Dossier de présentation du mobilier IM80001608 | Réalisé par
Fournis Frédéric
Fournis Frédéric

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.

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  • inventaire topographique, Val-de-Nièvre
  • mobilier et objets religieux
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Nièvre et Somme - Domart-en-Ponthieu
  • Parties constituantes non étudiées
    beffroi de charpente, parquet, pavement, carrelage de sol, croix de faîtage, coq, lambris d'appui, plaque funéraire, plaque commémorative, verrière, autel, pierre d'autel, plate-forme d'autel, bénitier, chaire à prêcher, lutrin, clôture des fonts baptismaux, banc de fidèles, chaise d'église, prie-Dieu, fauteuil de célébrant, tabouret de célébrant, stalle, meuble de sacristie, porte-chape, brancard funéraire, brancard de procession, luminaire d'applique d'église, lustre d'église, chandelier d'autel, croix d'autel, vase d'autel, calice, ciboire, ostensoir, encensoir, goupillon, seau à eau bénite, corbeille à quêter, tronc à quêter, cierge pascal, crèche de Noël, bannière de procession, croix de procession, lampion de procession, chemin de croix, ex-voto, lampion votif, couronne de statue, chaise, tabouret, placard, console, poêle de chauffage, radiateur, estrade, éteignoir, vide-poches, vase à fleurs, tapis de sol, groupe sculpté, statue, socle, tableau, estampe, cadre, cloche, harmonium

Une grande partie du mobilier de l'église de Pernois, la plus riche et la plus intéressante, date du milieu du 18e siècle, comme l'attestent la tribune (1733), le confessionnal (1759) et les fonts baptismaux. À cette époque, monseigneur Louis-François Gabriel d'Orléans de La Motte, évêque d'Amiens de 1734 à 1774, seigneur de Pernois et gros décimateur de la paroisse, fait entreprendre d'importants travaux dans le chœur et le transept, qui sont alors parés d'un ensemble décoratif de très grande qualité (lambris, carrelage de sol, autels et retables, clôture), particulièrement homogène et peu répandu dans les petites églises rurales.

L'attribution séduisante de ce décor au célèbre menuisier et sculpteur

amiénois François Cressent semble devoir être écartée, car le style

pleinement rocaille de l'ensemble incite à le dater plutôt du 3e quart

du 18e siècle, alors que l'artiste disparaît vers 1735. Cependant, par

sa qualité, ce décor peut être attribué à un atelier amiénois,

probablement parmi les nombreux artisans travaillant pour la cathédrale à

la même époque.

Les travaux de restauration du 19e siècle s'accompagnent d'un renouvellement partiel du mobilier (autels secondaires, bancs de fidèles, chandeliers de chœur), qui s'enrichit particulièrement durant la seconde moitié du siècle (verrières, statues, tableaux des autels secondaires). Les trois cloches ont été bénites en 1884. Selon Guyencourt (op. cit.), on voyait encore en 1913 dans l'église une console portant les armoiries de Henri Feydeau de Brou, évêque de 1687 à 1706, ainsi que des croix de consécration peintes sur les murs de la nef. Quelques apports des années 1920 et 1930 viennent compenser les dommages, assez relatifs, de la Première Guerre mondiale (verrières, chemin de croix, statues). Une carte postale montre que le chœur et le transept de l'église, à cette époque, présentaient un aspect assez proche de celui d'aujourd'hui. Des bancs de fidèles occupaient une partie de la croisée du transept, tandis que les deux stalles étaient placées symétriquement devant la clôture de chœur. La niche du retable du maître-autel était occupée par la statue du Sacré-Cœur, aujourd'hui dans la sacristie, et la statue de saint Joseph à l'Enfant, aujourd'hui placée sur une console à la croisée du transept, faisait pendant sur l'autel de saint Martin à la statue de Notre-Dame du Sacré-Cœur, qui orne toujours l'autel de la Vierge.

  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Bouasse-Lebel
      Bouasse-Lebel

      Entreprise dirigée par Eulalie Bouasse-Lebel (nom de naissance Lebel). Elle dirige la maison d'impressions et d'édition parisienne Bouasse-Lebel entre 1845 et 1865. En 1859, le magasin se trouve au 29 rue Saint-Sulpice.

      Différentes adresses: 26 puis 35 rue de la Harpe (juillet 1845), 3 rue Garancière : atelier (1859), 29 rue Saint-Sulpice : magasins (1859).

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      éditeur
    • Auteur : graveur
    • Auteur : éditeur
    • Auteur : fondeur de cloches
    • Auteur :
      Tembouret Georges
      Tembouret Georges

      Georges-Louis Tembouret est né à Amiens le 21 octobre 1891. En 1915, il est déjà associé à un nommé Brasseur et installé 24 bis place René Goblet à Amiens. Il restera à cet emplacement, jusqu'à ce que la destruction de son atelier au cours de la Seconde Guerre mondiale mette sans doute un terme à son activité de peintre-verrier. Il décède à Amiens le 6 avril 1975.

