Les sources conservées aux archives départementales (matrices cadastrales) indiquent que Maxime Ancelle, fabricant, fait construire un premier atelier de serrurerie imposé en 1899. Cet atelier est reconstruit en 1903, pour abriter également bureau et magasin, et agrandi en 1905 et 1909. A la veille de la première guerre mondiale, il existe également un atelier de bronzage (D 1909), un atelier pour le moteur du four (imposé 1911), un atelier de découpage (imposé 1915 et agrandi vers 1919), un atelier des moules.
La petite fabrique est remplacée vers 1920 par une usine de cadenas et serrures, propriété de la société en commandite Petit Frères, Maloigne et cie, puis de la société Joseph Petit, Virgile Maloigne et consorts, vers 1937.
D'importantes modifications sont apportées par la société Petit Frères, Maloigne et Cie : construction d'une fonderie, imposée en 1923, agrandissement de l'atelier de décolletage, démolition de l'atelier de découpage, enlèvement de l'outillage de l'atelier de polissage, en 1929.
Les ateliers de fabrication sont considérablement agrandis après 1950. La halle la plus ancienne, qui subsistait au moment de l'enquête de 1990, a été très modifiée.
Au cours de 3e quart du 20e siècle, l'entreprise fait construire quelques logements pour son personnel notamment 86 et 92 rue Jean-Jaurès et 18 et 20 rue Émile-Zola. Elle est rachetée par la société Bricard, au milieu des années 1960, et les bâtiments sont revendus trente ans plus tard à l'entreprise voisine Thirard.
Effectifs
1962 : plus de 200 salariés.
1985 : 90 salariés.