Dossier d’œuvre architecture IA80010145 | Réalisé par
Dufournier Benoît (Enquêteur)
Dufournier Benoît

Chercheur au service régional de l'Inventaire de 1985 à 1992, en charge du recensement du patrimoine industriel.

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Fournier Bertrand (Rédacteur)
Fournier Bertrand

Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France

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  • patrimoine industriel, Somme
  • opération ponctuelle, Beauval
Ensemble de quatre cités ouvrières Saint Frères : cité des Avesnes, cité de Doullens, cité de la Gare et cité Quenot
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grand Amiénois - Doullens
  • Commune Beauval
  • Lieu-dit
  • Adresse 3 à 16 rue de la Gare , 3 à 59 route de Doullens , 1 à 52 chemin des Avesnes , 1 à 14 rue Quenot
  • Cadastre 1989 AA 128 à 147 Cité ouvrière de la Gare (rue de la Gare) ; 1989 AA 256 à 285 cité ouvrière de Doullens (route de Doullens) ; 1989 AA 35 à 61 ; 63 à 76 ; 80 à 98 ; 100 à 117 Cité ouvrière des Avesnes (chemin des Avesnes) ; 1989 AL 19 à 28 et 34 à 43 Cité ouvrière Quenot (rue Quenot)
  • Dénominations
    cité ouvrière
  • Appellations
    Saint Frères, cité des Avesnes, cité de Doullens, cité de la Gare, cité Quenot
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin, remise

Ensemble de quatre cités ouvrières construites entre 1895 et 1898. Selon la tradition orale, la cité Quenot, plus éloignée de l'usine que les autres cités ouvrières, serait la plus ancienne et aurait été initialement construite en 1895 pour le personnel d'une entreprise de bâtiment dirigée par Quenot. Elle aurait ensuite été rachetée par Saint Frères en 1899. Une autre hypothèse voudrait que l'entreprise de bâtiment Quenot ait travaillé pour Saint Frères à la construction de cette cité. Ce premier ensemble de logements présente d'ailleurs les mêmes caractéristiques architecturales que les autres cités ouvrières, construites directement par Saint Frères, qui, à la même époque bâtissait son nouveau tissage de jute. Ces caractéristiques architecturales sont ici aussi communes à toutes les autres cités ouvrières du groupe industriel, et sont attribuées à l'ingénieur de l'entreprise Abel Caron.

Suivant le recensement de population de 1906, ces logements, situés à proximité immédiate de l'usine, étaient quasiment exclusivement occupés par des ouvriers et ouvrières d'usine. Rares sont les tisseurs ou les fileuses à avoir habité ces cités. En 1911, l'ensemble de ces cités représente 8,7 % des logements ouvriers construits par Saint Frères dans le département de la Somme pour loger son personnel.

A la fermeture de l'usine, les logements ont été revendus à leurs occupants.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1895, daté par tradition orale
    • 1898, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Caron Abel
      Caron Abel

      Ingénieur des Arts et Métiers de Châlons, promotion 1874-1877.

      Chef du service constructions Saint Frères de 1878 à 1912. (Sources : Lefebvre. Saint Frères. Un siècle de textile en Picardie, p. 143)

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      ingénieur de l'entreprise attribution par analyse stylistique

Les quatre cités ouvrières forment un ensemble de 109 logements situés le long de quatre rues, à proximité immédiate de l'usine pour trois d'entre-elles, et la dernière (la cité Quenot), un peu plus éloignée, à l'ouest. La cité d'Avesnes est la plus importante. Elle se développe au nord de l'usine et comporte 52 logements. Elle est complétée par la cité de Doullens, également au nord, le long de la route nationale. Elle compte 29 logements. La cité Quenot située perpendiculairement à la rue de Gézaincourt, ne compte que 14 logements, autant que celle de la Gare, située juste avant la gare, au sud de l'usine.

Toutes les habitations sont construites en alignement de la rue par groupe de 14 unités. Elles présentent une élévation de deux travées, en rez-de-chaussée avec comble à surcroît, souligné par un cordon de brique en saillie. Le comble sous lequel est généralement aménagé deux chambres, est éclairé d'une simple lucarne de toit. Celle-ci a souvent été agrandie et remplacée par des chiens-assis, plus larges. Les toits sont individuels, en tuile mécanique, à longs pans et pignons couverts par la mitoyenneté.

  • Murs
    • brique
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    en rez-de-chaussée, comble à surcroît
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon couvert
  • Typologies
    logement individuel ; implantation en bande
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Dossier établi en 1986 dans la cadre du recensement du patrimoine industriel de la Somme, enrichi et mis à jour en 2013 dans le cadre d'une opération ponctuelle sur la commune de Beauval.

Documents d'archives

  • AD Somme. Série M ; 6 M 71. Beauval, recensement de population, 1906.

Bibliographie

  • LEFEBVRE, François. Une famille d'industriels dans le département de la Somme de 1857 à la veille de la Seconde Guerre mondiale : Les Saint. Approche d'une mentalité patronale. Lille : Atelier National de Reproduction des Thèses, 2000. Th. doct : Histoire : Amiens université de Picardie Jules Verne : 1998.

    p. 220.

Documents figurés

  • Beauval (Somme). La cité de Doullens, carte postale, vers 1910 (coll. part.).

Date d'enquête 1985 ; Date(s) de rédaction 2013
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dufournier Benoît
Dufournier Benoît

Chercheur au service régional de l'Inventaire de 1985 à 1992, en charge du recensement du patrimoine industriel.

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Fournier Bertrand
Fournier Bertrand

Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France

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