Ces trois éléments de verrières sont les restes complétés de la parure vitrée de l'église, posée dans la première moitié du 16e siècle.

Selon Émile Gailliard, Jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale, il se trouvait également dans le collatéral nord une verrière ornée de deux panneaux représentant l'un, saint Nicolas (Leclercq de Laprairie mentionne uniquement "un évêque debout") et l'autre, un prêtre à genoux, en donateur. Si le saint évêque ne semble avoir fait le sujet d'aucun dessin, photographie ou description, en revanche le religieux agenouillé a suscité un plus grand intérêt. Dans un questionnaire rempli dans les années 1890 par le desservant (l'abbé Gabriel de Hédouville, 1889-1905), ce dernier décrit un religieux revêtu d'un surplis, à genoux sur un prie-Dieu recouvert d'un riche tapis. Dans le lointain, seraient également représentés un château-fort et un autre château avec une église. Le prêtre signale avoir fait restaurer ces panneaux, qui avaient été "maltraités par les vitriers de campagne". Il les date du milieu du 16e siècle et les attribue à Jean Cousin, au vu des initiales JC peintes sur un débris de verre. Une aquarelle d’Étienne Moreau-Nélaton, rapidement peinte en 1910, conserve l'apparence générale de ce panneau, dont l'attribution doit rester du domaine de la supposition. Un doute plane également sur l'identité du personnage représenté, certains auteurs ayant transcrit l'inscription sous-jacente comme "Gentil prêtre curé de Maucreux, priant Dieu", alors que Moreau-Nélaton y voit un curé de Vivières, lecture plus logique puisque Maucreux n'est pas le nom d'une paroisse mais d'un château.