Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.
Dossier d’œuvre objet IM02005128
| Réalisé par
Riboulleau Christiane
Riboulleau Christiane
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- enquête thématique départementale, vitrail dans le département de l'Aisne (XIXe et XXe siècles)
Ensemble de deux verrières à personnages : sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, saint Martin, saint Joseph et l'Enfant-Jésus, saint Pierre,
Église paroissiale Saint-Martin
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes du Chemin des Dames - Craonne
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Commune
Craonne
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Lieu-dit
-
Adresse
Église paroissiale Saint-Martin
,
route de Pontavert
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Emplacement dans l'édifice
sanctuaire (baies 1 et 2)
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Dénominationsverrière
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Titres
- Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
- Saint Martin
- Saint Joseph et l'Enfant Jésus
- Saint Pierre
L'église Saint-Martin de Craonne est reconstruite après la Première Guerre mondiale et bénite par l'évêque de Soissons le mardi 11 novembre 1930. Pour orner cet édifice, un ensemble homogène de verrières est créé la même année par l'atelier de Roger Desjardins, installé à Angers et à Paris (plusieurs verrières, dont celle de la baie 2, sont signées et datées). Les verrières étaient déjà en place, lors de la bénédiction de l'édifice, puisque le récit de cette cérémonie - publié dans l'hebdomadaire diocésain - signale que l'église est un peu sombre à cause de ses vitraux, malgré la grandeur des fenêtres.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1930, porte la date, daté par source
-
Lieu d'exécutionCommune : Angers
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Desjardins Rogerfabricant marchand signatureDesjardins RogerCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Roger Léon Desjardins est né à Paris (6e) le 26 janvier 1896. Il entreprend des études d'architecture à l'École nationale des beaux-arts de Paris et obtient son diplôme d'architecte le 4 juin 1924, peu avant de se marier le 24 juin 1924. C'est probablement en 1925 ou au début de 1926 qu'il acquiert l'atelier de peintre-verrier de Georges Merklen (décédé en avril 1925) et s'installe à Angers. En mai 1934, à la veille d'une liquidation judiciaire, l'affaire est reprise par le peintre-verrier Maurice Bordereau qui la redresse. Roger Desjardins regagne la région parisienne où son nom ne paraît plus associé à l'art du vitrail. Il décède à Caen le 28 septembre 1967.
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Auteur :
Les deux baies ont la même composition. Chacune est formée de deux lancettes juxtaposées, surmontées d'un arc en plein cintre.
Les verrières sont réalisées à l'aide de pièces de "verre antique" et de verre cordelé, découpées et assemblées par un réseau de plomb. L'utilisation de grisaille sert à rendre les principaux détails, les volumes et les ombres, avec naturel. Quelques rares détails sont peints au jaune d'argent. Il est possible que les nuances visibles sur certains verres colorés aient été produites par de la gravure.
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Catégoriesvitrail
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Structures
- lancette, 2, juxtaposé, en plein cintre
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Matériaux
- verre transparent, soufflé, découpé, peint, grisaille sur verre, jaune d'argent
- plomb, réseau
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Précision dimensions
Mesures de chaque lancette : h = 200 ; la = 70.
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Précision représentations
Les saints personnages auréolés sont représentés debout et de face, à l'exception de sainte Thérèse, qui est légèrement tournée. Le cartonnier a respecté l'iconographie traditionnelle de la sainte : vêtue de l'habit de carmélite, elle serre contre sa poitrine un crucifix qu'elle contemple, et un bouquet de roses, dont certaines sont tombées à ses pieds. Dans la lancette voisine, saint Martin âgé porte le costume habituel d'un évêque : chasuble, étole, mitre et gants, auxquels s'ajoute le pallium. Il tient la crosse à la main gauche et bénit de la droite. Une petite maquette d'église figure à ses pieds. Il s'agit peut-être d'une allusion à l'abbaye de Ligugé, fondée par le saint.
Saint Joseph, vêtu d'une tunique et d'un manteau, occupe la lancette gauche de la verrière 2. Il tient à la main droite une équerre et un compas. Du geste et du regard, il veille sur l'Enfant Jésus, debout devant lui. L'Enfant, qui tient un rabot contre sa poitrine, regarde l'observateur dans les yeux et le bénit. Enfin, la dernière lancette est occupée par saint Pierre, habillé lui-aussi d'une tunique et d'un manteau. Il tient à la main gauche son attribut le plus fréquent - les clés du Royaume des Cieux - et serre contre lui la Bible.
L'entourage des personnages est décoratif et repose surtout sur des feuillages et des grappes de fleurs.
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Inscriptions & marques
- signature, peint, sur l'oeuvre
- inscription concernant le lieu d'exécution, peint, sur l'oeuvre
- date, peint, sur l'oeuvre
- inscription donnant l'identité du modèle, peint, sur l'oeuvre
- inscription concernant le donateur, peint, sur l'oeuvre
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Précision inscriptions
La signature et la date sont peintes en réserve dans l'angle inférieur droit de la lancette gauche de la baie 2 : R. DESJARDINS/SUC DE F. HAUSSAIRE/ANGERS 1930.
Le nom des personnages est peint à la grisaille dans un cartouche, sous leurs pieds :
Verrière de la baie 1 : SE THERESE DE L'ENF JESUS ; ST MARTIN.
Verrière de la baie 2 : ST JOSEPH ET L'ENF. JESUS ; ST PIERRE.
Le nom de la famille donatrice est peint en réserve dans un cartouche, dans la bordure inférieure de chaque lancette de la verrière 1 : DON DE LA FAMILLE/DE HEDOUVILLE.
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État de conservation
- grillage de protection
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Précision état de conservation
En dépit du grillage, quelques verres sont fendus (en particulier sur saint Martin). Le panneau inférieur de saint Joseph est incurvé.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
En dépit de la signature peinte sur les verrières, Roger Desjardins n'est pas peintre-verrier de formation, mais architecte. La place qu'il occupe dans l'atelier est vraisemblablement celle de directeur de l'entreprise, plutôt que celle d'artisan ou d'artiste.
Il est en outre difficile de proposer avec certitude un lieu de fabrication pour les verrières de cette église, Roger Desjardins ayant en effet acquis les deux ateliers de Georges Merklen, situés l'un à Angers et l'autre à Paris.
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Périodiques
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La Vie Diocésaine. Revue hebdomadaire de l'activité catholique dans le Diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin, publiée sous la direction de Monseigneur l’Évêque.
t. 1, 1930, n° 52, 27 décembre 1930, p. 729-730.
Date(s) d'enquête :
2006;
Date(s) de rédaction :
2006
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Riboulleau Christiane
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Riboulleau Christiane
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.
Édifice
Église paroissiale Saint-Martin
Commune : Craonne
Adresse : route de Pontavert
Adresse : route de Pontavert
Dossiers de synthèse
A rapprocher de
(même campagne présumée)
Ensemble de huit verrières figurées décoratives : symboles christiques et chrétiens
Commune : Craonne
Adresse : Église paroissiale Saint-Martin, route de Pontavert
Adresse : Église paroissiale Saint-Martin, route de Pontavert
(même campagne présumée)
Verrière figurée : le Christ du Sacré-Cœur
Commune : Craonne
Adresse : Église paroissiale Saint-Martin, route de Pontavert
Adresse : Église paroissiale Saint-Martin, route de Pontavert
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