Quelques grandes fermes se distinguent, celle du manoir (IA80011058) tout d’abord mais également une autre grande exploitation située au sud de la rue des Prés. Cette dernière, qui n’existe plus aujourd’hui, s’organisait autour d’une grande cour carrée fermée sur rue et sur les parcelles adjacentes par des bâtiments agricoles. La maison était construite en fond de parcelle, un pigeonnier semblait être construit dans la cour. Deux points d’eau sont aménagés, un dans la cour et le second à proximité de la ferme. De nos jours, il ne reste que très peu de bâti visible sur le cadastre napoléonien de 1820. Seuls l’église ainsi que le manoir semblent avoir subsisté. Le hameau s’est étendu sur la rue des Prés au sud, avec la construction de maisons individuelles dès la première moitié du XXe siècle. Une nouvelle rue est établie dans les années 70 : la rue de l’Ermitage.
Au nord du village se situait anciennement le hameau de Prés. Sur les plans du début du XIXe siècle, ce dernier était formé d’un moulin et de trois fermes. La rue des Prés rappelle aujourd’hui l’existence de cet ancien hameau.
Une grande ferme isolée était construite à l’extrémité nord de Caours, sur le coteau. C’était une grande ferme à cour, composée d’une maison, de six bâtiments agricoles, d’un pigeonnier, de vergers ou encore d’un bois.
Même s’il reste encore à Caours comme à L’Heure plusieurs édifices patrimoniaux notables, les deux agglomérations ont été très modifiées au cours du XIXe et surtout du XXe siècle. Cela s’explique par l’augmentation importante de la population à partir des années 1960 et 1970. En 1962, il y avait 358 habitants, en 1968, 388, puis en 1975 la commune passe la barre des 500 habitants. Cela contraignait le village à s’agrandir : un grand nombre de nouvelles maisons sont construites à partir de ces années. Cette tendance s’explique par l’attractivité d’Abbeville, ville voisine de Caours. Ces modifications n’ont pas empêché la conservation de plusieurs édifices patrimoniaux distinctifs dans le paysage de la commune. Les églises du village et du hameau ont été conservées, ainsi que le manoir du XVIe siècle de L’Heure. Le château de Caours, même s'il est plus récent, est un témoin particulier de l’architecture du XIXe siècle. Plusieurs fermes sont également bien conservées et restaurées, elles possèdent encore leur grange en torchis en bon état et leurs forme caractéristique picarde. Trois pigeonniers en brique se dressent encore dans la cour des fermes.
Caours possède ainsi un patrimoine significatif à conserver et à valoriser.
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Période(s)
- Principale : Protohistoire, Gallo-romain, Moyen Age, Temps modernes, Epoque contemporaine
Territoire de la commune
La commune de Caours fait partie du canton d’Abbeville 1. Elle se compose du village de Caours au nord-est et du hameau de L’Heure au sud-ouest. Son territoire est limitrophe des communes d’Abbeville à l’est, Millencourt-en-Ponthieu et Drucat au nord, Neufmoulin à l’ouest et Vauchelles-les-Quesnoy au sud. Il s’étend sur une superficie de 6,13 km2. La commune comptabilise 598 habitants en 2020 pour 280 logements, dont 261 en résidence principale (source Insee). Elle est traversée dans son extrémité sud-ouest par le viaduc du Scardon (autoroute A16), qui mesure 1022 m. La traverse du Ponthieu passe à l’est du hameau et au sud du village : il s'agit d'une ancienne voie de chemin de fer qui reliait Abbeville à Béthune et qui a été transformée en voie verte pour les vélos et les piétons.
Environnement naturel et paysager
Caours se situe dans la vallée du Scardon, affluent de la Somme qui s’étend sur 12,4 km. Cette rivière prend sa source à Saint-Riquier et coule à Neufmoulin avant d’arriver à Caours. Elle traverse le village avant de continuer son cours au nord-ouest du hameau.
La Drucat est la deuxième rivière prenant sa source dans la commune limitrophe de Drucat. Elle s’étend sur six kilomètres, traversant la commune de Caours avant de se jeter dans le Scardon à Abbeville. Son cours marque en partie la frontière entre Caours et Drucat, au nord-ouest du hameau.
Les cours d’eau de l’Ermitage, affluent du Scardon, prent également leur source au sud de L'Heure.
Au nord-ouest de L’Heure, des étangs se forment entre la Drucat et le Scardon, renforçant ainsi la présence de l’eau dans le paysage de Caours, où elle joue un rôle essentiel dans la structuration du territoire.
En 2018, les terres agricoles couvraient 93 % du territoire communal. Elles se situent principalement sur les coteaux, au nord et au sud-est de Caours. Quelques prairies et zones agricoles hétérogènes sont également présentes dans la vallée, aux abords du Scardon.
Le paysage des coteaux sud-est est ponctué de quelques petits bois, tels que le bois de Caours ou de la Remise.
Implantation du bâti
La commune est composée de deux parties distinctes : le village de Caours, au nord, et le hameau de L’Heure, au sud. Ces deux agglomérations sont reliées par la rue des Prés qui mène vers Abbeville au sud et vers Millencourt-en-Ponthieu au nord.
