Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.
Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.
- enquête thématique départementale, Patrimoine XXe Maubeuge et Val de Sambre
- opération d'urgence
- patrimoine industriel
-
Marlard OlivierMarlard Olivier
Photographe du Service Régional de l'Inventaire général Nord-Pas-de-Calais.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre - Aulnoye-Aymeries
-
Commune
Aulnoye-Aymeries
-
Adresse
54 rue Anatole-France
,
chemin de halage
,
62 rue de Leval
,
rue des Hauts Fourneaux
-
Cadastre
1981
AT
23
;
1981
AT
30
;
2003
AS
28
;
2003
AT
10, 13
;
1862
B2
329 à 352
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Dénominationsusine métallurgique
-
Appellationssociété métallurgique Montbard Aulnoye, S.A. Louvroil Recquignies, L.M.A. (Louvroil Montbard Aulnoye), Vallourec, Vallourec Mannesmann Tubes, Usine métallurgique Urbain , Société Victor Dumont & Cie, Société Anonyme des Usines de l'Espérance
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Parties constituantes étudiées
-
Parties constituantes non étudiéesusine, centrale électrique, bureau, laboratoire, voie ferrée
En 1839, Pierre-Joseph Urbain sollicite l’autorisation d'établir une usine métallurgique (usine A) à Aulnoye-Aymeries. Celle-ci doit comporter quatre hauts-fourneaux au coke (nombre finalement ramené à deux), six chaudières alimentant deux machines à vapeur, une soufflante et deux machines à élever le minerai, la castine et le coke. L'usine comporte également quatre halles pour recevoir les coulées des fonte en creusets, deux fourneaux d'affinage de la fonte destinée à être convertie en fer en barre ou en tôle, une fonderie avec four à réverbère... Un petit canal amène de la Sambre les produits nécessaires au fonctionnement de l'usine. Il s'agit d'une des premières usines sidérurgiques du Nord utilisant le coke. En 1900, l'usine est rachetée par la Société Victor Dumont & Cie, fondée à Louvroil en 1883. La société prend alors le nom de Société Anonyme des Usines de l'Espérance.
L'usine de fabrication de tubes sans soudure, première usine de ce type du groupe Montbard Aulnoye, est fondée en 1907 (usine B). Celle-ci utilise un procédé allemand développé en 1886 par les frères Mannesmann. À la veille de la Première Guerre mondiale, elle comprend deux laminoirs et une aciérie Martin en cours de construction. À la sortie de la guerre en 1920, la production de tube reprend.
Une troisième usine (usine C), appartenant aussi au groupe Montbard-Aulnoye, est construite sur un terrain contigu entre 1928 et 1930. L’architecte Jean Lafitte établit pour la société les plans des bureaux et des logements pour cadres. La société érige également une cité ouvrière (IA59001885).
En 1932 les deux usines (B et C) fusionnent puis, en 1937, ce sont les groupes Louvroil et Montbard Aulnoye qui fusionnent pour prendre le nom L.M.A. pour Louvroil Montbard Aulnoye.
En 1957 la Société des tubes de Valenciennes et Denain à Louvroil est intégrée au groupe Montbard Aulnoye, devenant Vallourec (VALenciennes-LOUvroil-RECquignies).
Le centre de recherches est construit en 1959-1960 par l'architecte Édouard Albert.
En 1990, la tuberie et l'usine de filetés se séparent afin de former deux sociétés distinctes devenant la Société Vallourec Oil & Gas (usine de filetés) en 1994 et la société Tubes. Cette dernière fusionne en 1997 avec Mannesmann, devenant Vallourec & Mannesmann Tubes, fabricant des tubes d'acier destinés à l'industrie pétrolière.
Présence de machines en 2011, notamment : un four tournant, le perceur (machine Meer-Mannesmann AG datant des années 1930 ?), l'élongateur, le lisseur, le calibreur, un laminoir.
