Photographe au Service régional de l'Inventaire des Hauts-de-France (2023).
- enquête thématique départementale, vitrail dans le département de l'Aisne (XIXe et XXe siècles)
- patrimoine de la Reconstruction
- enquête thématique régionale, La première Reconstruction
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère - Coucy-le-Château-Auffrique
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Commune
Bichancourt
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Adresse
rue de l'Église
,
rue du Calvaire
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Cadastre
1830
C1
69, 70
;
2021
AB
115
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Dénominationséglise paroissiale, église
-
VocablesSaint-Martin
Les origines de l'église Saint-Martin de Bichancourt
L'époque de fondation de la paroisse de Bichancourt n'est pas connue. Elle est néanmoins antérieure au XIe siècle, puisqu'en 1089, les revenus de l'église sont attribués à l'abbaye de Nogent-sous-Coucy. Le nom de la commune, terminé par le suffixe "court" (domaine agricole) et le vocable de l'église, consacrée à saint Martin, sont des signes d'ancienneté qui pourraient placer la fondation de la paroisse au VIe ou au VIIe siècle.
Le lieu de culte qui a précédé l'actuelle église Saint-Martin est réputé avoir été construit au XVIe siècle, à cause de la date de 1586 qui était gravée sur la clef de voûte du chœur. Toutefois, les archives de la fabrique, conservées à partir de 1570 - et résumées vers 1896 par un instituteur dans la Monographie de Bichancourt -, ne mentionnent aucune construction de nef ou de chœur, silence qui implique l'antériorité de cette maçonnerie. Les cartes postales représentant l'édifice avant 1914 - malheureusement toujours représenté sous le même angle - montrent une porte centrale surmontée d'un arc en anse de panier et des niches à décor flamboyant qui pourraient dater du début du XVIe siècle.
Aucun dessin ou photo de l'intérieur de l'édifice, permettant de savoir si la nef - ou toute autre partie - médiévale avait été conservée et adaptée, ne semble avoir été retrouvé à ce jour. C'est néanmoins ce que laisse entendre Arsène Alexandre qui, dans son énumération des monuments détruits par l'Allemagne avant 1918, date l'ancienne église de Bichancourt des XIIe et XVIe siècles.
Les travaux de l'église entre la Renaissance et la Révolution française
Des travaux sont effectués à la partie supérieure du clocher vers 1570, puis au cours des années suivantes, comprenant la fonte de nouvelles cloches mais aussi la couverture d'ardoise du clocher et des abat-sons, de même que la réfection de la charpente de la tourelle de l'escalier. Les archives de la fabrique, où ont été puisées ces informations, témoignent d'un entretien constant et d'améliorations régulières. Ainsi, la voûte du chœur est construite en 1586-1587 - renseignement confirmé par la date qui y était inscrite -, des verrières peintes gagnent les bas-côtés en 1601-1602, la chapelle de la Vierge est édifiée en 1610-1611, puis à son tour parée de verrières en 1612-1613. Enfin, une sacristie est adjointe à l'église en 1675-1677. Un violent orage, le 17 août 1701, provoque l'incendie du clocher. Une quinzaine d'années seront nécessaires pour en effacer les conséquences. Les dernières informations antérieures à la Révolution concernent l'agrandissement de la sacristie en 1787.
La tourmente révolutionnaire ruine une partie de ces efforts puisqu'en 1792, la partie supérieure du clocher - considérée comme un symbole d'inégalité - est abattue, et la toiture de la nef est alors prolongée pour couvrir la maçonnerie subsistante de la tour.
La réhabilitation et les rénovations du XIXe siècle
Une voûte, puis une tribune, sont installées dans la tour-clocher tronquée, respectivement en 1846 et 1848, avant que le conseil municipal n'en fasse reconstruire la partie supérieure en 1862-1863. Le cimetière paroissial qui entourait l'église est supprimé à la même époque. La seconde moitié du XIXe siècle correspond à une période d'agrandissement, avec la construction de la chapelle Saint-Nicolas dans les années 1880, et d'embellissement, pendant laquelle des verrières sont installées dans l'édifice. Vers 1870 ou peu après, trois d'entre elles, illustrant la vie de saint Martin, sont posées dans le chœur. Avec une rose consacrée à l'Assomption de la Vierge, ces premières verrières sont l'œuvre de l'atelier rémois de Pierre Adhémar Marquant-Vogel (d'après une notice énumérant les travaux de cet atelier). Elles sont rejointes par des représentations du Sacré-Cœur, de la Vierge et des sept sacrements, créées pour d'autres parties du monument par un verrier inconnu. Des grisailles décoratives complètent cet ensemble, comme le signale le desservant en remplissant en 1893 un questionnaire préparatoire à la visite de l'évêque. Des peintures murales ornementales viennent agrémenter le chœur, les chapelles et les supports de la nef entre 1889 et 1896, décor dont témoigne une photographie de la collection Anne Morgan, réalisée en 1921 et conservée à la Médiathèque du Patrimoine.