À partir des années 1970, la construction de plusieurs habitations le long de cette rue a créé une continuité urbaine entre le village et son hameau. L’école actuelle a été construite entre le village et son hameau, tenant compte de cette évolution urbaine.
Le village de Caours s’organise autour de la rivière du Scardon, qui le traverse. Celle-ci est longée par deux rues au nord et au sud reliées entre elles par la rue des Prés à l’ouest et la rue du Pont-de-la-Ville à l’est. La rivière est franchie par deux ponts et une passerelle.
Le bâti est principalement concentré le long des rues, à l’exception de certains édifices tels que la ferme de la Riviérette (IA80011052) et une autre demeure implantée en bord de rivière (IA80011053). L’église (IA80011044), le presbytère (IA80011046) ainsi que la mairie (IA80011045) sont implantés dans la rue du Sac, au sud du Scardon, qui constitue ainsi une des rues principales de la commune. Le château de Caours (IA80011048), grande demeure privée entouré de son parc, construit au XIXe siècle, est situé au nord-ouest à la sortie du village.
Le hameau de L’Heure s'étire, du nord au sud, le long de la rue des Prés. Plusieurs rues secondaires rayonnent depuis cet axe principal, telles que la rue du Moulin, la rue des Sources, la rue de l’Ermitage ou encore la rue des Soupirs. Le bâti se développe principalement le long de ces différents voies. Deux édifices structurent le hameau. D'une part le manoir (IA80011058), ancienne demeure seigneuriale, construit avec sa ferme en retrait de la rue des Prés et desservi par un chemin privé. D'autre part, l’église de L’Heure (IA80011057), entourée de son cimetière, qui s'élève à l’ouest de la rue des Prés.
Forme du bâti
La commune se distingue par la présence de plusieurs grandes demeures bourgeoises, souvent construites en brique et dotées d’un étage. Quelques exemples d’édifices de la Seconde Reconstruction, peu nombreux, marquent également le paysage, à l'image de l’ancien moulin Forgez et sa maison (IA80011054).
Caours se caractérise également par la survivance de plusieurs grandes fermes, dont certaines sont encore en activité. On y trouve aussi d’anciennes fermes plus modestes, généralement organisées autour d’une cour centrale, parfois fermée sur la rue par une grange. L'ancienne ferme, située au 23 rue du Pont de la Ville (IA80011051), possède encore son habitation en calcaire et brique et ses granges en torchis (transformées pour devenir des habitations), tandis que la ferme de la Riviérette (IA80011052) est composée d’une maison des années 1960 qui jouxte une maison du XIXe siècle. Ses bâtiments agricoles datent en partie de la Seconde Reconstruction. Ces deux grandes fermes sont déjà présentes sur le plan masses de cultures qui date de 1807, et sont vraisemblablement antérieures à cette date.
Également, plusieurs fermes de la commune possèdent encore leur pigeonnier en brique.
Enfin, grâce au passage du Scardon, deux anciens moulins hydrauliques, sont encore présents dans le village de Caours.
Matériaux de construction
À Caours, la brique constitue le matériau dominant du bâti ancien. Plusieurs édifices communaux, le manoir (IA80011058) les maisons bourgeoises ou demeures, mais aussi les granges, certains bâtiments agricoles ou les édifices industriels ont privilégié ce matériau, indépendamment de leur fonction ou de leur date de construction.
Le calcaire, provenant des carrières locales et matériau local, est employé dans la construction des églises et de certaines habitations de fermes. Il est parfois associé à la brique dans les maçonneries mixtes de type "rouge barre", comme c’est le cas pour l’église de L’Heure (IA80011057).
Plusieurs fermes en pans de bois et torchis sont assez bien conservées et entretenues à l'image de la ferme Masson (IA80011051) qui a fait l'objet d'une restauration avec l'aide de la Fondation du Patrimoine.
Enfin, la tuile est privilégiée pour la couverture, laissant l'ardoise aux maisons bourgeoises, au presbytère ou à l'église.
La plupart des maisons du village, construites après les années 1970, présentent un enduit extérieur ou un crépi ocre ou blanc.
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Typologiesrouge barre
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Commune d'Abbeville - Archives et Bibliothèque patrimoniale
- (c) Baie de Somme - Trois Vallées
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Commune d'Abbeville - Archives et Bibliothèque patrimoniale
- (c) Baie de Somme - Trois Vallées
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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- (c) Baie de Somme - Trois Vallées
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- (c) Département de la Somme - Archives départementales
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Documents d'archives
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AD Somme. Série M : 6 M 171. Recensement de la population : Caours. [1836-1936]
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AD Somme. Série S ; Sous-série 99 : 99 S 171. Pont, moulin, tourbière, carrière, train à Caours. [ca 1800-1920].
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AD Somme. Série W ; Sous-série 1272 W : 1272 W 375. Dommages de guerre (1939-1945), immeubles publics, Caours.
