Dossier de présentation du mobilier IM60001753 | Réalisé par
Chamignon Lucile (Rédacteur)
Chamignon Lucile

Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France (depuis 2020).

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  • inventaire topographique, Communauté de communes Oise Picarde
Le mobilier de l'église Saint-André, Église paroissiale Saint-André
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes de l'Oise Picarde - Saint-Just-en-Chaussée
  • Parties constituantes non étudiées
    cloche, fonts baptismaux, chandelier d'église, confessionnal, statue, autel, gradin d'autel, tabernacle, tableau, retable, verrière, harmonium, tabouret de chantre, siège de célébrant, bannière de procession, croix d'autel, croix, chemin de croix, ostensoir, seau à eau bénite, croix de procession, armoire de sacristie, pierre d'autel, meuble de sacristie, pupitre, canon d'autel, baiser de paix, prie-Dieu

Les éléments les plus anciens sont contemporains de la reconstruction de l’église au XVIe siècle. Ils comprennent les fonts baptismaux en pierre ainsi que la bordure qui porte la date de 1572 de la verrière installée dans la nef côté nord (baie 7) et qui constitue le seul vestige des vitraux d’origine. De cette période date également le Christ en croix en bois installé dans le sanctuaire au-dessus du maître-autel.

La famille Martin de Parent qui possède les seigneuries d’Hédencourt, Farivillers et Bois Renault à la fin du XVIIe siècle, contribue à l’ornementation de l’église à cette époque. L’épouse de Louis Martin de Parent devient ainsi la marraine de la nouvelle cloche de l’édifice, bénite en 1693 et toujours conservée. D’après les recherches de Jean-Charles Cappronnier, l’église possédait trois cloches.

Il faut attendre la seconde moitié du XVIIIe siècle pour qu’une importante campagne d’ameublement ait lieu. Les lambris du chœur, le maître-autel avec tabernacle ainsi que la gloire au-dessus du maître-autel sont commandés pour garnir le sanctuaire. Le tableau représentant L’Assomption de la Vierge d’après Pierre-Paul Rubens, installé dans le retable de l’autel secondaire de la Vierge, semble également remonter à la seconde moitié du XVIIIe siècle. Deux sièges de célébrant placés dans le sanctuaire sont de style Louis XV. Le confessionnal pourrait aussi avoir été acquis à cette période. Enfin, dans la sacristie, une armoire est montée. Elle porte la date de 1785.

Le XIXe siècle est une période d’ameublement importante. D’après leur style néo-classique, les deux autels secondaires de la nef semblent avoir été réalisés dans le premier tiers du XIXe siècle. La statue de la Vierge à l’Enfant en bois polychrome a été offerte à la paroisse par Florence Gueudet en 1863. Le reste du mobilier enrichit l’église à la limite des XIXe et XXe siècles et comprend l’ensemble des statues en plâtre. Un chemin de croix est acquis par l’église en 1879.

C’est également à la fin des années 1880 que les vitraux du sanctuaire commandés à Bazin sont posés. Plusieurs vitraux ont dû être remplacés en 1931 à la suite d’une violente tempête, notamment la plupart de ceux qui dataient du XVIe siècle. C’est probablement à cette occasion que l’élément de vitrail daté de 1572 est remonté dans une nouvelle verrière.

La dernière période d’aménagement du mobilier se situe après le concile de Vatican II (1962-1965). La chaire à prêcher qui devait se tenir dans la nef disparait et un nouvel autel en bois est placé au centre du sanctuaire.

  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Bazin-Latteux (1846 - 1906)
      Bazin-Latteux

      Atelier et fabrique de verrières peintes.

      Le négociant et philanthrope Gabriel-Boniface Bazin (1791-1862) fonde en 1846 dans sa commune du Mesnil-Saint-Firmin (Oise) une fabrique de verrières peintes dont la direction est confiée à Jules Leclerc et à ses fils Charles Bazin et Julien-Stéphane Bazin. Après la mort du fondateur, les frères s'associent à leur cousin Ludovic Latteux (société Bazin et Latteux). Après quelques années, et le retrait de Charles, Ludovic Latteux s'associe à son cousin Léon Gros en 1876 ; il se retire en 1877 ce qui amène à la direction Stéphane Bazin et Léon Gros avec un nouveau changement de nom (1877-1878). Ludovic Latteux revient à la direction en 1878, ce qui provoque un nouveau changement de raison sociale. Finalement en 1882 Ludovic Latteux devient le seul dirigeant après le décès de Julien-Stéphane Bazin. Il restera à la tête de l'entreprise, dont la production est très prolifique, et qui fermera en 1906.

      D'après Le Vitrail en Picardie et dans le Nord de la France aux XIXe et XXe siècles. Actes du colloque d'Amiens (25 mars 1994). Dir. Nadine-Josette CHALINE. Amiens : Encrage, 1995. p. 34-35.

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      peintre-verrier signature

Documents d'archives

  • AD Oise. Série J ; sous-série 49 J : 49 Jp 10. Saint-André-Farivillers. Inventaire des croix et calvaires. Archives de l'association pour la connaissance et la conservation des calvaires et croix du Beauvaisis, 2007.

Annexes

  • Liste du mobilier de l'église Saint-André de Saint-André-Farivillers
Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2023
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Chamignon Lucile
Chamignon Lucile

Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France (depuis 2020).

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Édifice
Église paroissiale Saint-André

Église paroissiale Saint-André

Commune : Saint-André-Farivillers
Lieu-dit : Vallée Saint-André