Photographe du service régional de l'Inventaire général Hauts-de-France.
- inventaire topographique, Le Quesnoy centre
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Dénominationsquartier de cavalerie, caserne, corps de garde, hôpital, porte de ville, édifice logistique, château
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Aires d'étudesCommunauté de communes du Pays de Mormal
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Adresse
- Commune : Le Quesnoy
1 - Contexte
Depuis le XIIe siècle, Le Quesnoy est une place forte, c’est-à-dire "une agglomération urbaine possédant une population civile capable de la défendre et pouvant héberger la soldatesque, un lieu plein de maisons et ceinturé d’une enceinte et de fossés" (définition du dictionnaire de Pierre Richelet en 1680, cité par E. D’Orgeix). Mais, jusqu’au XVIIe siècle, cela ne se traduit pas intra-muros par une architecture spécifique et les hôtels particuliers, ou les grosses maisons bourgeoises abritant le commandement ou logeant des officiers, sont identiques aux autres.
C’est à un changement dans l’organisation de l’armée que l’on doit l’apparition d’une architecture militaire spécifique. En effet, à partir du milieu du XVIIe siècle, l’armée se professionnalise et devient permanente. Il faut donc loger les nombreux soldats désormais présents en ville de manière pérenne, et plus seulement des officiers et les soldats mobilisés lors de conflits et qui jusque-là résidaient chez l’habitant pour des périodes plus ou moins longues. Il est également jugé plus facile de réunir les soldats dans un seul lieu afin de mieux les entrainer mais également de les contrôler et d’éviter les débordements dont se plaignent souvent les habitants. Les premières casernes sont installées dans les fortifications, pratique qui sera reprise après la guerre de 1870, ou dans l’ancien château médiéval lorsqu’il existe encore. Les suivantes sont de grandes maisons communes réparties dans la ville, qui ne se distinguent de l’habitat privé que par leur taille et parfois la présence d’une écurie. Elles sont la propriété de particuliers qui les louent à l’Armée.
Mais sur les consignes et projets décidés par Vauban, de nouveaux bâtiments "standardisés" apparaissent dans les villes fortifiées : ceux liés au logement des troupes auxquels se rattachent les casernes et les écuries pour les corps de cavalerie, ceux nécessaires à la vie quotidienne des soldats comme les magasins de subsistance, les boulangeries militaires ou encore les hôpitaux, ou encore les arsenaux qui doivent pouvoir fournir armes et munitions en cas d’attaque. Tous ces bâtiments sont généralement situés à proximité des remparts. À la différence des premières casernes, ils sont bâtis par l’Armée sur des terrains achetés à la commune ou à des particuliers, parfois réquisitionnés, et lui appartiennent. On trouve enfin des lieux d’entrainement comme le champ de mars (souvent à l’extérieur des remparts) ou de démonstration de l’autorité militaire comme la place d’armes.
2 - La traduction de ces évolutions au Quesnoy
Comme dans les autres places fortes, tous ces bâtiments ont été présents au Quesnoy. Les premières constructions ont lieu en 1674 et on compte dix bâtiments militaire en 1698 (CAUE, 1999), tous différents : trois casernes, deux écuries, un arsenal, un hôpital militaire, un magasin de subsistances, une boulangerie... Ensemble, ils occupent 25% de l’espace urbain à la fin du règne de Louis XIV (CAUE, 1999). La plupart des emprises militaires figurent sur les plans de la ville dressés en 1682, bien qu’occupées par des constructions dont les fonctions (et donc l’architecture) changeront au début du XVIIIe siècle. Ainsi, l’emplacement de la caserne Lowendal est occupé par des écuries militaires et celui de la caserne Tournefort par un pavillon dédié à l’habitat des officiers. Tous les bâtiments "nouvelle formule" sont en revanche visibles sur le plan de 1792. Leur construction s’est faite dans des espaces vacants en périphérie du centre bâti, en particulier dans la zone sud de la ville, et n’est venu modifier ni le parcellaire privé intra-muros ni le tracé urbain. Il n’y a pas eu de création de quartier militaire. Au Quesnoy, le pouvoir militaire s’est adapté à l’urbanisme préexistant. Enfin, la ville n’a jamais eu à proprement parler de place d’armes, même si la place du Markiet (actuelle place du Général-Leclerc) a parfois accueilli des parades militaires et que ce nom figure sur les cadastres de 1817 et 1897. Une dernière vague de construction de casernes a lieu au XIXe siècle, en particulier celle destinée à la gendarmerie, avant que la ville ne soit démilitarisée.
