Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.
- inventaire topographique, canton de Villers-Cotterêts
- mobilier et objets religieux
- patrimoine funéraire
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Soissonnais - Villers-Cotterêts
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Commune
Montgobert
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Adresse
Église paroissiale Saint-Sulpice, dite actuellement Saint-Antoine-l'Ermite
,
rue de l' Église
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Emplacement dans l'édifice
troisième travée du collatéral nord
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Dénominationsdalle funéraire
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Appellationsde Françoise de Villers, épouse de François de Barbançon
D'après les parties subsistantes et encore lisibles de l'épitaphe, cette dalle funéraire, ornée de deux armoiries féminines, est celle d'une dame de Montgobert et de Saint-Pierre-Aigle. Elle a dû être taillée pour recouvrir la tombe de Françoise de Villers, qui mourut - semble-t-il - à la fin de l'année 1539, et dont l'époux, François de Barbançon, avait acquis la seigneurie de Montgobert en 1507.
Lors de la rénovation du chœur dans le quatrième quart du 18e siècle, la pierre a été sciée et ses morceaux ont été réutilisés dans le dallage de l'église, après avoir été retournés. Une restauration complète du chœur, dans le courant des années 1990, a permis de retrouver quatre des six éléments, qui sont aujourd'hui déposés dans le bas-côté nord de l'édifice.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 16e siècle
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Dates
- 1539, porte la date
La dalle, qui était à l'origine de forme rectangulaire et verticale, avait été taillée dans un seul bloc de calcaire blanc. L'épitaphe est sculptée en léger relief méplat sur le pourtour de la pierre et devait probablement se détacher sur une impastation colorée qui a disparu. Un décor gravé dans la masse occupe le centre de la dalle.
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Catégoriestaille de pierre
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Structures
- plan, rectangulaire vertical
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Matériaux
- calcaire, blanc, monolithe taillé, poli, décor à relief gravé, décor dans la masse
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Précision dimensions
H = 156 ; la = 56 ; pr = 14. Ces mesures sont celles de la partie conservée. La largeur de la dalle complète devait avoisiner 90 cm.
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Précision représentations
Un ruban torsadé court le long de la partie supérieure de la dalle. Le champ est occupé par deux écus armoriés superposés, en forme de carré posé sur la pointe, séparés par un cœur.
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Inscriptions & marques
- épitaphe, sculpté, sur l'oeuvre, d'origine, incomplet, partiellement illisible, lecture incertaine
- armoiries, gravé, sur l'oeuvre (incertitude)
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Précision inscriptions
L'épitaphe, lacunaire, est sculptée en relief méplat sur le pourtour de la dalle. On peut y lire avec difficulté : [.....sai]nt pierrelle laquelle trespassa / le VIe iour du mois de dec[?....] mil cinq cens [XXXIX ?.......] priez dieu pour [....] ame.
Deux armoiries féminines occupent le centre de la pierre. L'écu inférieur se rapporte à la famille de Villers : d'argent à la bande de sable, chargée de trois fleurs de lys d'or. L'écu supérieur est plus complexe, car parti : il s'agit donc d'armoiries d'alliance. À dextre (notre gauche), sont représentées les armoiries du mari, et à senestre (notre droite), les armoiries du père. Ces dernières sont celles de la famille de Villers.
Les armoiries de l'époux sont coupées et plus difficiles à identifier. Mais on distingue encore un lion à la partie supérieure et des losanges à la partie inférieure. Peut-être s'agit-il des armoiries de la famille de Barbançon (d'argent à trois lions de gueules, armés, lampassés et couronnés d'or) et plus précisément de la branche de Canny (d'or à dix losanges de gueules, aboutées, accolées et rangées trois, trois, trois et un) ? Françoise de Villers - s'il s'agit bien de sa dalle funéraire - avait en effet épousé François de Barbançon, fils de Christophe de Barbançon, seigneur de Canny-sur-Matz.
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État de conservation
- mauvais état
- manque
- remaniement
- changement de fonction
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Précision état de conservation
La dalle a été sciée, sans doute lors de la réfection du chœur dans le quatrième quart du 18e siècle. Les six blocs de pierre obtenus ont été retournés et ont contribué à composer le dallage de l'église. Quatre éléments de cette dalle ont été retrouvés à l'occasion d'une restauration du chœur, effectuée au début des années 1990. Ils sont aujourd'hui déposés dans l'angle nord-est du collatéral nord.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
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- (c) AGIR-Pic
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Bibliographie
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BERTIER DE SAUVIGNY, Albert de. Notes sur Montgobert. Bulletin de la Société archéologique, historique et scientifique de Soissons, 1889-1890, 2e série, t. 20, 1ère séance, Lundi 7 janvier 1889, p. 4-11.
p. 5-6.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.
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