Le plan des fondations du bâtiment, relevé par l'architecte Charles Luciani au moment de la construction de l'église actuelle, permet de connaître la composition de l'édifice à la veille du premier conflit mondial (AC Bichancourt). Comme aujourd'hui, l'église suivait un plan en croix latine et était précédée par une tour-clocher hors-œuvre, néanmoins plus massive que l'actuelle. Elle était desservie par un unique escalier en vis hors-œuvre, blotti dans l'angle formé par le mur nord du clocher et le mur de façade du collatéral nord. L'église comportait une nef centrale de trois travées, bordée par deux collatéraux plus étroits. Le transept (ou faux transept) saillant était suivi d'un chœur moins large qu'aujourd'hui, mais déjà limité à l'est par une abside à trois pans. La sacristie prenait place au sud du chœur.
La Première Guerre mondiale et la reconstruction totale de l'église
Cet édifice est presque entièrement détruit au cours de la Première Guerre mondiale, lors des opérations militaires de 1917 et 1918. Au retour de la paix, les photographies du site, souvent éditées en cartes postales, montrent un tas de pierres dont n'émergent que le chœur, le mur oriental des deux chapelles du transept et quelques colonnes de la nef. Le projet de reconstruction proposé par l'architecte Charles Luciani (1891-1951) - alors investi dans la renaissance de la ville de Chauny, toute proche - est adopté au milieu de l'année 1926, par le jury du concours ouvert pour cette église (d'après la revue L'Architecture). Les plans de l'édifice conservés dans les archives communales de Bichancourt, sans doute améliorés car datés du 12 février 1927, appartiennent à deux projets contemporains, qui rappellent tous deux la silhouette du monument disparu. Le premier est un projet néo-médiéval fort sage, en pierre de taille soigneusement appareillée, où le relief de la Charité de saint Martin occupe le tympan du portail. C'est le second, plus original par la présence du bossage extérieur, qui va être choisi et fidèlement réalisé. La nouvelle église est reconstruite sur l'emplacement exact de la précédente à partir de 1928 (la première pierre est bénite le dimanche 28 octobre 1928). Le bâtiment, édifié par l'entreprise Briard et orné d'un décor sculpté créé par Louis Fornerot et Gaston Petit, reçoit dès la fin de l'année 1930 un décor de peintures murales et de verrières, entièrement conçu par Louis Mazetier. Il est bénit le 9 août 1931 par Mgr Mennechet, évêque de Soissons (d'après l'hebdomadaire diocésain).
L'église est à nouveau endommagée en mai 1940 par des bombardements qui détruisent toutes les verrières et abîment les voûtes et le décor peint. Les travaux de réparation sont d'abord dirigés par Charles Luciani, puis, après son décès en 1951, par l'architecte soissonnais Fernand Prat (d'après le dossier de réparation de l'église après la Seconde Guerre mondiale). Ils aboutissent à la restauration des peintures, complétées pour les parties manquantes, et à l'installation d'un nouvel ensemble de verrières. La conservation des fresques est actuellement compromise par l'infiltration d'eau dans les maçonneries.
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Période(s)
- Principale : 12e siècle , (incertitude), , (détruit)
- Principale : 1er quart 16e siècle , (détruit)
- Secondaire : 4e quart 16e siècle , (détruit)
- Secondaire : 1er quart 17e siècle , (détruit)
- Secondaire : 4e quart 17e siècle , (détruit)
- Secondaire : 1er quart 18e siècle , (détruit)
- Secondaire : 4e quart 18e siècle , (détruit)
- Secondaire : 3e quart 19e siècle , (détruit)
- Secondaire : 4e quart 19e siècle , (détruit)
- Principale : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1586, daté par travaux historiques
- 1610, daté par travaux historiques
- 1675, daté par travaux historiques
- 1787, daté par travaux historiques
- 1862, daté par travaux historiques
- 1927, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Luciani Charlesarchitecte attribution par sourceLuciani Charles
Charles-François Luciani est né à Albertacce en Corse le 28 juin 1891. Élève architecte à l’École des beaux-arts. Il meurt à Chenu dans la Sarthe, lieu-dit " villa Antoine ", le 15 août 1951. Il habitait 29 avenue de La Motte-Picquet à Paris (7e).