La plupart de ces bâtiments militaires, construits entre la fin du XVIIe siècle et le milieu du XIXe, ainsi que des reliquats des bâtiments de l’enceinte médiévale du château, existent encore aujourd’hui. Ils occupent environ 15% du parcellaire de la ville. Mais, de ces onze bâtiments, aucun n’a conservé de fonction militaire : trois sont devenus des immeubles de logements (caserne Tournefort, caserne de cavalerie rue Saint-François et ancienne porte du château médiéval), trois sont occupés par des bureaux (château, boulangerie militaire, corps de garde de la place du Général-Leclerc) et quatre sont dédiés à des activités de loisir et/ou culturelles (centre culturel pour la caserne Lowendal, cinéma pour la caserne Palavicini, office du tourisme pour le corps de garde de la rue Maréchal-Joffre, musée pour l’hôtel particulier de la gendarmerie). Seul l’hôpital militaire a conservé ses fonctions de lieu de soins. Tous ces bâtiments font l’objet d’une notice individuelle (voir liste ci-dessous).
Enfin, bien qu'elles ne relèvent pas à proprement parler de la catégorie des bâtiments militaires, les fortifications ont encore aujourd'hui une incidence sur la construction de l'espace urbain et sur la perception que l'on peut en avoir, et peuvent à ce titre s'inscrire dans le patrimoine militaire intra-muros. Ainsi, côté intérieur, les fortifications apparaissent comme un gros talus végétalisé venant fermer les perspectives et/ou contraindre le développement urbain (ill.) ; les portes encore présentes dans l'enceinte donnent aux entrées de ville un aspect architecturé très particulier (ill.), de même que les casernes ou magasins installés dans l'épaisseur de la fortification et transformés en garages ou espaces de stockage atypiques. Par exemple : les espaces à proximité de l'ancienne porte Saint-Martin (ill.) accueillaient une boulangerie militaire prévue pour fonctionner en temps de siège, composée d'une petite salle contenant trois fours et de petits souterrains de stockage (Mémoire, 1798 ; AD Nord, 66J1722) et le souterrain sous le bastion n°8, à l'extrémité de la rue des Lombards (ill.) sert d'abri pour 350 hommes et d'hôpital de siège, bien "qu'il soit malsain car mal aéré" (Mémoire, 1846 ; AD Nord, 66J1725). D'autres vestiges de structures militaires continuent à modeler l'espace urbain. Ainsi en est-il du mur qui bordait le premier arsenal sur son côté est qui a déterminé la forme et la largeur de la rue Beaudoin-l'Édifieur (ill.).
3 - Les bâtiments militaires disparus
Certains bâtiments militaires ont disparu dès la fin du XVIIIe siècle. Il s'agit en particulier des écuries qui n'étaient pas solidaires d'une caserne. Ces dernières sont de grands bâtiments rectangulaires couverts à longs pans et croupes, composés d'un rez-de-chaussée pour les stalles et d'un grenier pour la paille, le foin et le grain. Elles sont détruites au cours du siège de 1793 (AD Nord, 66J1722), et ne sont pas reconstruites ensuite. Elles figurent sur le plan de 1794 (ill.) bien que la légende précise "détruites" pour les numéros 91, 76 et 93, mais elles n'apparaissent plus sur le cadastre de 1817. C'est le cas, par exemple, des deux écuries parallèles qui occupaient l'emplacement de l'actuelle caserne Lowendal ou de celle située en face de la boulangerie militaire, actuelle rue de Turenne. C'est également le cas du premier arsenal, détruit lors du siège de 1793 (AD Nord, 66J1722) dont ne subsiste qu'une partie du mur d'enceinte.
D'autres bâtiments militaires ont perduré jusqu'au milieu du XXe siècle et n’ont été détruits qu’au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit de la caserne Montplaisir et du second arsenal. Les terrains libérés par leur destruction pendant la Seconde Guerre mondiale ont été lotis et sont aujourd’hui occupés par de l’habitat privé individuel ou collectif.
