Cet ensemble, composée de 2 à 4 lignes de tranchées et d'ouvrages bétonnés, est repris sur un plan non daté sous l'intitulé Wottan Stellung beim III bAK. Y apparaissent 3 positions défensives défendues par trois régiments d'infanterie. La première nommées Kanal Stellung est peut-être le prolongement des fortifications allemandes du canal de la Sensée. Les 2 autres, Santes Stellung et Riegel Stellung lui sont perpendiculaires et relient les anciens ouvrages militaires d'Houplin et d'Hallennes-lez-Haubourdin. En effet, outre la citadelle de Vauban, les allemands ont pris possession dès octobre 1914 d'une vingtaine d'ouvrages défensifs, alors démilitarisés, formant une ceinture circulaire de 14 km de diamètre autour de Lille. Les défenses du canal s'organisaient en tranchées, essentiellement aux sud. La première suivait le canal d'Haubourdin à Don, la seconde un peu plus loin (de 100 à 350m). Enfin, des ouvrages bétonnées se trouvent encore plus plus en arrière (900 m.), le longs d'anciens méandres de la rivière de la Deûle, vraisemblablement marécageux. Certains blockhaus ont été dynamités par les allemands lors de la débâcle, d'autres ont détruits ou ensevelis lors de l'élargissement du canal de la Deûle, dans les années 1960. Les vestiges rencontrés sur la rive sud du canal de la Deûle sont, en grande partie, des ouvrages de casernement ou de commandement. Il ne semble donc guère probable que cette position ait été conçue comme position de repli stratégique, comme ce fut le cas des position Hindenburg.
Dossier IA59005106
| Réalisé par
Ligne fortifiée dite Wotan Stellung
Copyright
- (c) Bayerisches Hauptstaatsarchiv, München, Deutschland
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Métropole européenne de Lille - Lille-6
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Commune
Santes
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Dénominationsligne fortifiée
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AppellationsWotan Stellung , blockhaus
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
Les ouvrages rencontrés autour du canal de la Deûle semblent se répartir en quelques modèles types, à caractères défensif dans leur majorité. C'est le cas de nombreux ouvrages, de plan en L, où les embrasures de tir ne servent qu'à protéger les entrées et abords de l'édifice. Quelques édifices pourtant étaient fortement armées (IA59004962). Enfin se trouvait à Santes la plus grosse pièce d'artillerie de la première Guerre Mondiale : le canon 38cm SKL/45 surnommé Langer Max, d'une portée d'une cinquantaine de km. Ce canon tirait sur Hazebrouck et Merville. Il est vraisemblable que, si le canon a été détruit, sa cuve a juste été comblée entre les deux guerres.
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État de conservationmauvais état, envahi par la végétation, détruit
- (c) Bayerisches Hauptstaatsarchiv, München, Deutschland
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Date d'enquête 2016 ;
Dernière mise à jour en 2017
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Articulation des dossiers
Parties constituantes
- Casemate à personnel 213
- Ensemble de 3 casemates
- Casemate d'observation 629
- Casemate à personnel 225
- Ensemble de 3 casemates
- Ensemble de 2 casemates à personnel
- Casemate à personnel 230
- Casemate à personnel 226
- Casemate à mitrailleuse 212
- Casemate à mitrailleuse 319
- Casemate 209
- Casemate à mitrailleuse 319 de la Ferme du Bois de la Rive
- Casemate de commandement 301
- Casemate 556
- Casemate à personnel 593
- Casemate à canon 607, dite Langer Max
- Casemate à personnel 21
- Casemate 557
- casemate 557
- Casemate 342
- Casemate à personnel 297
- Ensemble de 6 casemates à personnel
- Casemate à mitrailleuse 318
- Casemate 336
- Casemate 298
Chercheur