Dossier d’œuvre objet IM02002113 | Réalisé par
  • inventaire topographique, ville de Guise
Ensemble du maître-autel
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ministère de la culture - Inventaire général
  • (c) Département de l'Aisne
  • (c) AGIR-Pic

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Guise
  • Commune Guise
  • Adresse Eglise paroissiale Saint-Pierre et Saint-Paul , rue de la Citadelle
  • Emplacement dans l'édifice dans le choeur ; les chapelles sud et nord du choeur dites du Christ du Sacré-Coeur et de l'Immaculée Conception

Ces œuvres appartiennent à un ensemble décoratif homogène mis en place au début des années 1930 dans le chœur de l'église ; en font aussi partie la série de verrières du maître-verrier parisien Raphaël Lardeur portant la date de 1932, et le chemin de croix en mosaïque, dû au même mosaïste qui a réalisé les mosaïques du maître-autel et des revêtements muraux des chapelles du chœur, probablement Lardeur lui-même ou son atelier. La consécration de l'église et de son décor a lieu le 11 novembre 1933 par l'évêque de Soissons, le vicaire général Delbez et le chamoine Lefebvre, curé-doyen de Guise. L'ensemble du décor a ainsi été mis en place, au moins entre 1932, date portée sur les verrières et 1933. Lors de la cérémonie de consécration, il est fait mention que la restauration et l'enrichissement de l'église sont dus au zèle du curé-Doyen de Guise Lefebvre. Le choix stylistique d'un mobilier Art déco montre la diffusion des choix modernistes alors en vigueur dans les nombreuses revues d'Art sacré qui ont accompagné les vastes campagnes de reconstruction dans les régions dévastées par la Première Guerre mondiale. Le cas de l'église de Guise est particulièrement intéressant par son intégration d'éléments modernes dans un cadre architectural ancien, celui du chœur datant du 16e siècle. La revue Vie Diocésaine de Soissons parle explicitement dune heureuse alliance du moderne et de l'antique. Le choix des artistes est également révélateur : outre le maître-verrier Raphaël Lardeur, qui a fourni les cartons et les mosaïques du chemin de croix, du maître-autel et des revêtements muraux des chapelles du chœur, le maître-autel est peut-être l’œuvre des ateliers liturgiques de Maurice Chéret, l'un des artisans du renouveau du mobilier liturgique, alors que la garniture d'autel pourrait avoir été fournie par le sculpteur Petit. Le sculpteur Alfred-Alphonse Bottiau, auteur des deux statues des chapelles latérales du chœur, a également collaboré au décor porté de nombreux édifices civils, dont le Trocadéro, tout comme pour le décor d'édifices religieux. Lors de cette campagne a aussi été installé dans la chapelle latérale nord un autel-tabernacle secondaire (non étudié) aux matériaux similaires (marbre beige, décor en mosaïque à représentation symbolique : croix) qui réutilise un fragment de bas-relief en bois peint polychrome La Mort de saint Joseph datant du 3e quart du 19e siècle et qui provient sans doute d'un autel néo-gothique. Pour ce décor, 5 colonnes ou socles de statues, en marbre beige sur structure en ciment furent également mis en place.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1933
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune (incertitude)
    propriété d'une association diocésaine (incertitude)
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler
  • Protections
    inscrit au titre objet, 2002/10/23
Date(s) d'enquête : 1998; Date(s) de rédaction : 1998
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