4 - Tableau récapitulatif
Usage initial | Date | Usage actuel | adresse | Lien vers le dossier |
caserne Tournefort | 1729 | immeuble à logements | 17, place Tournefort | |
caserne Lowendal | 1837-39 | centre culturel | Rue Juhel | |
caserne de cavalerie | charnière XVIIe-XVIIIe, XIXe siècle | gendarmerie puis immeuble à logements | 33, rue Saint François | |
boulangerie militaire | 1794 | immeuble de bureaux | 5, rue de Turenne | |
caserne Palavicini | 1720 | théâtre | 21, rue Baillon | |
corps de garde | 1748 | immeuble de bureaux - office du tourisme | 1, rue Joffre | |
corps de garde | 1741 | immeuble de bureaux - centre des impôts | place du Général Leclerc | |
caserne Cernay - château de Marguerite de Bourgogne | transformation en caserne en 1820 | Immeuble à logements | ||
porte médiévale et salle des gardes | XIIIe siècle | Immeuble à logements | 52, place du Général Leclerc | |
hôpital militaire | 1720 | maison de retraite | 22-38 rue Thiers | |
caserne de gendarmerie | milieu XIXe siècle | musée néo-zélandais de la libération | 18, rue Achille Carlier | |
caserne Montplaisir | 1717, 1840 | DÉTRUIT en 1940 : actuellement immeuble à logements | 70-72 rue Thiers | IA59005971 |
Arsenal | 1820 | DÉTRUIT pendant la Seconde Guerre Mondiale : actuellement lotissements de maisons individuelles | ilot constitué par les rues Saint-François, Baillon et Salengro |
Le bâti militaire encore présent au Quesnoy date essentiellement de la période Vauban. Les premières constructions ont lieu dès 1674, sur des emprises déjà occupées par des bâtiments militaires sur le plan de 1682. On compte dix bâtiments militaire en 1698 (CAUE, 1999), tous différents : trois casernes, deux écuries, un arsenal, un hôpital militaire, un magasin de subsistances, une boulangerie... Ensemble, ils occupent 25% de l’espace urbain à la fin du règne de Louis XIV (CAUE, 1999). Une dernière vague de construction de casernes a lieu au XIXe siècle, en particulier celle destinée à la gendarmerie, avant que la ville ne soit démilitarisée.
La plupart de ces bâtiments militaires, construits entre la fin du XVIIe siècle et le milieu du XIXe, ainsi que des reliquats des bâtiments de l’enceinte médiévale du château, existent encore aujourd’hui. Ils occupent environ 15% du parcellaire de la ville. Mais aucun de ces onze bâtiments n’a conservé de fonction militaire.
Les bâtiments militaires disparus
Certains bâtiments militaires ont disparu dès la fin du XVIIIe siècle. Il s'agit en particulier des écuries qui n'étaient pas solidaires d'une caserne et du premier arsenal.
D'autres bâtiments militaires ont perduré jusqu'au milieu du XXe siècle et n’ont été détruits qu’au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Il s’agit de la caserne Montplaisir et du second arsenal. Ces derniers sont cependant connus par des cartes postales anciennes.
La caserne Montplaisir, parallèle aux remparts, était située à l’extrémité de l’actuelle rue Thiers. Sur l'état des bâtiments militaires établi en 1798 (AD Nord, 66J1722), la caserne d'infanterie est écrite comme composée d'un bâtiment double pouvant accueillir 288 soldats et de greniers servant au dépôt de munitions. Le rédacteur ajoute que "cette caserne, à moitié détruite pendant le précédent siège" [c'est à dire 1793], est maintenant rétablie".
Sur une photographie de la Petite rue de Valenciennes (actuellement extrémité de la rue Thiers) prise avant la Première Guerre Mondiale, elle apparait entourée d’un haut mur en briques percé d’une porte flamande dont les piles sont décorées de rouges-barres et surmontées d’un chapiteau portant un pot à feu. Dans le procès verbal établi en 1921 lors de la remise des bâtiments militaires à la ville du Quesnoy (AD Nord, 66J1834), elle est ainsi décrite : "D'une contenance de 6 ares et 58 centiares en surface bâtie (...), comprenant deux bâtiments : bâtiment A, affecté au logement de la troupe, avec rez-de-chaussée, étage et combles ; construit en maçonnerie de briques, charpente en bois, couverture en ardoises (1/3 de carton bitumé) ; rez-de-chaussée dallé ; premier étage planchéié ; trois escaliers intérieurs en grès ; un escalier en bois pour accéder aux combles ; porte d'entrée en bois à claire-voie en mauvais état (a fort souffert du bombardement). L'ameublement intérieur a disparu. Bâtiment B de 3x4 mètres à usage de latrines, en appentis couverture en carton bitumé". Elle est estimées à 20 000 francs. Sur une photographie prise dans les années quarante (Éditions J. Mercier, Haumont), on voit un bâtiment rectangulaire de deux niveaux et d’un étage de combles couvert par une toiture à longs pans et croupes. La toiture est rythmée par des lucarnes capucines. La façade, qui ne porte aucun décor, compte trois modules composés d’une porte centrale entourée de deux travées de fenêtres. La porte, un peu plus basse que les baies qui l’entourent, est surmontée par un mur plein. Chaque travée est séparée de sa voisine par un bandeau plat, utilisé également pour les bandeaux larmiers et l’imposte régnant entre les baies des deux niveaux. Les baies sont couvertes par un arc segmentaire interrompu par une agrafe trapézoïdale. La façade latérale n’est percée que d’une petite porte centrale, mais des bandeaux restituent le rythme en travées et niveaux de la façade principale.
