Dossier non géolocalisé
Une ferme figure à cet emplacement sur le cadastre napoléonien.
Il ne reste rien de cette construction primitive. Les bâtiments de la ferme actuelle semblent avoir été construits dans seconde moitié du 19e siècle. Elle disposait d'un pigeonnier (information orale), dont les dates de construction et de destruction ne sont pas connues.
Le logis a été reconstruit à son emplacement primitif.
La ferme est isolée au nord de la RD 177, au coeur des pâtures, au lieu-dit "Grand-Rue". On y accède en empruntant le chemin rural dit de la "Chaussette du Pont".
L'exploitation dispose de bâtiments organisés autour d'une cour dont l'entrée est située au sud.
Le logis, entièrement neuf, occupe le nord-est de la cour.
Au sud, se trouve la grange. Elle dispose d'un solin en brique sur lequel repose la sablière basse, de forme irrégulière, supportant elle-même une ossature en pans de bois hourdée au torchis. Un surcroît, destiné à rehausser les murs, casse le fruit des parois. Deux portes ajourent le mur sur cour. Le torchis au sud est très abîmé. Le pignon occidental est recouvert d'un essentage de tôles. Le toit à longs pans est en tuiles.
A l'ouest de la cour, se situent les étables. Il s'agit d'un petit bâtiment en torchis et pans de bois, surmonté d'un grenier accessible par les pigeons depuis le pignon oriental.
Les porcheries, bâtiment bas en torchis et pans de bois, sont au nord-ouest de la cour.
La ferme bénéficie de la seule cave du village, la nappe phréatique étant trop proche de la surface pour le reste du hameau. Le surcroît visible au sommet des murs gouttereaux de la grange ainsi que la pente très accentuée de la charpente pourraient permettre d'émettre l'hypothèse selon laquelle la toiture était à l'origine en chaume.
