Dossier d’œuvre architecture IA80001504 | Réalisé par
Justome Elisabeth
Justome Elisabeth

Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie de 2002 à 2006, en charge du recensement du patrimoine balnéaire de la côte picarde.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • patrimoine de la villégiature, La Côte picarde
La station balnéaire de Quend-Plage
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ministère de la culture - Inventaire général
  • (c) Département de la Somme
  • (c) SMACOPI
  • (c) AGIR-Pic

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Rue
  • Commune Quend
  • Lieu-dit Quend-Plage
  • Dénominations
    lotissement, station balnéaire
  • Appellations
    Saint-Quentin-Plage, Quend-Plage
  • Parties constituantes non étudiées
    chapelle, poste, hôtel de voyageurs

Les parcelles de petite taille sont dans un premier temps justifiées par la volonté de rentabiliser le lotissement. Sur un terrain inculte car sablonneux, la volonté des propriétaires était aussi de ne pas posséder trop d'espace, qu'il est nécessaire de planter pour fixer la dune : pour des non sédentaires, cette tâche ardue et couteuse était donc évitée.

Le plan de reconstruction de Quend-Plage, par G. Lecompte architecte urbaniste, 1946.

L'arrêté ministériel du 19 mai 1945 déclare la commune sinistrée, ce qui induit la mise en place d'un plan de reconstruction soumettant toutes les constructions nouvelles à une autorisation préalable. L'architecte urbaniste G. Lecompte, chef du service départemental de l'urbanisme et de l'habitation de la Somme est désigné le 18 juin 1945. Il établit un premier projet le 16 juin 1946.

Le périmètre de la reconstruction concerne uniquement la station balnéaire de Quend-Plage. Le choix de G. Lecompte est de conserver les voies en place et d'en ajouter de nouvelles afin de respecter de la topographie. Ainsi, au lieu d'aplanir les dunes, ce qui est fort coûteux et risque de mener à un paysage monotone, il souhaite tirer partie des monticules sableux et dessiner des voies courbes.

La voie centrale (avenue de la Plage) est conservée, mais la continuité des implantations à l'aplomb de la rue est rompue par la création d'espaces libres qui a l'avantage de permettre aux véhicules automobiles de stationner et de rompre la monotonie de l'alignement urbain.

Projets non réalisés

A l'entrée de la station balnéaire, il est prévu d'élargir la place de l'église, croisement entre l'avenue de la plage qui mène à la mer et une route qui, prolongée, pourrait mener à Fort-Mahon-Plage (cette dernière liaison est effective depuis la création de Belle-Dune). Une place du Marché est prévue à l'arrière de l'actuel îlot 6, autour de laquelle une servitude de construction était envisagée, à la manière de la place de Fort-Mahon-Plage, à savoir avoir obligatoirement mais uniquement au rez-de-chaussée, une hauteur de 4 m sous plafond et comporter une arcature régulière formant portique, ce qui impose des largeurs de parcelles en façade de 8 ou 12 mètres. Le nombre et la hauteur des étages restent libres.

Le boulevard maritime en place est mis en valeur par une esplanade de la mer, espace en demi-cercle au bout de l'avenue de la plage qui permet d'avoir une vue dégagée vers la mer.

La rue de Brest, prévue sur le plan de lotissement de 1925, n'est qu'un terrain sablonneux en 1946 : l'architecte prévoit de l'élargir (portée à 10 mètres) de façon à ce qu'elle prenne l'allure d'une avenue transversale nord-sud, coupant la station en deux Dans sa partie sud, elle doit être plantée.

La rue de Londres, qui part de la place de Picardie, doit être élargie et devenir une avenue qui se prolonge vers le sud en une courbe rejoignant la rue de Brest prolongée.

Un vaste quartier situé au nord de la station était prévu, avec des voies courbes, relié à l'avenue principale par un jardin public non réalisé.

Projets réalisés

Une place des fêtes (actuelle place Charles-de-Gaulle) est prévue sur un emplacement vide et doit servir à accueillir les forains les jours de fête, comme d'assurer un dégagement visuel au futur casino envisagé. Un emplacement pour un parc à automobiles est réservé au nord de la station .

Le boulevard maritime établi en front de mer est élargi pour permettre le stationnement des véhicules automobiles et l'accès direct aux habitations.

L'avenue Foch, déjà en place, est conservée et a pour fonction de doubler l'avenue de la Plage. Près de la plage, elle rejoint la place de Picardie, diminuée de surface.

Au sud de la station, un vaste espace irrigué par des voies courbes est prévu, animé par un jardin d'enfants. Si ce dernier n'a pas été réalisé, le quartier s'est par contre développé dans les années 1960-1970, portant le nom de 'Petite Californie'.