      Il fait partie du groupement de Notre-Dame des Arts à Amiens, comme verrier. Il s'adonne également à la peinture comme en fait état un " Journal de Fourmies " de 1938, qui mentionne une exposition de ses tableaux, consistant principalement en paysages de Picardie et de Thiérache et en vues d'Amiens.

      En ce qui concerne le vitrail, un article de la Revue géographique et industrielle de France (début des années 1930) signale qu'à cette date, il a déjà collaboré à la réédification de 42 églises détruites par la guerre dans les diocèses d'Amiens (par exemple Lihons, Framerville), d'Arras (1er ensemble de Saint-Vaast de Bailleul, Hendecourt-lès-Cagnicourt) et de Lille (Fresnes-sur-Escaut). Il semble, dans l'Aisne, avoir œuvré surtout en Thiérache (Flavigny-le-Grand et Beaurain, Saint-Martin-Rivière, Sorbais, etc.).

      En dehors du domaine religieux, il a aussi réalisé des vitraux pour les hôtels des Postes de Trouville et Deauville, les hôtels de ville d'Albert, de Roye, de La Capelle, l'hôtel-restaurant " Le Pétion " au Nouvion-en-Thiérache, et pour de nombreuses habitations privées.

      Il a eu pour cartonnier habituel - mais non exclusif - André Noel.

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      peintre-verrier
    • Auteur :
      Verrebout
      Verrebout

      Fabricant de statues, actif à Paris (rue Bonaparte) dans le quatrième quart du 19e siècle.

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      fabricant de statues
    • Auteur : facteur d'orgues
    • Personnalité : commanditaire
    • Personnalité : donateur
    • Auteur :
      Hébert-Stevens Jean
      Hébert-Stevens Jean

      Alfred, Arthur, Emile, Lucien, Léon, Georges, Jean Hébert, est né à Maisons-Laffitte le 27 juillet 1888. Il est le fils d'un artiste peintre, Georges Hébert. Le 19 avril 1915, il épouse à Paris (16e) Pauline Peugniez, rencontrée à l’École des beaux-arts. Il est alors artiste peintre et, avec son épouse, va se consacrer à la peinture et au vitrail.

      Par une ordonnance du président du tribunal civil de Versailles rendue le 25 juillet 1936, son nom de Hébert sera remplacé par celui de Hébert-Stevens, du nom de ses deux parents.

      Il meurt à Paris (7e) le 7 mars 1943.

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      peintre-verrier
    • Auteur : peintre-verrier
    • Auteur :
      Bazin-Latteux (1846 - 1906)
      Bazin-Latteux

      Atelier et fabrique de verrières peintes.

      Le négociant et philanthrope Gabriel-Boniface Bazin (1791-1862), entrepreneur et agronome, propriétaire d'un domaine et château au Mesnil-Saint-Firmin (Oise), y a créé une ferme-école, une maison d'enfants, une briqueterie, une distillerie. Il fonde en 1846 dans sa commune du Mesnil-Saint-Firmin (Oise) une fabrique de verrières peintes dont la direction est confiée au peintre Jules Leclerc et à ses fils Charles Bazin et Julien-Stéphane Bazin. Après la mort du fondateur, les frères s'associent à leur cousin Ludovic Latteux (société Bazin et Latteux). Après quelques années, et le retrait de Charles, Ludovic Latteux s'associe à son cousin Léon Gros en 1876 ; il se retire en 1877 ce qui amène à la direction Stéphane Bazin et Léon Gros avec un nouveau changement de nom (1877-1878). Ludovic Latteux revient à la direction en 1878, ce qui provoque un nouveau changement de raison sociale. Finalement en 1882 Ludovic Latteux devient le seul dirigeant après le décès de Julien-Stéphane Bazin. Il restera à la tête de l'entreprise de vitraux, dont la production est très prolifique, et qui fermera en 1906.

      D'après Le Vitrail en Picardie et dans le Nord de la France aux XIXe et XXe siècles. Actes du colloque d'Amiens (25 mars 1994). Dir. Nadine-Josette CHALINE. Amiens : Encrage, 1995, pp. 34-35.

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    • Atelier ou école :
      Hesse
      Hesse

      Atelier de statuaire religieuse actif à Amiens au milieu et dans la seconde moitié du XIXe siècle. Le sculpteur Alexandre Hesse, collaborateur des architectes Delefortrie, est certainement issu de la même famille.

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Bibliographie

  • GUYENCOURT, Robert de. Pernois. L'église. In : SOCIÉTÉ DES ANTIQUAIRES DE PICARDIE. FONDATION EDMOND SOYEZ. La Picardie historique et monumentale. Tome V, Arrondissement de Doullens. Amiens : Impr. de Yvert et Tellier, 1912-1914.  107 p. et pl.

    p. 62-64

Documents figurés

  • Pernois (Somme). Intérieur de l'église , carte postale, Fanchon éditeur, 2e quart du 20e siècle (coll. part.).

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2009
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Fournis Frédéric
Fournis Frédéric

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.

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Édifice
Église paroissiale Saint-Martin et ancien cimetière de Pernois

Église paroissiale Saint-Martin et ancien cimetière de Pernois

Commune : Pernois
Adresse : rue de l' Église