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AD Somme. Série W : 1275 W 478. Reconstruction de la propriété de Flandrin Louis à Caours. [1945-1955].
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AD Somme. Série W ; Sous-série 26 : 26 W 838. Statistique des destructions par communes, [1942-1953].
Bibliographie
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BELLEVAL (de), René. Nobiliaire du Ponthieu et du Vimeu. Volume 2. Amiens : Lemer Ainé, 1864.
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BELLEVAL (de), René. Les fiefs et les seigneuries du Ponthieu et du Vimeu. [s. éd.], 1870. 352 p. [rééd. Brionne : Gérard Monfort, 1975].
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FLANDRIN, Louis. Un village du Ponthieu : Caours-L'Heure. Abbeville : Imprimerie Leclerc, 1947.
[réédition : 1994].
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PRAROND, Ernest. Histoire de cinq villes et de 300 villages, hameaux ou fermes. Abbeville (communes rurales des deux cantons) et Hallencourt. Paris, Abbeville : Dumoulin/Grave/Prévost, 1861-1868.
[rééd : Saint-Pierre-de-Salerne : G. Monfort, 1980].
L'édition complète comprend : 1re partie. Abbeville (communes rurales des deux cantons) et Hallencourt ; 2e partie. Canton de Rue ; 3e partie. Saint-Valéry et les cantons voisins. - 2 vol. ; 4e partie. Saint-Riquier et les cantons voisins. - 2 vol.
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SEYDOUX, Philippe. Gentilhommières en Picardie. Ponthieu et Vimeu. Paris : Éditions de La Morande, 2003.
Avec [la collaboration de] Alain de BOIVILLE, Jean-Charles CAPRONNIER, Marcel ÉVRARD, Ludovic FROISSART, Christian du PASSAGE, François VASSELLE, Henri de WAILLY.
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LEDIEU, joseph. Étude sur l'étymologie de nombreuses localités situées principalement dans l'ancienne Picardie : œuvre posthume. Amiens : de Delattre-Lenoel, 1880.
Périodiques
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FLANDRIN, Louis. Le cimetière Mérovingien de Caours. Bulletin de la société d'émulation historique et littéraire d'Abbeville. Abbeville : imprimerie Lafosse, 1960.
pp. 381-399 -
GARNIER, J. Dictionnaire topographique du département de la Somme. Mémoires de la Société des Antiquaires de Picardie, 3e série. Paris, Amiens, t. I, 1867.
Documents figurés
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Plan masses de cultures, 1807 (AD Somme ; 3 P 903).
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Plan parcellaire de la commune de Caours, dit cadastre napoléonien, tableau d'assemblage, 1820 (AD Somme ; 3 P 1310/1).
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Plan parcellaire de la commune de Caours, dit cadastre napoléonien, section A, 1820 (AD Somme ; 3 P 1310/2).
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Plan parcellaire de la commune de Caours, dit cadastre napoléonien, section B, 1820 (AD Somme ; 3 P 1310/3).
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Plan parcellaire de la commune de Caours, dit cadastre napoléonien, section C, 1820 (AD Somme ; 3 P 1310/4).
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Plan parcellaire de la commune de Caours, dit cadastre napoléonien, section D, 1820 (AD Somme ; 3 P 1310/5).
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Moulin de L'Heure, dessin, auteur inconnu, [s.d.] (AC Abbeville ; B800016201 VOL2 043).
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Le moulin du village de Caux [sic] à une lieue d'Abbeville sur le Scardon [en ligne], par de Delignières de Saint Armand, [s.d.] (Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville ; Vol 2 042).
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Moulin à Caours [en ligne], par Oswald Macqueron, aquarelle d'après nature, 1840 (AC Abbeville ; B800016201 AB N036).
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Projet de monument aux morts, 1920 (AD Somme, 99R CP 334024/16).
Chercheuse associée à l'inventaire pour l'étude du pays d'art et d'histoire Ponthieu baie de Somme. (2023-2026)
Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
Cheffe de projet du Pays d'art et d'histoire Ponthieu baie de Somme
Contient
- Ancien château (détruit), puis ferme Heuzé, puis de Butler, puis Géneau de Lamarlière, actuellement ferme de la Riviérette
- Ancien moulin à huile Heuzé, puis minoterie Butler, puis usine frigorifique Poidevin, actuellement pisciculture
- Ancien moulin à huile, puis moulin à blé, dit Moulin des Prés et sa maison de meunier
- Ancien presbytère, actuellement maison
- Ancienne ferme Boivin, puis Delgove, actuellement maison
- Ancienne ferme Masson, actuellement logements
- Ancienne école primaire et logement d'instituteur, actuellement mairie de Caours
- Cimetière communal de Caours
- Demeure du comte de Freytag, puis Allart, dit Château de Caours
- Ferme Broquevieille
- Ferme Flandrin
- Ferme Huré
- Maison Géneau de Lamarlière
- Manoir de L'Heure
- Église Notre-Dame
- Église paroissiale Saint-Martin
Chercheuse associée à l'inventaire pour l'étude du pays d'art et d'histoire Ponthieu baie de Somme. (2023-2026)