Les nouvelles constructions à édifier doivent suivre des normes de surface proportionnelles à la surface totale de la parcelle, ceci selon quatre zones différenciées.

Dans la zone A, le long de l'avenue de la Plage et en front de mer, les parcelles nouvellement créées sont portées à 200 mètres carrés minimum, avec 40% de surface bâtie et 10% pour les annexes. Les immeubles anciens qui peuvent être reconstruits disposent d'une dérogation de 160 mètres carrés avec 50% de surface bâtie et 10% pour les annexes.

Dans la zone B, autour de l'avenue de l'Amiral-Courbet et de l'avenue Foch, où les parcelles non construites sont majoritaires, les parcelles doivent faire 300 mètres carrés minimum avec 30% de bâti et 10% pour les annexes.

Dans la zone C, zone à créer au sud et au nord de la station, les parcelles doivent faire au minimum 500 mètres carrés avec 20% de surface bâtie et 10% pour les annexes.

Enfin, hors périmètre, les parcelles doivent faire au minimum 1000 mètres carrés avec 10% de bâti et 10% pour les annexes.

Le choix est donc d'aérer la station, avec des parcelles plus grandes et une emprise bâtie moins importante. Le projet est cependant modifié et les surfaces de parcelles diminuées :

- en zone A on passe de 200 mètres carrés à 175 mètres carrés

- en zone B, on passe de 300 à 250 mètres carrés

Aucune prescription esthétique ne doit être suivie.

Les voies anciennes ne sont soumises à aucune règle de recul, que seules doivent suivre les voies nouvelles, avec une zone de non aedificandi de quatre mètres. Les constructions en front de mer doivent répondre à un recul de six mètres.

Les équipements : projets et réalisations

Un projet de casino ne sera finalement pas réalisé au centre de l'avenue, derrière la place des Fêtes, remplacé par un cinéma. La commune doit profiter du terrain de sports construit à Fort-Mahon.

Le réseau d'adduction d'eau doit être restauré (établi en 1937) et le réseau d'assainissement construit.

Le premier projet est rectifié et approuvé par la préfecture le 28 septembre 1954.

