Dossier d’œuvre architecture IA62001279 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, églises paroissiales et chapelles du Nord-Pas-de-Calais 1945-2010
Église paroissiale Saint-Jacques
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer - Fruges
  • Commune Enguinegatte
  • Adresse rue de Thérouanne
  • Cadastre 2005 C 468

L'église d'Enguinegatte est détruite en 1944 par les bombardements aériens. Un baraquement provisoire sert de lieu de culte de 1949 à l'inauguration de la nouvelle église, construite en 1959-1961, d'après les plans, établis dès 1957, de l'architecte audomarois Joseph Philippe. Ce dernier, disciple de l'architecte Dom Bellot, est l'auteur de deux autres églises de la Reconstruction conçues sur le même plan, en brique, à Hazebrouck et Landrethun-le-Nord (voir dossiers IA59002609 et IA62001288).

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1959, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Philippe Joseph
      Philippe Joseph

      Architecte. Né à Lille (Lille) en 1902, décédé au château d'Écou à Tilques (Pas-de-Calais) en 2000. Il est spécialisé dans l'architecture religieuse et connu pour apprécier la brique comme matériau et le nombre d'or comme source d'harmonie des formes. Formé à l'École des beaux-arts et par son maître dom Bellot (architecte devenu moine bénédictin en 1902), il exerce ensuite à Saint-Omer de 1930 à 1986, pendant la période des Trente Glorieuses. Plusieurs communautés religieuses lui demandent de terminer les grands chantiers initiés par dom Bellot en France (dont à Wisques) mais aussi au Canada. Cette filiation lui vaut également des commandes importantes. Il utilise le béton et un répertoire de formes modernes, dont certaines issues des années 1930, mais sans s'inscrire dans le mouvement d'industrialisation qui conduit à la préfabrication et à la standardisation.

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      architecte attribution par source

La nouvelle église Saint-Jacques est édifiée sur un terrain communal jouxtant le cimetière. Le choix de cet emplacement, plutôt que celui de l'ancienne église, situé au milieu du cimetière, est opéré afin de faciliter l'acheminement des matériaux. L'église reconstruite est un vaste bâtiment de plan rectangulaire, couvert d'ardoise de Rimognes. La charpente est en fer et en sapin rouge. La structure est en béton armé, la maçonnerie en brique de parement de ton rouge. L'unique vaisseau est éclairé par des ouvertures verticales régulières. Le chœur est plus étroit que la nef. Le fronton triangulaire de la façade est percé d'une ouverture décorative. Un campanile est implanté hors œuvre, à un angle de la façade.

  • Murs
    • brique
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général