Dossier d’œuvre architecture IA80007406 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
Ferme, avec atelier de serrurier (détruit)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) SMACOPI

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Nouvion
  • Commune Ponthoile
  • Lieu-dit Morlay
  • Adresse 29 rue de la Gare
  • Cadastre 1984 D3 296-298
  • Dénominations
    ferme
  • Genre
    d'artisan
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, grange, étable, atelier, fournil

Le cadastre napoléonien indique qu'une maison était implantée à cet endroit mais les fondations ne semblent pas avoir été réutilisées puisque le plan de l'actuel logis ne correspond en rien à cette première construction. D'après le propriétaire, la façade du logis a été reconstruite après la Première Guerre mondiale (le bâti est donc plus ancien) ainsi que la grange à partir des matériaux d'origine. D'après un habitant, la ferme disposait d'un atelier de serrurier, aujourd'hui détruit. L'artisan assemblait les pièces d'une des trois usines de serrurerie de Sailly-Flibeaucourt (Vachette, Paumered ou Stremler).

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle

L'ensemble agricole, composé de bâtiments indépendants situés sur les trois côtés d'une cour, possède un logis, directement accessible depuis la rue, isolé des autres bâtiments. Entièrement remanié, il est en pans de bois et torchis ; seule la façade principale, longue de cinq travées, est en brique. La corniche a reçu un décor de briques saillantes formant une rangée de T. Le fournil, originellement situé sur la face postérieure, a disparu aux profits d'une véranda. Le toit à longs pans en tuile, pourvu d'un léger coyau, abrite un grenier accessible depuis le pignon nord. De hauteur relativement importante, la grange, située en fond de propriété, est de plan en L. Elle était primitivement composée de torchis et pans de bois. Mais l'hourdis d'origine a été récemment remplacé par le parpaing et la tôle ondulée. Les pignons sont couverts d'un essentage d'ardoises synthétiques. L'ossature en chêne, maintenue par un solin en brique passé au coaltar à l'extérieur (goudron), est toujours en place. Les assemblages sont à tenons et mortaises chevillés. La porte d'entrée délimite deux aires de stockage de part et d'autre d'un couloir au fond duquel sont parquées les vaches (à l'origine, aire de battage). Un appentis, situé au nord abrite, également les bovins. Le petit bâtiment en brique placé au sud de la propriété est une porcherie ; le toit à longs pans est en pannes picardes. Une mare est située en face du logis.

  • Murs
    • brique
    • torchis
    • essentage de matériau synthétique
    • pan de bois
    • parpaing de béton
  • Toits
    tuile flamande, tuile mécanique, tôle ondulée
  • Étages
    sous-sol, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • pignon couvert
  • État de conservation
    remanié
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Cette ferme élève, encore aujourd'hui, exclusivement des vaches (quarante bêtes). Tous les matins, le fermier les emmène dans les bas-champs et les ramène lorsque la marée monte (il ne possède pas de pâture). La culture occupe une faible part dans l'activité de la ferme, qui ne dispose que de six hectares de terres. L'exploitation a donc conservé le fonctionnement des fermes traditionnelles de l'arrière-pays maritime, la prépondérance pour l'élevage engendrant la mutation fonctionnelle de la grange en étable.

Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) SMACOPI
Articulation des dossiers