Dossier d’œuvre architecture IA02002960 | Réalisé par
  • patrimoine industriel, la communauté d'agglomération de Saint-Quentin
Cité ouvrière Trèves à Saint-Quentin
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Communauté d'agglomération et ville de Saint-Quentin

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Saint-Quentinois - Saint-Quentin
  • Commune Saint-Quentin
  • Lieu-dit quartier Saint-Jean
  • Adresse 14 à 34 rue Pierre-de-Corbie , 1 à 12 impasse Pierre-de-Corbie
  • Cadastre 2006 DH 164 à 167, 183 à 187, 391, 416

En 1885, Adolphe Trèves fait l'acquisition de terrains destinés à la construction de logements ouvriers, sans doute réalisée la même année. Jouxtant l'usine de broderie Trèves, elle se compose alors de onze logements d'ouvriers implantés le long de la rue Pierre-de-Corbie. A l'issue de la Première Guerre mondiale, la société Adolphe Trèves Fils fait appel à l'architecte E. Bertrand pour reconstruire l'usine, restaurer les logements d'ouvriers, inégalement touchés par les destructions, et agrandir la cité ouvrière. Ainsi, en 1922, douze nouveaux logements sont construits dans l'impasse Pierre-de-Corbie, suivant le modèle de ceux construits en 1885.

Les logements, construits en brique, sont dotés d'une cave, d'un rez-de-chaussée et d'un étage en surcroît. Ils sont couverts de toits à longs pans en tuile mécanique, ou fibro-ciment. Bâtis sur des parcelles étroites, en alignement sur rue, ils présentent des pignons en façade. Chaque logement dispose d'une cour à l'arrière. Le premier ensemble construit vers 1885 se compose de deux groupes de cinq et six logements accolés, disposés le long de la rue Pierre de Corbie, de part et d'autre de l'impasse du même nom. Les larmiers en brique qui surmontent les baies du rez-de-chaussée, et le traitement du couvrement de ces mêmes baies, diffèrent légèrement entre les deux groupes. Par ailleurs, les pignons du groupe de six sont coiffés de crossettes. L'ensemble construit dans l´impasse Pierre de Corbie après la Première Guerre mondiale se compose de deux alignements de six logements, en vis à vis, bâtis comme les logements intérieurs, où l'usage des pignons à crossette est d´ailleurs repris.

  • Murs
    • brique
  • Toits
    tuile mécanique, ciment amiante en couverture
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, étage en surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    dispositif mitoyen sur rue ; mutation (extension) ; 33 logements à pignon sur rue et demi croupe
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AC Saint-Quentin. Non coté. Matrices cadastrales - 3e série - 1911/1926, [les mêmes matrices sont conservées aux archives départementales : AD Aisne. 4 P 691/2 à 9].

    Georges Albert Trèves - Cases 5027 à 5029 ; SNC Adolphe Trèves & Fils - Cases 5774, 5799, 5732
  • AD Aisne. Série R ; 15 R 1185. Dommages de guerre. Dossier n° 5235 - Adolphe Trèves Fils.

Documents figurés

  • Propriété de Mr Trèves - Maisons ouvrières - Rue Pierre de Corbie à St-Quentin (Aisne). Plan, tirage, 1 : 200, 64 x 75 cm, 27-06-1919, par E.Bertrand (architecte). (AD Aisne. Série 15 R 1185. Dommages de guerre. Dossier n° 5235 - Adolphe Trèves Fils).

  • Cité ouvrière rue Pierre de Corbie appartenant à M.M. Trèves. Photograph. pos., n. et b., 16 x 12 cm, [1919], par M. Chapelon (expert). (AD Aisne. Série 15 R 1185. Dommages de guerre. Dossier n° 5235 - Adolphe Trèves Fils).

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Communauté d'agglomération et ville de Saint-Quentin