La peinture monumentale représentant saint Michel en train de terrasser le dragon a été exécutée dans la première moitié du 15e siècle - voire dans le premier quart de ce siècle -, comme le suggèrent la forme et la composition de l'armure que porte l'archange. Selon André Moreau-Néret et Eugène Toupet, c'est un ravalement intérieur, effectué en 1911, qui aurait permis de découvrir cette peinture masquée sous un badigeon.

Une seconde peinture formait son pendant de l'autre côté de la fenêtre occidentale, mais il n'en subsiste que quelques fragments qui ne permettent pas d'en identifier le sujet. La présence en hauteur d'une main serrée permet d'imaginer qu'il s'agissait sans doute d'un personnage armé d'une lance, mais rien d'autre ne permet de choisir entre un membre de la milice céleste, un saint soldat (Longin, Maurice, Georges, etc.), ou un ange porteur d'instruments de la Passion.