Le cimetière entourant l'église est celui qui est attesté dans les textes dès l'Ancien Régime. Il n'a pas cependant conservé de sépultures antérieures au 19e siècle. Les tombeaux, chapelles funéraires et autres monuments sépulcraux encore en place datent en effet du 19e siècle, la plus ancienne date portée semble être celle de 1842. Ils portent la marque ou la signature de marbriers d'Hirson (F. Laffineur, Cuisset, Laffineur-Debray, Gobeaux-Mercier), du Nord (Goblet, Boury-Lefèvre) ou de fabricant et fondeur de Charleville-Mézières (Alfred Corneau). Le cimetière a été désaffecté au cours du 1er quart du 20e siècle, à la suite de la création du nouveau cimetière à l'écart des habitations du village. Sa désaffection a figé l'état de ce cimetière dans celui de la fin du 19e siècle. Il est particulièrement remarquable par ses nombreuses tombes comportant des éléments décoratifs ou architecturaux en fonte ou en fer forgé. Les croix en fonte de la fonderie Corneau Alfred-Deville, Paillette et Cie, sont généralement de style néo-gothique ou néo-Renaissance. Il s'agit d'oeuvres sérielles, disponibles sur catalogue, et qui comportent souvent le numéro de série et du modèle. Longtemps envahi par les broussailles, le cimetière a été dégagé à l'occasion de la restauration de l'église, le sol ayant été recouvert d'un lit de caillasse. De nombreux monuments funéraires et croix, dans un mauvais état de conservation, sont menacés de destruction à brève échéance.