Avant le développement de l'activité balnéaire de la fin du 19e siècle, l'actuelle station de Quend-Plage n'était qu'un espace dunaire nommé la Garenne dépendant de la commune de Saint-Quentin-en-Tourmont. Propriété de l'apanage du comte d'Artois, les dunes sont aliénées à des propriétaires privés le 13 vendémiaire an VI (1797). En 1878, un certain Hippolyte Renard acquiert 382 hectares et suivant l'exemple de Petit à Fort-Mahon-Plage, il trace une avenue de 2,8 kilomètres menant à la mer, peu après 1887 (source : Dufetelle). Les premières villas peuvent désormais être construites au plus près de l'eau, dans la toute jeune station alors nommée Saint-Quentin-Plage. Vers 1893, la Société Immobilière de Saint-Quentin-Plage est fondée par Félix Martin, propriétaire à Paris, qui s'adjoint les services de l'architecte Paul Ridoux, ancien élève de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts (en 1901, ce dernier dessinera le plan du lotissement d'un des quartiers du Touquet pour la Foncière immobilière de Paris-Plage). La société par actions affiche la raison sociale Goutelon et Compagnie. Suivant acte du 27 août 1896, cette société est transformée en Société Anonyme de Quend-Plage, société par actions au capital de 700.000 francs, dont le siège est à Paris (47 rue Taitbout). Félix Martin est toujours le principal actionnaire, avec Goutelon. 7000 actions de 100 francs chacune sont émises. Le premier projet de lotissement de cette société prévoit un plan en damier de 636 lots de forme rectangulaire, de 14 mètres de façade sur 26,675 mètres de profondeur, soit 376,26 mètres carrés de superficie. Ce plan, avec une église située au centre, n'est finalement pas réalisé. Entre 1898 et 1901, l'hôtel Bellevue est construit pour la Société Anonyme de Quend-Plage, domiciliée à Douai (8 rue de Paris) (source : matrices cadastrales). Il permet aux baigneurs de se loger pour la saison. À la suite d'un échange territorial entre les communes de Quend et Saint-Quentin-en-Tourmont (décret du 7 septembre 1899), cette partie du littoral prend le nom de Quend-Plage. En 1900, la SA de Quend-Plage, en liquidation, est démembrée : Léopold Adeobat Vasseur, notaire, acquiert des terrains le 9 mars 1900. A cette époque, une soixantaine de lots sont déjà vendus (source : A.D. Somme, 99 O 3137). Il entreprend de fixer la dune en plantant des pins Laricios, peupliers et oyats. A partir de 1906, il lotit son terrain. L'avenue principale, large de 20 mètres, est réduite à 17,50 mètres, l'ensemble des autres voies étant portées à 15 mètres (source : A.D. Somme, 99 O 3137). Pendant la Première Guerre mondiale, l'accès à la plage était interdit, des champs de tirs réels étant établis (source : A.D. Somme, 99 O 3137). Le 19 novembre 1925, son fils Marcel Vasseur obtient l'autorisation préfectorale pour son lotissement non viabilisé, en 1933, les rues ne sont pas encore empiérrées, les trottoirs suivent des alignements différents et l'évacuation des eaux pluviales est incomplète (source : A.D. Somme, 99 O 3137). Selon le cahier des charges [annexe 5], les voies sont établies au fur et à mesure des ventes de lots. Les trottoirs sont larges de 2,50 mètres pour les voies de 10 mètres de largeur, et de 3 mètres pour les voies plus larges. Ces trottoirs sont établis par le propriétaire du lot, et à ses frais, dans l'année suivant signature de l'acte de vente. De même, la voirie est entretenue par le biais d'une rétribution proportionnelle à la superficie du lot. Dans les deux mois suivant acquisition, les propriétaires doivent clore leur terrain et fixer les sables grâce à des oyats ou toute autre plantation d'agrément. A défaut, c'est l'Administration du lotissement qui s'en chargera. Face aux lots situés en front de mer, les bancs et cabines de bains seront établis à une distance d'au moins 12 mètres. La construction doit être établie dans les deux ans suivant signature de l'acte de vente, elle doit obligatoirement comporter un étage au dessus du rez-de-chaussée et présenter 5 mètres de façade, et 30 mètres carrés au sol. Pour les parcelles d'angle, le pan coupé est obligatoire. Si le style n'est pas imposé, le caractère de 'villas, pavillon ou cottage' est demandé. Sont aussi autorisées les constructions d'hôtels de voyageurs et magasins de commerce. La situation en retrait de rue ne doit pas être inférieure à 2 mètres et doit comporter une clôture décorative. Dans le cas des saillies (balcons, bow-windows, escaliers), elles ne doivent pas excéder 0,50 mètres sur le trottoir, 1,30 mètres du mur mitoyen et être implantées à moins de 2,50 mètres de haut. Afin d'assurer la qualité des réalisations, maisons et clôtures, un plan doit être soumis à l'Administration du lotissement avant le début des travaux. La population estivale en 1939 est estimée à 8000 personnes (source : A.D. Somme, 1102 W 337). Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la commune est occupée par l'armée allemande. Afin de protéger le littoral, les troupes d'occupation détruisent une grande partie des villas du front de mer, tandis qu'un certain nombre d'autres habitations de villégiature sont sinistrées et vidées de tous leurs matériaux en bois (portes, fenêtres, planchers). Sur 240 immeubles existant avant guerre, 30 ont été totalement détruits. L'arrêté ministériel du 19 mai 1945 déclare la commune sinistrée, ce qui induit la mise en place d'un plan de reconstruction soumettant toutes les constructions nouvelles à une autorisation préalable. L'architecte urbaniste Lecompte, chef du service départemental de l'urbanisme et de l'habitation de la Somme est désigné le 18 juin 1945. Il établit un premier projet le 16 juin 1946. Les parcelles sont remembrées. Seule la station de Quend-Plage est concernée. La période de l'après-guerre est caractérisée par une reprise des constructions, grâce aux dommages de guerre.

  • Période(s)
    • Principale : limite 19e siècle 20e siècle

La station s'organise autour de la voie centrale qu'est l'avenue de la Plage, tracée perpendiculairement à la plage. Au sud et au nord de cette rue sont tracées des voies perpendiculaires, de façon à dessiner un carroyage d'îlots allongés. Un seul îlot compose la partie nord de la station, tandis qu'au sud, la station présente deux îlots en largeur. Ces deux îlots sont séparés par l'avenue Courbet et l'avenue Foch. Cette dernière n'est pas parallèle à l'avenue centrale, qu'elle rejoint en un carrefour où a été construite la chapelle, à un endroit stratégique donc. Les constructions sont souvent de petite taille, implantées à l'aplomb de la rue ou en léger retrait, en coeur de parcelle ou en mitoyenneté. A cette hétérogénéité s'ajoute celle des périodes de constructions, mêlant édifices de la fin du 19e siècle aux constructions de l'entre deux guerres, et celles de l'après Seconde Guerre mondiale. Aux marges de l'ancien lotissement devenu station balnéaire, les maisons cotoient les dunes le long de voies souvent ensablées.

Documents d'archives

  • AD Somme. Série J ; 1 J 3748. Monographie, dépliant et poème sur Quend-Plage-les-Pins par Jacques Vasseur [2e moitié 20e siècle].

  • AD Somme. Série O ; 99 O 3136. Quend, travaux communaux (1880-1939).

    dossier 'collectif, création d'un marché, 1924
  • AD Somme. Série O ; 99 O 3137. Quend, voirie, lotissements (1900-1939).

