• inventaire topographique, ville de Vervins
  • patrimoine funéraire
Cimetière de Vervins
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Ministère de la culture - Inventaire général
  • (c) Département de l'Aisne
  • (c) AGIR-Pic

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vervins
  • Commune Vervins
  • Adresse 2 rue de Marle
  • Cadastre 1986 AP 31, 33

Le cimetière, autrefois situé de part et d'autre de l'église paroissiale Notre-Dame, était scindé en deux parties nommées cimetière froid au nord et cimetière chaud au sud, à l'emplacement de l'actuelle place de l’Église. Le cimetière a été transféré à son emplacement actuel autour de la chapelle Sainte-Anne en 1788 et régulièrement agrandi vers l'ouest au cours du 19e siècle. Il conserve encore de nos jours de nombreux monuments sépulcraux du 19e siècle et du 20e siècle dont certains ont fait l'objet de notices individualisées. Toute la typologie courante de l'architecture funéraire en Thiérache est présente, par exemple l'utilisation privilégiée de la pierre calcaire dite de Tournai ou pierre bleue comme matériau de construction, la présence de la fonte en décor mais également comme matériau principal de certains monuments (croix, clôture). La typologie architecturale est également celle qui est la plus courante (croix, obélisque, chapelle funéraire). Cependant, certains édicules ou tombes se distinguent par leurs formes architecturales singulières (IA02000343, IA02000346, IA02000347). Outre les marbriers, maître-verriers et fondeurs repérés dans d'autres cimetières (les marbriers hirsonnais Laffineur, le fabricant et fondeur ardennais Alfred Corbeau, les peintres-verriers d'Aulnoye Olivier Durieux et C. Roland), le cimetière se caractérise par un nombre important de tombes ou chapelles funéraires exécutées par des marbriers vervinois comme Bastin. De grandes figures liées à l'histoire et à la vie politique vervinoises sont enterrées autour de la chapelle Sainte-Anne.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle
  • Dates
    • 1788, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur : marbrier signature
    • Auteur : marbrier signature
    • Auteur :
      Corneau Alfred
      Corneau Alfred

      Actif à Charleville dans le dernier tiers du 19e siècle, il réalise notamment de nombreuses croix de sépulture.

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      fabricant, fondeur signature
    • Auteur :
      Durieux Olivier
      Durieux Olivier

      À la mort d'Edmond Durieux, survenue le 1er mai 1863, la fabrique qu'il dirigeait à Reims est reprise par deux de ses frères : Jules (1826-1883) et Olivier Durieux (1830-1895). Il s'agit d'une fabrique de mobilier religieux et d'ornements d'églises, comprenant un atelier de vitraux peints. On ne sait encore comment les responsabilités de l'entreprise ont été partagées entre les deux frères, ni pendant combien d'années. Toutefois, dans le courant des années 1870, les verrières produites par cet atelier vont porter progressivement les signatures "Ol. Durieux" ou "Maison Ol. Durieux", indiquant qu'Olivier Durieux a pris la direction de la totalité de l'entreprise. Les ateliers quittent Reims pour Aulnoye (Nord) vers 1880 et semblent avoir conservé une activité soutenue, au moins jusqu'à la fin du 19e siècle. On ignore qui a dirigé l'entreprise après le décès d'Olivier Durieux, le 24 janvier 1895.

      On peut considérer cette fabrique d'ameublement et de décor d'églises, comme l'une des plus importantes pour la moitié nord de la France entre 1860 et 1900.

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      peintre-verrier signature
    • Auteur :
      Roland César
      Roland César

      On connaît peu de choses sur le fabricant de vitraux qui signe C. Roland à Aulnoye. Il pourrait s'agir de César Armand Roland, né à Monceau-Saint-Waast (Nord) le 11 août 1871. Lors de son premier mariage en 1893, il est présenté comme peintre-dessinateur. Les documents qui mentionnent son activité professionnelle par la suite le qualifient de peintre ou de peintre-décorateur, alors même que l'atelier qu'il dirige produit déjà des vitraux. Il ne semble donc pas avoir été peintre-verrier, mais avoir dirigé une fabrique et avoir peut-être contribué à créer des modèles iconographiques.

      C. Roland s'est installé à Aulnoye (Aulnoye-Aymeries) en 1898 au plus tard et n'a pas quitté cette commune, sauf pendant la Première Guerre mondiale qu'il a passée prisonnier des Allemands. Il est décédé à Aulnoye le 19 février 1952. Ses verrières, présentes dans les églises comme dans les chapelles funéraires des cimetières, se placent dans la continuité du vitrail du 19e siècle.

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      maître verrier signature

Le cimetière est clos par un mur de brique. La plupart des tombeaux, chapelles funéraires ou monuments sépulcraux sont en pierre de Tournai dite pierre bleue. Les croix ou les clôtures qui surmontent ces tombes peuvent être en fonte, quelques croix sont en fer forgé. Certaines chapelles funéraires conservent des vitraux figurés ou à décor géométrique ou végétal. Le décor des croix ou des éléments en fonte utilise tout le répertoire biblique et le vocabulaire architectural néo-gothique ou néo-Renaissance.

  • Murs
    • brique
    • marbre
    • calcaire
    • fonte
    • pierre de taille
  • Techniques
    • sculpture
    • fonderie
    • ferronnerie
    • vitrail
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.

Date(s) d'enquête : 1999; Date(s) de rédaction : 1999