Après la Première Guerre mondiale, il s'est investi dans la reconstruction de Chauny (école primaire supérieure, la Goutte de Lait, maison des Sociétés, hôtel de ville-palais de Justice, église Notre-Dame, etc.) et de sa région (églises de Bichancourt, d'Amigny-Rouy, etc.).
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Auteur :
Briardentrepreneur de maçonnerie attribution par sourceBriard
Entrepreneur de maçonnerie ; chargé du gros-œuvre de l'église de Bichancourt de 1928 à 1931.
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Auteur :
Mazetier Louispeintre, décorateur signature, attribution par sourceMazetier Louis
Louis Barthélemy Olivier Mazetier est né le 29 octobre 1888 à Saint-Michel-en-l’Herm (Vendée). Dès 1908, il se consacre à l’enseignement primaire. Mais en 1911, il abandonne ce métier et entre à l’école des beaux-arts de Nantes. Il parfait alors sa culture, tant générale que musicale. Puis en 1913, il entre à l’École des beaux-arts de Paris, où il se forme à la peinture dans les ateliers de Raphaël Collin, puis de Fernand Cormon.
Ayant rencontré Jean Gaudin après la Première Guerre mondiale, il travaille comme cartonnier de vitrail religieux pour le verrier Félix Gaudin et pour son fils Jean. Il se laisse séduire par cette activité et fournit à cet atelier réputé des cartons de vitraux et de mosaïques pour une quarantaine d’églises, de 1920 à 1933.
S’étant installé à Chauny en 1929, il participe à la restauration et à la reconstruction de nombreuses églises de l’Aisne, s’attaquant à la décoration murale de ces édifices et collaborant avec différents peintres-verriers, dont Pierre Villette de la Société nouvelle artistique et surtout, Marcel Delange. Il produit au cours de la décennie 1930 quelques-unes de ses plus belles verrières dans le département de l’Aisne et atteint le faîte de sa carrière peu avant la Seconde Guerre mondiale.
Réfugié en Vendée pendant ce nouveau conflit, il destine alors ses créations à plusieurs églises de cette région. Sa carrière rebondit après la guerre, bien qu’en cette période, le décor des églises soit confié aux plus grands artistes contemporains. Il décède à Saint-Fraigne (Charente) le 20 mars 1952.
Son style particulier et reconnaissable fait souvent appel à des couleurs de verres très denses. Tout aussi originaux sont les sujets religieux traités, souvent inédits, ou les thèmes développés, centrés sur le Bien et le Mal, le Rachat et la Rédemption.
Pour en savoir plus, consulter : RIOU, Yves-Jean. Louis Mazetier. Poitiers : Éditions C.P.P.P.C., 2015.
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Auteur :
Fornerot Louissculpteur attribution par sourceFornerot Louis
Sculpteur parisien (?) de l'entre-deux-guerres. Il a travaillé pour l'architecte Charles Luciani à l'église Notre-Dame de Chauny et à Saint-Martin de Bichancourt, associé au statuaire Gaston Petit.
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Auteur :
Petit Gastonsculpteur attribution par sourcePetit Gaston
Gaston-Auguste Petit est né à Saint-Jean-des-Vignes (Saône-et-Loire) le 6 octobre 1890. Il étudie la sculpture à Paris, formé par le sculpteur Injalbert. Sculpteur-statuaire, il expose au Salon à partir de 1913. Après la Première Guerre mondiale, il participe à la réalisation de nombreux monuments aux morts. Il collabore également à la reconstruction des régions dévastées. Plusieurs églises de l'Aisne sont ainsi ornées de ses œuvres, telle Notre-Dame de Chauny pour laquelle il a sculpté la Vierge du porche.
Gaston Petit est décédé le 14 septembre 1984 à Paris (14e).
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Auteur :
Marquant-Vogel Pierre Adhémarpeintre-verrier attribution par sourceMarquant-Vogel Pierre Adhémar
Pierre Adhémar Marquant est né à Caurel (Marne), le 3 avril 1827. Il épouse Marie Hortense Vogel à Châlons-en-Champagne le 15 septembre 1851. L'acte de mariage le présente alors comme " peintre en décor ", domicilié à Reims. Par la suite, il va être mentionné, le plus souvent, sous le nom de Marquant-Vogel et va habiter 47 bis rue de Chativesle à Reims. Une notice consacrée à ses travaux et publiée en 1881, signale qu'il a créé à Reims un établissement de premier ordre, dont les œuvres se trouvent surtout dans la Marne, l'Aisne, et les Ardennes. Cette production consiste en verrières, mais aussi en peintures sur toile et en peintures murales. Il quitte Reims pour Paris vers 1880, ayant pour successeur à Reims son collaborateur Albert Vermonet.