-
Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
- Principale : 3e quart 20e siècle
- Principale : 2e quart 19e siècle
-
Dates
- 1928, daté par travaux historiques
- 1907, daté par source
- 1839, daté par source
-
Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
-
Auteur :
Lafitte Jeanarchitecte attribution par sourceLafitte Jean
Architecte, diplômé de l'École des Beaux-Arts de Paris, et l'un des derniers élèves d'Eugène Viollet-le-Duc. Né à Paris en 1853. Il est actif principalement dans la bassin de la Sambre, l'Avesnois et la Thiérache de 1880 à 1926. Il est le père de deux architectes (Jacques et Henri), d'un peintre (Paul, mort à Verdun) et grand-père d'un architecte (Éric, fils d'Henri). Il meurt en 1928 et est enterré à Mondrepuis dans l'Aisne.
La première usine (A) située rue des Hauts-Fourneaux a disparu à une date inconnue, probablement après la Première Guerre mondiale.
La "vieille usine" (B), photographiée en 1991, est composée de six halles construites en brique, avec toit à longs pans et lanterneau couvert de tuile mécanique, matériau synthétique et ciment amiante. La centrale électrique est en brique couverte d'une charpente métallique de type Polonceau et d'un toit à deux pans couvert de matériau synthétique, tuile mécanique, verre et béton. Les pignons sont éclairés par de grandes baies en plein cintre. Peu de temps après 1991, la centrale électrique est détruite ainsi qu'une partie des ateliers de fabrication.
Une seconde mission conduite en 2020 étudie plus particulièrement la dernière usine (C), la plus récente. L'édifice qui abrite les bureaux mesure environ 75 m de long sur 20 m de large. Il est en brique avec bandeaux et chaînage de pierre, couvert d'une toiture à deux pans en ardoise et pignons à redents. La façade antérieure est interrompue par le ressaut traité en façade-pignon néoflamand très géométrisé. Cet édifice est à rapprocher de la maison située au 27, rue Jean-Jaurès (IA59001878) et des bureaux de l'usine d'emboutissage Cerec de Recquignies (IA59001545). La tuberie et l'usine de filetés occupent un terrain d'environ 500 m de long sur 300 m de large. Les murs sont en brique et béton (élévation ouest). Chaque vaisseau est couvert d'une charpente Polonceau et d'une toiture à deux pans en partie vitrée. Le centre de recherches est "de plan carré sur trois niveaux dont le noyau central est porté par quatre tubes de 216 mm, reliés par des solives aux soixante tubes carrés de 100 mm qui sont dressés en façade. Les façades sont en stop-ray." (MARREY et ALBERT, 1998).
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Murs
- brique
-
Toitsmatériau synthétique en couverture, verre en couverture
-
Étagesen rez-de-chaussée, 1 étage carré
-
Couvrements
- charpente métallique apparente
-
Couvertures
- toit à deux pans
-
Statut de la propriétépropriété d'une société privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département du Nord - Archives départementales
- (c) IGN
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- (c) Collection particulière. Droits réservés
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Documents d'archives
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Aulnoye-Aymeries. Vue aérienne (Source IGN. Photothèque nationale, 2015).
Bibliographie
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MARREY, Bernard. Édouard Albert. Paris : Centre Pompidou, 1998.
pp. 36-37.
Périodiques
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La Reconstitution des régions dévastées : Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Maubeuge (1918-1921). Le Monde illustré, Paris : Imprimerie Édouard Desfossés, 15 mars 1921.
p. 70.
Documents figurés
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Aulnoye-Aymeries. Installation d'une usine métallurgique par M. Pierre-Joseph Urbain. Plan, 1839 (AD Nord ; Série S 6046).
-
Aulnoye-Aymeries, cadastre de 1862 (section B2) (AD Nord, P 31/651).
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Montbard à Aulnoye-Aymeries. Installation d'une usine de tubes, 1907 (AD Nord ; Série M 417720).
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Aulnoye-Aymeries. Société Métallurgique Montbard-Aulnoye, Office de Reconstitution Industrielle (ORI). Plan, [ca 1920] (AD Nord ; 10R4741).
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Aulnoye-Aymeries. Montbard-Aulnoye. Installation d'un atelier de galvanisation. Plan, 1925 (AD Nord ; M41710501).
-
Aulnoye-Aymeries. Vue aérienne de Vallourec (Source IGN. Photothèque nationale, 1962).
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