Photographe au service de l'Inventaire du patrimoine culturel de la région Hauts-de-France (2023).
- inventaire topographique, Communauté de communes Oise Picarde
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes de l'Oise Picarde - Saint-Just-en-Chaussée
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Parties constituantes non étudiéeschemin de croix, fonts baptismaux, chandelier des Ténèbres, croix d'autel, statue, plaque commémorative, croix, groupe sculpté, chaire à prêcher, harmonium, autel, châsse, chandelier d'autel, tableau, verrière, tronc, confessionnal, vase d'autel, retable, gradin d'autel, tabernacle, croix de procession, fauteuil de célébrant, pupitre d'autel, clochette d'autel, chasublier, encensoir, navette à encens, bénitier, goupillon, chapelle, calice, patène, custode, chandelier d'église, bassin à burettes, lampe de sanctuaire, crèche de Noël
Rares sont les objets antérieurs à la Révolution qui subsistent dans l'église Saint-Léger. Les éléments les plus anciens observés sont les deux colonnettes en bois dans le bas-côté, dont l'une est datée de 1672. Elles ont pu appartenir à l'ancien retable du chœur probablement installé à la suite des travaux de reconstruction et d'agrandissement exécutés entre 1668 et 1671, et aujourd'hui disparu.
Le décor du sanctuaire est remanié une première fois dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Un nouveau maître-autel avec retable est installé. Il comprend notamment des colonnes surmontées de chapiteaux corinthiens et des niches ornées de conques sont intégrées aux boiseries. De plus, des panneaux portant les armoiries du marquis de Marivault et de sa femme Isabelle Alphonse de Guénégaud (Delattre, 2020), seigneurs d'Ansauvillers dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, sont incrustés dans le retable. Le tabernacle qui correspondait à cet ensemble est aujourd'hui visible dans la sacristie. Le retable peint faux marbre qui se déploie au-dessus de l'autel de la Vierge dans la chapelle nord est acquis à la même période. La frise de rosaces et fleurs visible dans sa partie supérieure est semblable à celles qui se trouvent de part et d'autre du panneau central du retable du chœur. Enfin, certaines des statues en bois polychrome dont les anges adorateurs, saint Léger et les deux saints exposés sous le Christ en Croix dans la nef, ont pu se rattacher à ce décor.
La dernière période d'ameublement importante a lieu à l'initiative de l'abbé Ducroquet entre 1875 et 1880 (cette date est peinte au centre du médaillon de la voûte du chœur). D'après les recherches de l'abbé Lefébure (1900), quinze à vingt mille francs ont été dépensés pour le renouvellement du décor et du mobilier. En 1875 (date portée sur les verrières) une série de vitraux est commandée à l'atelier Bazin-Latteux au Mesnil-Saint-Firmin. D'autres sont installés en 1880 et proviennent des ateliers de Joseph-Eugène Roussel (Sacrements des vivants et Onction des malades et Confession). Un nouveau maître-autel de style néo-gothique est commandé. Il se compose d'un autel avec gradins, tabernacle et exposition (ces derniers, visibles sur les cartes postales du début du XXe siècle (voir ill.) ont aujourd'hui disparu). Les boiseries du chœur sont restaurées et certaines remplacées et peintes d'inscriptions dorées aux noms des saints Cosme, Damien et Léger. Une chaire à prêcher est acquise, dans le même style que le nouvel autel. Elle est ornée d'un cortège de saints installés dans des niches architecturées. L'autel de Saint-Joseph est également commandé à la même période, tout comme le chemin de croix en plâtre polychrome.
L'enrichissement du mobilier dans le dernier quart du XIXe siècle se traduit également par la donation en 1891 des époux Corson-David dont le mari est aussi le peintre d'une huile sur toile figurant La Crucifixion d'après le tableau d'Antoon Van Dyck réalisé vers 1630.
Après la Première Guerre mondiale un autel est érigé dans le bas-côté nord. Il porte l'inscription : RECONNAISSANCE AU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS, 1914-1918. Une plaque commémorative des soldats morts est installée dans la seconde travée de la nef.