  • AD Somme. Série P ; 3 P 649/9. Quend, matrices cadastrales des propriétés bâties (1882-1911).

    case 25

Bibliographie

  • DUFETELLE, Alfred. Monographie de Quend. Le Marquenterre. Paris : Le Livre d'Histoire, 2003, fac-similé de l'édition de 1907.

    p. 35
  • Quend-Plage (Somme). Société Anonyme au capital de 700.000 francs. Statuts déposés en l´étude de Me Emile Godet, notaire à Paris. Paris : Chaix, 1897, 30 p.

Documents figurés

  • Commune de Quend, section H, dite La Garenne, cadastre napoléonien, encre et lavis sur papier, par Poissant géomètre, [1828] (Service du cadastre, Abbeville : non coté).

  • Saint-Quentin-Plage (Somme) par la station de Quend (Somme), affiche publicitaire et plan de lotissement, tirage sur papier, par Paul Ridoux architecte, vers 1895 (B.M. Amiens : PIC 23884).

  • Quend-Plage (Somme), plan projet de lotissement général, tirage sur papier et lavis de couleur, par G. Flautre géomètre, mis à jour par Marcel Vasseur administrateur du lotissement, [1925] (AD Somme ; 99 O 3137).

  • Commune de Quend-Plage, plan topographique régulier, feuille 1, tirage en bistre et noir sur papier, par MM Bourgoin géomètres DPLG à Valenciennes, 1946, vérifié par Garin ingénieur du cadastre à Amiens, 1947, 1/1000e (AD Somme ; ZH 650).

  • Commune de Quend-Plage, plan topographique régulier, feuille 2, tirage en bistre et noir sur papier, par MM Bourgoin géomètres DPLG à Valenciennes, 1946, vérifié par Garin ingénieur du cadastre à Amiens, 1947, 1/1000 (AD Somme ; ZH 650).

  • Commune de Quend-Plage, projet d´aménagement et de reconstruction, état projeté, 2e enquête, plan, tirage sur papier, par G. Lecompte urbaniste, 16 juin 1946, rectifié le 15 novembre 1946 suites à enquêtes et décisions de la section permanente du 15 octobre 1946 (AD Somme ; 1102 W 337).

  • Commune de Quend Plage, avant-projet d´aménagement et de reconstruction, état actuel, plan, tirage sur papier et lavis, par G. Lecompte urbaniste, 16 juin 1946 (AD Somme ; 1102 W 337).

  • Chemin de fer du Nord, Quend-Plage... la plus belle plage de famille, affiche en couleur, par G. Bataille (Paris), 1er quart 20e siècle (AD Somme ; 1 Fi 370).

  • Chemin de fer du Nord, Saint-Quentin-Plage, affiche en couleur, [s.n.], 4e quart 20e siècle (AD Somme ; 1 Fi 632).

  • Situation de Quend sur la Côte d'Opale, dessin, 4e de couverture, 1897. In : Quend-Plage (Somme). Société Anonyme au capital de 700.000 francs. Statuts déposés en l´étude de Me Emile Godet, notaire à Paris. Paris : Chaix, 1897, 30 p.

  • L'hôtel Bellevue à Quend, dessin, 1ere de couverture, 1897. In : Quend-Plage (Somme). Société Anonyme au capital de 700.000 francs. Statuts déposés en l´étude de Me Emile Godet, notaire à Paris. Paris : Chaix, 1897, 30 p.

  • Publicité pour le lotissement de Quend-Plage, tirage sur papier avec lavis de couleur, [1925] (AD Somme ; 99 O 3137).

  • 801-32 - La rue principale, Quend-Plage (inscription au revers), carte postale en couleur, par Mage éditeur, 2e moitié 20e siècle (DRAC Picardie, MH, Amiens).

  • Quend-Plage, vue aérienne (inscription au revers), carte postale en couleur, Cim éditions, 2e moitié 20e siècle (DRAC Picardie, MH, Amiens).

  • 204 - Quend-Plage, vue générale de Quend-Plage et la Plage (inscription au revers), carte postale en couleur, par Artaud Frères éditeur, 2e moitié 20e siècle (DRAC Picardie, MH, Amiens).

Annexes

  • Affiche publicitaire pour la plage de Saint-Quentin
  • Statuts de la SA de Quend
  • Dépliant publicitaire
  • Dépliant publicitaire
  • Cahier des charges du lotissement de Quend-Plage
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2003
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Département de la Somme
(c) SMACOPI
Justome Elisabeth
Justome Elisabeth

Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie de 2002 à 2006, en charge du recensement du patrimoine balnéaire de la côte picarde.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Articulation des dossiers
Contient
Fait partie de