Il décède à Dieppe (Seine Maritime), où il s'était retiré, le 15 mars 1903.
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Auteur :
L'église Saint-Martin de Bichancourt se dresse au centre du village. Elle est construite pour l'essentiel en pierre calcaire, traitée surtout en bossage rustique. La pierre de taille soigneusement appareillée est utilisée pour le portail, le niveau inférieur du clocher, les contreforts, les chaînes d'angle, les jambes harpées, les rampants des pignons et le chambranle des baies. Le monument est protégé par un toit d'ardoise.
L'église adopte un plan en croix latine. Elle est formée d'une nef de trois travées, longée par deux bas-côtés avec chacun desquels elle communique par trois arcades en plein cintre. La nef est suivie d'un transept, puis d'un large chœur constitué d'une travée droite et d'un sanctuaire à trois pans. La sacristie et ses annexes - accessibles depuis le chœur, depuis le transept et depuis l'extérieur - occupent l'angle formé par le mur nord du chœur et le bras nord du transept. La salle de catéchisme leur fait pendant au sud du chœur, mais n'est accessible que depuis le transept et depuis l'extérieur. L'église est précédée à l'ouest par un clocher hors-œuvre dont le niveau inférieur sert de vestibule à la nef et dont l'étage accueille la tribune de l'orgue. Ce clocher est cantonné par deux tourelles d'escalier hors-œuvre, qui renferment chacune un escalier en vis à noyau central, construit en maçonnerie. L'escalier nord est accessible depuis le vestibule de l'église, et l'escalier sud, depuis l'extérieur.
La nef est couverte d'une voûte en berceau brisé à lunettes, et les bas-côtés, d'une suite de voûtes en berceau. Une voûte en berceau brisé surmonte chaque bras du transept, dont la croisée a reçu une voûte d'ogives. À l'instar de la nef, la première travée du chœur est surmontée d'une voûte en berceau brisé à lunettes, tandis que le sanctuaire est couvert d'un cul-de-four polygonal.
La nef est protégée par un toit à longs pans, qui s'achève en croupe polygonale sur le sanctuaire. Chaque collatéral est couvert d'un appentis à pignon découvert, sur lequel se greffent trois petits toits transversaux à deux pans et pignon découvert, protégeant les trois travées. Un toit à deux pans et pignon découvert surplombe également chaque bras du transept, tandis qu'un appentis massé à pignon découvert abrite la sacristie et la salle de catéchisme. Le clocher est coiffé d'une flèche octogonale cantonnée par quatre petites flèches carrées, et les tourelles d'escalier sont surmontées d'un petit toit polygonal.
Cet édifice, de style néo-roman, est orné d'un décor sculpté, extérieur comme intérieur, de verrières figurées et abstraites, et de fresques polychromes qui recouvrent entièrement les parois intérieures.
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Murs
- calcaire pierre de taille bossage
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Toitsardoise
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Plansplan en croix latine
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Étages3 vaisseaux
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Couvrements
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voûte en berceau brisé,
à lunettes
- cul-de-four
- voûte d'ogives
- voûte en berceau
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée sans travées
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Couvertures
- toit à longs pans croupe polygonale
- toit à deux pans pignon découvert
- appentis pignon découvert
- appentis massé pignon découvert
- flèche polygonale
- flèche carrée
- toit polygonal
- noue
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Escaliers
- escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour en maçonnerie
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État de conservationrestauré
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Techniques
- vitrail
- sculpture
- sculpture
- peinture
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Représentations
- feuille
- fleur
- oiseau
- animal fantastique
- étoile
- rosace
- sujet chrétien
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Précision représentations
Le portail est cantonné par des colonnes dont les chapiteaux sculptés ont été dotés de feuilles grasses et de crosses. La voussure plein-cintre comporte trois rouleaux décorés successivement de fleurettes, de feuilles et d'une tresse. Le gable supérieur accueille en son centre un grand bas-relief représentant la Charité de saint Martin. Les rampants de ce gâble, soulignés par une suite de pointes de diamant, reposent sur des oiseaux fantastiques. À l'image de la porte, les fenêtres du clocher sont bordées de colonnes dont le chapiteau est recouvert de feuilles d'eau et de crosses. Enfin, une tête d'animal monstrueux marque la jonction des pignons découverts des travées des bas-côtés.