À la suite du Concile de Vatican II dans les années 1960, l'ameublement est adapté aux nouvelles pratiques liturgiques : le maître-autel est déplacé au centre du sanctuaire, le tabernacle est installé dans la sacristie et de nouveaux objets sont acquis (chapelle comportant calice, patène, bassin à burettes, pupitres…). Plusieurs verrières sont restaurées en 1971 et 1972 par l'atelier beauvaisien Blancard-Dauphin comme l'indiquent les inscriptions visibles sur certaines (Saint Léger, Saint Pierre).
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Auteur(s)
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Auteur :
Bazin-Latteux (1846 - 1906)peintre-verrier signatureBazin-Latteux
Atelier et fabrique de verrières peintes.
Le négociant et philanthrope Gabriel-Boniface Bazin (1791-1862), entrepreneur et agronome, propriétaire d'un domaine et château au Mesnil-Saint-Firmin (Oise), y a créé une ferme-école, une maison d'enfants, une briqueterie, une distillerie. Il fonde en 1846 dans sa commune du Mesnil-Saint-Firmin (Oise) une fabrique de verrières peintes dont la direction est confiée au peintre Jules Leclerc et à ses fils Charles Bazin et Julien-Stéphane Bazin. Après la mort du fondateur, les frères s'associent à leur cousin Ludovic Latteux (société Bazin et Latteux). Après quelques années, et le retrait de Charles, Ludovic Latteux s'associe à son cousin Léon Gros en 1876 ; il se retire en 1877 ce qui amène à la direction Stéphane Bazin et Léon Gros avec un nouveau changement de nom (1877-1878). Ludovic Latteux revient à la direction en 1878, ce qui provoque un nouveau changement de raison sociale. Finalement en 1882 Ludovic Latteux devient le seul dirigeant après le décès de Julien-Stéphane Bazin. Il restera à la tête de l'entreprise de vitraux, dont la production est très prolifique, et qui fermera en 1906.
D'après Le Vitrail en Picardie et dans le Nord de la France aux XIXe et XXe siècles. Actes du colloque d'Amiens (25 mars 1994). Dir. Nadine-Josette CHALINE. Amiens : Encrage, 1995, pp. 34-35.
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Auteur :
Atelier Blancard-Dauphinpeintre-verrier signatureAtelier Blancard-Dauphin
Atelier de verriers actifs à Beauvais dans la seconde moitié du XXe siècle.
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Auteur :
Richard J.facteur d'harmonium signatureRichard J.
Facteur d'harmoniums établi à Etrépagny dans l'Eure et actif à la limite des XIXe et XXe siècles.
- Auteur : fabricant de statues signature
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Auteur :
Roussel Joseph-Eugènepeintre-verrier signatureRoussel Joseph-Eugène
Peintre-verrier actif à Beauvais de 1860 à 1891. Né à Paris (VIIIe arrondissement) le 1er juin 1834. Il se marie le 18 août 1857 dans le VIIIe arrondissement de Paris. À cette date, il est déjà peintre sur verre et demeure à La Chapelle (Seine), au n°5 rue de la Goutte d’Or. En 1860, il est peintre-verrier, domicilié à Beauvais, au n°22 de la rue Saint-Thomas.
De 1881 à 1891, il habite au n°37 de la rue Sainte-Marguerite à Beauvais (recensement). Il aura pour successeur à la même adresse (rue Sainte-Marguerite) le peintre-verrier Charles-Louis Koch (recensement de 1896).
Roussel meurt à Paris (XVIe arrondissement) le 15 juillet 1894. Il habitait à cette époque au n°28 de la rue des Acacias (Paris, XVIIe arrondissement). Dans l’acte de décès, il est mentionné comme peintre-verrier.
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Auteur :
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Archives communales
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Bibliographie
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DELATTRE, Daniel. Le canton de Saint-Just-en-Chaussée : 84 communes, 84 lieux incontournables. Grandvilliers : éditions Delattre, 2020.
p. 27. -
LEFÉBURE, Abbé. Documents historiques sur le bourg d'Ansauvillers en Beauvaisis. Maisoncelle-Tuilerie : [s. ed.], 1900.
Documents figurés
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Ansauvillers (Oise). Intérieur de l'église, carte postale, [s. éd.] (Ansauvillers (Oise), archives communales).
Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France (depuis 2020).
Église paroissiale Saint-Léger
Adresse : Place de la Mairie
Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France (depuis 2020).