• enquête thématique départementale, Reconstruction de la Haute-Somme
  • patrimoine industriel, enquête externe
  • enquête thématique régionale, la Première Reconstruction industrielle
Cité ouvrière de la C.N.S.R., dite cité Germaine
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Santerre Haute-Somme - Ham
  • Commune Eppeville
  • Adresse rue Sommier , avenue Alice , rue Lucie , avenue Germaine , avenue Henriette
  • Cadastre 2015 E 9 à 71 Stade : 2015 E 33 à 35 et 2015 E 37 et 38.
  • Dénominations
    cité ouvrière
  • Appellations
    cité Germaine
  • Parties constituantes non étudiées
    stade, jardin potager, remise

En 1919, la Compagnie Nouvelle des Sucreries Réunies (C.N.S.R.) prévoit la construction de cinquante-deux logements pour le personnel permanent de la sucrerie. La société, dirigée par Emile Tabary et Edme Sommier, confie la réalisation de cette cité à l'architecte Georges Lisch, qui a déjà en charge la construction de la nouvelle sucrerie et de ses différents équipements. L'ensemble forme une cité-jardin, qui prend le nom de cité Germaine, en référence à l'une des filles de Jean de Voguë, administrateur adjoint de la C.N.S.R., et nièce d'Edme Sommier. Selon d'autres sources, le nom de la cité Germaine serait associé à Germaine Casimir-Perier, épouse d'Edme Sommier, et fille du Président de la République Jean Casimir-Périer, entre juin 1894 et janvier 1895. Les travaux de construction de la cité, assurés par la société Gobertange, débutent en mai 1920 et sont achevés en avril 1921.

La cité Germaine est isolée du village d'Eppeville et de la sucrerie de la C.N.S.R. dont elle est séparée par la voie ferrée. Elle s'étend sur un terrain de forme rectangulaire, tronquée au sud-ouest par une ferme indépendante. La cité est délimitée par une route qui en fait le tour (rue Sommier, avenue Henriette, rue de la Paix, avenue de la Sole-Melée). Deux voies longitudinales (rue Lucie et Avenue Germaine) desservent les logements situés au cœur de la cité. L'ensemble se compose de treize maisons à quatre unités habitations, opposées deux à deux sur une parcelle de cinquante-six ares, également divisés en quatre. Chaque logement dispose ainsi de quatorze ares, plantés dès l'origine d'arbres fruitiers (dont un cerisier), d'un jardin potager et de dépendances mitoyennes à quatre parcelles, avec clapier, poulailler et buanderie.

Le centre de la cité ouvrière est occupé par un stade avec tribune et vestiaires (aujourd'hui terrain de sport et tennis).

  • Murs
    • brique
    • béton armé
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit en pavillon
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Ce dossier de recensement du patrimoine de la Reconstruction dans la Haute-Somme, établi en 2003 par Gilles-Henri Bailly, Stéphanie Caullier et Laurent Philippe, a été mis à jour et enrichi par Bertrand Fournier en 2015, dans le cadre de l'enquête thématique régionale : la première Reconstruction industrielle en Picardie.

Documents d'archives

  • AD Somme. Série M ; 5 M 623 : Eppeville, établissements dangereux, insalubres ou incommodes, 1846-1922.

  • AD Somme. Série R ; 10 R 73. Eppeville. Compagnie Nouvelle des Sucreries Réunies. Dommages de guerre.

Bibliographie

  • LAVIGNE, Eléonore. Reconstruction et restructuration industrielle après la première guerre mondiale : la Compagnie Nouvelle des Sucreries Réunies à Eppeville (Somme) 1919-1934. Amiens : Université de Picardie Jules Verne, 2002. 2 vol. Mém. de maîtrise : Histoire de l'Art : Amiens : 2002.

    p. 84-87.
  • INVENTAIRE GENERAL DU PATRIMOINE CULTUREL. Région PICARDIE. Architectures de la Reconstruction dans l'Est de la Somme. Réd. Carmen Popescu, collab. Aline Magnien ; photogr. jean-Claude Rime, Thierry Lefébure. Lyon : Lieux Dits, 2006 (Itinéraires du patrimoine, 297).

Documents figurés

  • Eppeville-Ham en 1921. Un groupe de chalets. Carte postale (AD Somme ; 5 M 524).

  • Plan masse général de l'usine et de ses dépendances, 1/2500e, tirage, Georges Lisch (architecte), 7 juin 1921 (AD Somme ; 49 Fi 2).

  • Eppeville-Ham, les châlets, carte postale, Cecyl édit., vers 1930 (coll. part.).

Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2003, 2015