À l'intérieur, le décor sculpté a été confié aux chapiteaux des colonnes et des pilastres et aux culots sur lesquels retombent les ogives de la voûte. Les chapiteaux des pilastres qui scandent le mur de façade et la paroi des bas-côtés reproduisent le même motif roman de rosaces ou d'étoiles. En revanche, le chœur a reçu des chapiteaux figurés, porteurs de sujets christiques ou bibliques. On y reconnaît les poissons, l'Agneau mystique, le pélican mystique et la colombe tenant un rameau d'olivier dans son bec. Sous la corniche, les culots adoptent la forme de têtes d'anges joufflues ou de têtes humaines. Les chapiteaux historiés de la nef ont fait l'objet d'un dossier particulier, de même que les verrières et le décor peint de l'édifice.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Protectionsinscrit MH, 2018/11/12
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Précisions sur la protection
L'église Saint-Martin de Bichancourt a été inscrite au titre des Monuments historiques, non pour son architecture, mais pour l'intérêt de son remarquable décor intérieur peint. La CRPA du 10 avril 2018 a d'ailleurs émis un vœu de classement pour la même raison.
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Référence MH
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Documents d'archives
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AD Aisne. Série R ; sous-série 15 R (Dommages de guerre de la Première Guerre mondiale) : 15 R 1987. Dommages de guerre de la société coopérative de reconstruction des églises du diocèse de Soissons.
Projet de liquidation au compte de la commune de Bichancourt. -
AD Aisne. Série T (Enseignement, affaires culturelles, sports) ; Sous-série 13 T : 13 T 47 (DÉJENTE, Jules. Monographie de Bichancourt. [vers 1896]).
p. 66-81. -
AMH-DRAC Amiens : dossier de recensement de l'église de Bichancourt (recenseur : Sandrine Platerier).
-
A Évêché Soissons : 3F. Questionnaire préparatoire à la visite des paroisses (1890-1896). Diocèse de Soissons. Archiprêtré de Soissons. Doyenné de Coucy-le-Château.
Paroisse de Bichancourt -
A Évêché Soissons : 3F. Questionnaire pour la visite des paroisses (1929-1930). Diocèse de Soissons. Doyenné de Chauny.
Église paroissiale de Bichancourt.
Bibliographie
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ALEXANDRE, Arsène. Les monuments français détruits par l'Allemagne. Paris : Berger-Levrault, 1918.
p. 203. -
Notices des travaux de peinture à l´huile et sur verre de Marquant-Vogel, artiste peintre. Paris, Chérié, libraire-éditeur, 1881.
p. 24.
Périodiques
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Bichancourt. La Semaine religieuse du diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin. Organe de l'Union des Catholiques de l'Aisne. 1928, 55e année, 10 novembre 1928, n° 45, p. 609-610.
-
Concours. L'Architecture, vol. 39, n° 15, 10 août 1926.
p. 169. -
La Semaine religieuse du Diocèse de Soissons et Laon, destinée au clergé et aux familles chrétiennes.
1874, 1ère année, 20 juin 1874, n° 23, p. 349-350. -
La Vie Diocésaine. Revue hebdomadaire de l'activité catholique dans le Diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin, publiée sous la direction de Monseigneur l’Évêque.
t. 2, 1931, n° 27, 4 juillet 1931, p. 362.
Documents figurés
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Bichancourt, plan cadastral et parcellaire [cadastre napoléonien], section C du Village en quatre feuilles, 1ère feuille du N° 1 au N° 446, encre et aquarelle sur papier à dessin, 1830, par M. Wattieaux, géomètre du cadastre, 1/1250 (AD Aisne : E-dépôt 0420 : 1G1_08).
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Canton de Coucy-le-Château. Église de Bichancourt, dessin au crayon et à l'encre, par Amédée Piette, dessinateur, 26 juin 1876 (AD Aisne : (ancienne cote) 8 Fi Bichancourt 1 ; (nouvelle cote) 8 Fi 149).
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Église de Bichancourt en ruine, clocher effondré, photographie stéréoscopique sur plaque de verre, positif noir et blanc, 28 mars 1917 (AD Aisne : 86 Fi 2).
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Église de Bichancourt : ruines, restes de pans de mur, photographie, négatif au gélatino-bromure d'argent sur plaque de verre, 1921 (AMH [Médiathèque du Patrimoine et de la Photographie] : n° 49L01207).
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ÉGLISE DE BICHANCOURT. Chauny, 1927. Dossier de 12 plans, élévations et coupes, pour la reconstruction de l'église, dessins sur papier, par Charles Luciani, architecte, 12 février 1927 (AC Bichancourt : non coté).
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.