Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- inventaire topographique, canton de Villers-Cotterêts
- mobilier et objets religieux
- patrimoine funéraire
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Soissonnais - Villers-Cotterêts
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Commune
Montgobert
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Adresse
Église paroissiale Saint-Sulpice, dite actuellement Saint-Antoine-l'Ermite
,
rue de l' Église
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Emplacement dans l'édifice
élévation sud du muret qui sépare la nef du chœur
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Dénominationslitre
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Appellationsaux armes de la famille de Villers
Cette litre funéraire a été taillée dans un mur de l'église à l'occasion du décès d'une dame de Montgobert, comme le révèle la forme de l'écu. Le style Renaissance du décor, les détails encore visibles sur l'écu il y a quelques années et la consultation de la liste des seigneurs du lieu, permettent de supposer qu'il s'agit des armes de Françoise de Villers, épouse de François de Barbançon. Le couple avait acquis la seigneurie de Montgobert en 1507. François de Barbançon semble être mort en 1528. Si l'épitaphe de sa dalle funéraire a été correctement déchiffrée, Françoise de Villers est décédée à la fin de l'année 1539.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 16e siècle
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Dates
- 1539, daté par source
L'écu de la litre et son cadre ornemental ont été sculptés en taillant dans la maçonnerie calcaire d'un muret et d'une colonnette attenante. L'écu, peint aux armes de la défunte, et la couronne végétale rehaussée de couleurs se détachaient à l'origine sur le bandeau noir de la litre.
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Catégoriessculpture
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Matériaux
- calcaire, taillé, peint, décor dans la masse, décor à fond plat, décor à relief engagé
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Précision dimensions
Mesures de l'ensemble du motif : h = 58 ; la = 58 ; pr = 5. Largeur de l'écu carré, mesurée entre deux pointes : 42 cm.
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Précision représentations
L'écu carré, posé sur la pointe, est entouré d'une couronne végétale.
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Inscriptions & marques
- armoiries, sculpté, peint, sur l'oeuvre, disparu
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Précision inscriptions
Les armoiries ont pu être identifiées, grâce à la comparaison avec une dalle funéraire, redécouverte dans l'église il y a une dizaine d'années. Il s'agit des armes de la famille de Villers : d'argent à la bande de sable chargée de trois fleurs de lys d'or.
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État de conservation
- oeuvre mutilée
- manque
- traces de peinture
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Précision état de conservation
Les éléments végétaux de la couronne ont été cassés en surface, mais présentent encore des traces de peinture bleue. Les armoiries étaient sans doute peintes sur l'écu. Leurs détails ont été volontairement effacés ou ont disparu avec le temps, mais on pouvait encore distinguer une bande médiane au début des années 1990. Ce détail n'est presque plus visible aujourd'hui après un nettoyage des murs de l'édifice.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreÀ signaler
La plupart des litres funéraires qui subsistent dans le canton - souvent lacunaires, voire à l'état de traces - étaient des litres peintes. Celle-ci est particulièrement remarquable pour avoir été représentée en sculpture.
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Bibliographie
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BERTIER DE SAUVIGNY, Albert de. Notes sur Montgobert. Bulletin de la Société archéologique, historique et scientifique de Soissons, 1889-1890, 2e série, t. 20, 1ère séance, Lundi 7 janvier 1889, p. 4-11.
p. 5-6.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.