Dossier d’œuvre architecture IA59002205 | Réalisé par
Luchier Sophie
Luchier Sophie

Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.

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  • inventaire topographique, PNR Scarpe-Escaut
Le village de Saméon
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Parc naturel régional Scarpe-Escaut

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Pévèle-Carembault - Orchies
  • Commune Saméon
  • Dénominations
    village

L'agriculture à Saméon

La comparaison des statistiques agricoles du 19e et du 20e siècle permet de saisir l'évolution de l'agriculture à Saméon. Elle est basée sur la culture et l'élevage.

En ce qui concerne la culture, seuls les statistiques pour les années 1929 et 1952 sont conservés. On constate une augmentation de 80 hectares consacrés au labour entre ces deux années, soit une augmentation de 4% environ de la surface totale, portant ainsi la proportion à 70%. On note également un recul des surfaces consacrés (une réduction de moitié) aux vergers, bois (utilisé pour le chauffage et l'industrie), culture maraîchère et surface bâtie. Ce dernier chiffre peut surprendre, y a-t-il eu beaucoup de dégâts pendant la seconde Guerre Mondiale ?

Parmi les cultures, quelques évolutions en un siècle (1838-1948) : la culture du seigle et du colza s'amenuisent alors que la culture de la pomme de terre prend de l'ampleur et celle de la betterave apparaît. La culture du lin, peu développée connaît une apogée en 1885.

L'élevage des chevaux, des vaches, des moutons et des porcs perdure dans les mêmes proportions entre 1838 et 1929. Seul l'élevage des moutons chute après la seconde Guerre Mondiale.

En ce qui concerne la culture, dont les statistiques sont conservés pour les années 1929 et 1952, il est à noter qu'environ 80 hectares supplémentaires sont consacrés au labour.

  • Période(s)
    • Principale : Moyen Age
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle

Le village de Saméon est un village-rue. Le noyau originel était situé autour de l'ancienne église, au lieu-dit Vieux-Condé, se prolongeait le long des rues Vieux Condé et Bias jusqu'au carrefour où est située l'actuelle église. Le long de la rue du Vieux-Condé, le bâti est assez dense, constitué de petites fermes (logis et communs face à face et perpendiculairement à la rue ou petites fermes en U) présentant leur pignons sur la rue et de quelques maisons élémentaires implantées parallèlement à la rue. La rue Bias est bordée de fermes plus importantes, construites au 19e siècle. La reconstruction de l'église à son emplacement actuel a impliqué la reconstruction du presbytère à proximité puis, plus tard, celle des écoles, l'installation de la mairie et l'implantation du bâti le long de l'actuelle rue de la Mairie, et le développement de la commune vers le sud. La rue de la Mairie est bordée de maisons à un étage d'un côté et de petites maisons en rez-de-chaussée, en série, de l'autre, vraisemblablement liées aux petites industries (non identifiées) implantées dans cette rue. Les rues Lélier, Bertinquesne et de la Quièze sont bordées de fermes plus importantes et implantées de manière assez lâche dans la rue de la Quièze. Des fermes en U avec un retrait important par rapport à la rue sont nombreuses le long de la rue Lélier et uniques sur le territoire de la Campagne Habitée. La rue de Fréchy, à l'est, en partie partagée avec Rumegies, est très peu dense. Au nord, l'ancienne cense d'Héry est une ferme isolée du village.

Bibliographie

  • DUVOSQUEL, Jean-Marie (dir.). Albums de Croÿ, Tome XI Tournai-Tournaisis. Bruxelles : Crédit Communal de Belgique, 1991.

Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut
Luchier Sophie
Luchier Sophie

Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.

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