• inventaire topographique, ville de Château-Thierry
La ville de Château-Thierry
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Ministère de la culture - Inventaire général
  • (c) Département de l'Aisne
  • (c) AGIR-Pic

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry
  • Commune Château-Thierry
  • Dénominations
    ville
  • Parties constituantes non étudiées
    château fort, pont

Le vicus gallo-romain s'étendait au nord-ouest de la ville actuelle le long de la voie romaine Soissons à Sens et Troyes qui traversait la Marne 300 m en aval du pont actuel. Trois points de peuplement subsistent de cette époque, Saint-Martin, habitat antique, Les Chesneaux, probablement cimetière mérovingien où se trouvait également une villa donnée à Charles Martel, enfin le site du château lui-même occupé militairement au 5e ou 6e siècle. Sa butte mise en défense, au début du 8e siècle, abrita le prince mérovingien Thierry, qui donna son nom à la ville. Les fortifications encore visibles tant de la ville que du château datent primitivement pour l'essentiel des années 1220, époque d'essor pour la ville alors dans le comté de Champagne, grâce au commerce sur la Marne et à la construction de son pont dans la première moitié du 12e siècle. Les 3 paroisses qui devaient subsister jusqu'à la Révolution sont celles de Saint-Martin pour les hameaux viticoles, Notre-Dame-du-Châtel, prieuré prémontré, pour la ville intra-muros, celle de Saint-Crépin pour les faubourgs. L'encadrement hospitalier est également important : maladrerie, maison-Dieu, incendiée en 1591, hôpital fondé par Guy de La Barre en 1210 et devenu ensuite abbaye d'augustines, hôtel-Dieu fondé en 1304 par la Reine Jeanne de Navarre. La guerre de Cent Ans ruina la ville et il fallut reconstruire à la fin du 15e siècle les églises Saint-Crépin et Saint-Martin. La plupart des maisons à l'intérieur des remparts furent elles aussi reconstruites à la Renaissance. Un couvent de cordeliers fut établi en 1488, un de minimes en 1607, et un de capucins en 1623, ce dernier dans le faubourg de Marne. La création en 1555 d'un présidial amena le développement d'une bourgeoisie de robe qui fit construire les hôtels particuliers des rues du Château, Saint-Martin ou des cordeliers, objets de nombreuses transformations dans les siècles suivants pour être mis au goût du jour. C'est dans l'un d'eux que naquit La Fontaine en 1621. La Révolution entraîna la destruction du château dont ne furent gardées que les terrasses, le lotissement de son parc, la suppression de 2 des 3 paroisses et la destruction de leurs églises. Mais l'arrivée du chemin de fer en 1849 relaya l'ouverture dans les années 1760 de la route royale pour permettre à la ville de s'étendre au sud et à l'ouest. Celle-ci passe de 4000 à 7000 habitants entre le début et la fin du 19e siècle. De violents combats en juillet 1918 entraînèrent d'importantes destructions entre la Marne et le château et par conséquent dans les années 1920 de nombreuses reconstructions. L'édification du temple protestant et du monument américain dit de la Côte 204 datent de cette même époque.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 13e siècle
    • Principale : 16e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
  • Murs
    • calcaire
    • meulière
    • grès
    • plâtre
    • enduit
  • Toits
    tuile plate, tuile mécanique, ardoise, zinc en couverture
  • Typologies
    vallée humide

L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.

Date(s) d'enquête : 1993; Date(s) de rédaction : 1995
Articulation des dossiers
Contient