Photographe du service régional de l'Inventaire général Hauts-de-France.
- inventaire topographique, Le Quesnoy centre
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes du Pays de Mormal
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Commune
Le Quesnoy
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Adresse
16 rue Achille-Carlier
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Cadastre
2024
E
195
;
1897
E
233
;
1817
E
199
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Dénominationsferme, immeuble de bureaux
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Destinationsimmeuble de bureaux
En 1817, le fond de la parcelle est occupé par une maison. Cette disposition d'une construction en recul par rapport au front de rue reste rare au Quesnoy.
La ferme appartient, ainsi que les petites maisons sises à côté, à la propriétaire-cultivatrice qui possède la grande ferme sur laquelle l'hôtel particulier de M. Carlier sera édifié (voir Ancien hôtel particulier "Le Château", puis gendarmerie, actuellement Musée néo-zélandais de la Libération - IA59005704).
La ferme sur cour est visible sur le cadastre de 1897.
Elle a été modifiée à une date inconnue, au cour de la seconde moitié du XXe siècle. Le passage couvert qui figure sur le cadastre de 1897 a été remplacé par un garage et une porte piétonne a été percée. Le témoignage d'un habitant confirme que le bâtiment servait encore de ferme dans les années 1970.
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Période(s)
- Principale : milieu 19e siècle , (incertitude)
La ferme est composée de quatre ailes contiguës formant un rectangle. Les ailes avant et arrière sont plus hautes que celles latérales. Elles sont construites en briques posées en appareil picard. La partie de l'aile latérale gauche la plus proche de la rue est bâtie en briques plus anciennes (moins d'uniformité dans les couleurs et les tailles) sur un soubassement en moellons de grès. Il s'agit sans doute de la trace des anciennes maisons sur lesquelles la ferme a été édifiée.
Toutes les ailes sont couvertes par une toiture à longs pans. Celles avant et arrière présentent des pignons couverts et sont couvertes en ardoises en intégralité pour l'aile sur rue mais seulement pour la partie gauche de l'aile arrière. La partie arrière droite de cette aile offre une pente de toit légèrement différente du reste du bâtiment et bénéficie d'une toiture indépendante couverte en tuiles mécaniques. Côté cour, l'aile arrière offre un seul pan de toiture uniforme en ardoise, décoré en son centre d'une girouette surmontée d'un coq. Cette aile possède des combles plus importants aussi la toiture qui descend plus bas est-elle raccordée aux toitures des ailes latérales par une noue.
Côté extérieur, seule l'aile sur rue est percée de fenêtres. Les autres façades ne présentent que des ouvertures très petites liées à l'aération de ce qui étaient les bâtiments de l'exploitation agricole. Sur la façade latérale gauche, les grandes ouvertures horizontale et verticale avec linteau en béton et bouchées par des briques de verre sont une modification contemporaine.
La façade principale est enduite en crépi tyrolien. Elle est construite sans soubassement, ce qui est typique du XIXe siècle. Elle est organisée à travées et compte un étage carré et un étage de combles. À l'origine, l'accès à la cour (et donc à la ferme) se faisait par un passage couvert situé au centre de la façade. Il figure sur le cadastre de 1897 et est aujourd'hui transformé en garage. Il constituait, avec la lucarne pendante située au droit, probablement une ancienne lucarne gerbière, l'axe de symétrie de la façade qui compte cinq travées. La porte piétonne à gauche, sans doute une modification d'une baie, est une création contemporaine. Toutes les baies sont couvertes par un linteau.
La forme de ferme sur cour est typique des fermes du début du XIXe siècle, en particulier pour les fermes isolées au milieu de l'exploitation agricole. Dans ce cas, l'habitation est généralement située dans un des bâtiments au fond ou sur le côté de la cour, l'aile en façade accueillant le porche d'entrée dans la ferme et des locaux de stockage. Ce n'est pas le cas ici où les ailes fermant la cour ne présentent pas d'ouverture, ce qui n'est pas cohérent avec une fonction d'habitation. sans doute l'implantation urbaine de la ferme a-t-elle conduit à une installation du logis à front de rue.
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Murs
- brique maçonnerie crépi moucheté
- grès maçonnerie
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Toitsardoise, tuile mécanique
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Plansensemble concerté
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Étages1 étage carré
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Couvertures
- toit à longs pans noue
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Documents d'archives
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AD Nord. Série P ; sous-série 35 : 35 P 1116. Département du Nord, Arrondissement d'Avesnes, Justice de paix du Quesnoy, Commune du Quesnoy : Section E dite de la ville, tableau indicatif des propriétaires, des propriétés foncières et de leur contenance, 1817 [état de section].
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AD Nord. Série P ; sous-série 35 : 35 P 1121. Département du Nord, Arrondissement d'Avesnes, canton de Le Quesnoy est et ouest, Commune du Quesnoy : Section E dite de la ville, tableau indicatif des propriétaires, des propriétés foncières et de leur contenance, 1897 [état de section].
Documents figurés
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Ville du Quesnoy - Plan cadastral napoléonien, feuille unique, levé en 1817 : section E, 1ère partie (AD Nord ; P31-761).
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Le Quesnoy, plan cadastral napoléonien de 1897. Section dite de la ville, en trois feuilles, 2ème feuille (AD Nord ; P31-761).
Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.