Situation
Le territoire communal de Fressenneville couvre une superficie de 866 hectares et compte 2302 habitants en 2011, soit une densité moyenne de 265.8 habitants au km² (données INSEE).
Situé au centre de l’aire d’étude et au coeur du Vimeu industriel, son territoire est délimité par les communes de Feuquières-en-Vimeu à l'est, Friville-Escabotin et Woincourt à l'ouest, Nibas au nord et Dargnies et Embreville au sud. Le relief peu marqué varie entre 62 mètres, au nord à la limite des communes Friville-Escarbotin et de Nibas au lieu-dit Le Bout du Monde, et 126 mètres au sud au lieu-dit Les Quatre-Arbres. La commune n’est baigné pas aucun cours d’eau.
L'agglomération s'est formée à la croisée deux routes départementales, formant une structure viaire en « X » : Sur un axe nord-est / su ouest, le long de l’ancienne route royale, véritable colonne vertébrale du Vimeu, reliant Abbeville à l’agglomération Mers-Eu-Le Treport et sur une axe nord-ouest / sud-est avec la route traversant le cœur du Vimeu Industriel et reliant Feuquières en Vimeu à Friville-Escarbotin. Il n'existe pas d'habitat isolé.
La route départementale 925, ancienne route impériale d'Abbeville à Mers-les-Bains et principal axe de communication du Vimeu, traversait le village avant sa récente déviation au nord. La commune est également traversée au sud par ligne de chemin de fer d'Abbeville à Eu (ouverte en 1882) et le village desservi par la gare de Feuquières-Fressenneville, située à 1200 mètres du centre bourg sur la commune de Feuquières.
Agglomération
Les rues Roger-Salengro et Jean-Jaurès constituent l'axe principal de la commune et desservent les principaux commerces, l'école, la mairie et l'église. À l'est, la rue Jules-Guesde relie Fressenneville et Feuquières-en-Vimeu où est implantée la gare ferroviaire de Feuquières — Fressenneville. Les deux communes sont aujourd'hui reliées par continuité du bâti.
Les rues du Jeu de Paume et Fournier, délimitent un îlot de forme ovale, au centre du village, qui peut avoir été l'emprise d'un ancien manoir.
L’urbanisation ancienne, relativement dense, s’étire le long des axes de communications dans l’alignement de la rue. La trame parcellaire est étroite et profonde avec dans l’extrême majorité des cas, le bâti à l’aplomb du réseau viaire et le jardin potager rejeté en fond de parcelle. Dans la rue Roger-Salengro, l’alignement est rompu par les deux maisons patronales, attachées à l’usine Guerville-Riquier, implantées au centre de vastes parcelles et clôturées par des grilles métalliques.
A partir du deuxième tiers du 20e siècle, on observe des implantations à l’écart de la rue, notamment dans un axe nord-sud en direction la ligne de chemin de fer et des maisons de gardes-barrières (rues Camille-Pelletan, Pierre-Brossolette, du Chellier). Le centre ancien est également marqué par la présence d’unités de production industrielle côtoyant l’habitat. L’usine Gerville-Riquier, reconstruite en 1912, marque la rue Roger-Salengro par son aspect massif et ses deux étages carrés à l’aplomb de la rue mais on peut également citer l’entreprise Thirard (rue Jean-Jaurès) ou encore la fonderie Poilly (rue Jules-Guesde). A ces usines, il convient d’associer l’habitat ouvrier, construit à partir du 4e quart du 19e siècle et implanté à l’écart du réseau principal (Cité Guerville, rue Karl-Marx, et cité Riquier).
L'habitat
L’habitat construit avant 1949 (39 % des résidences principales) se situe essentiellement dans le centre-bourg et le long des anciens axes (rue Jules-Guesde, rue Jean-Jaurès et rue Henri-Barbusse). Généralement en rez-de-chaussé, il présente un gros œuvre en torchis, parfois couvert de clins, remplacé à partir des années 1870 par la brique. On trouve également, rue Roger-Salengro et Jean-Jaurès, des bâtiments en brique à étage et un toit à croupes couvert d'ardoises.
A partir des années 1960, l’habitat pavillonnaire, est implanté le long des rues existantes ou dans de nouveaux quartiers. Le parcellaire est alors plus large et moins profond avec implantation du bâti en centre de parcelle. Dans un premier temps les maisons sont semi-mitoyennes (rue Geneviève-Gabart ou Emile-Zola), puis isolées (rues Charles-de Gaulle et Jean-Moulin).
Depuis les années 1990, les constructions nouvelles se sont plutôt implantées le long de voie déjà existantes, comme dans la rue Jules-Guesde où la jonction avec la commune de Feuquières en Vimeu crée une conurbation. Enfin Fressenneville présente également deux zones d’habitat collectif. L’une réalisée au début des années 1970 (rue Jean-Jacques Rousseau), l’autre dans les années 2000, en retrait de la rue Jean-Jaurès.