Les arsenaux
Le premier arsenal figure sur le plan de la ville de 1682. Il occupe un ilot constitué par les actuelles rues Tanis, Goa et Beaudoin l’Édifieur. Il ne compte qu’un grand bâtiment rectangulaire longeant la bordure est de la parcelle. La comparaison des différents plans du Quesnoy établis au cours du XVIIIe siècle montre qu’il ne subit pas de modifications, jusqu’à sa reconstruction à un autre endroit de la ville en 1820 (Bulletin de la société d’études de la province de Cambrai, 1933). L'état des bâtiments militaires de 1798 permet de préciser son histoire (AD Nord, 66J1722) : "Tous les bâtiments ont été détruits pendant le siège de 1793. Il ne reste plus que les murs d'enclos qui encore sont très mauvais. Il n'y a [en remplacement des bâtiments] qu'un hangar en vois qu'on a fait depuis la reprise de la place". Sur le cadastre de 1897, ce hangar est toujours visible et le reste de la parcelle est libre de tout bâtiment. Le site est occupé par un négociant en épicerie, qui y a installé un jardin d'agrément, un jardin potager, deux serres, un entrepôt et une maison (état de section du cadastre de 1897, AD Nord, 35P1121). Il ne reste aujourd'hui de cet arsenal qu'une partie du mur d'enceinte le long des actuelles rues Tanis, Goa et Beaudoin l’Édifieur (ill).
Le second arsenal est installé dans l’ilot formé par les actuelles rues Saint-François, Baillon et Salengro, à l'emplacement de l'ancien couvent des Récollets, encore visible sur le cadastre de 1817, dont ils reprennent une partie des bâtiments mais détruisent la chapelle (Gennevoise, 1932). Il compte plusieurs bâtiments rectangulaires dispersés le long des bordures de la parcelle, dont certains organisés autour d’une cour. Pour des raisons de sécurité militaire, aucune photographie de détail de l’arsenal n’a été prise. Une carte postale ancienne prise avant la Première Guerre (ill, Deudon, p. 60) ainsi que la vue aérienne prise par l’IGN en 1934 permettent cependant d’avoir une idée de son organisation. Côtés sud et nord, on trouve des entrepôts couverts par des toitures à longs pans situés parallèlement aux murs d’enceinte, ceux à l’extrémité sud étant plus anciens. Ce sont sans doute eux qui figurent réunis en un seul bloc sur le cadastre de 1897. Côté rue Salengro, une grande façade presque aveugle percée de rares petites fenêtres est séparée d'une aile un peu plus basse ressemblant à une maison, avec deux niveaux et deux travées de baies jumelées. Les bâtiments, couverts par une toiture à longs pans et croupes sont organisés en grille. Cette construction complète la clôture de la parcelle, bordée par un haut mur sur tous ses autres côtés.
Les terrains libérés par la destruction de la caserne Montplaisir et de l’arsenal pendant la Seconde Guerre Mondiale ont été lotis et sont aujourd’hui occupés par de l’habitat privé individuel ou collectif.
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Période(s)
- Principale : 18e siècle
- Principale : 1ère moitié 19e siècle
- Principale : 20e siècle
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Documents d'archives
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AD Nord. Série J, Documents entrés par voie extraordinaire depuis 1944 ; Sous-série 66, Archives de la direction régionale du Génie de Lille ; 66J1720 à 66J1722, Fortifications et bâtiments militaires - Sous-direction de Valenciennes - place du Quesnoy. Mémoire raisonné sur l'état de situation de la place du Quesnoy considérée dans tous ses établissements, 6ème année républicaine - 20 brumaire.
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AD Nord. Série J, Documents entrés par voie extraordinaire depuis 1944 ; Sous-série 66, Archives de la direction régionale du Génie de Lille ; 66J1720 à 66J1725. Mémoire sur la place du Quesnoy, rédigé en exécution de l'article 42 de l'instruction du 22 mars 1842 sur la rédaction des projets dans les places, 1846.
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AD Nord. Série P ; sous-série 35 : 35P1121. Département du Nord, Arrondissement d'Avesnes, canton de Le Quesnoy est et ouest, Commune du Quesnoy : Section E dite de la ville, tableau indicatif des propriétaires, des propriétés foncières et de leur contenance, 1897 [état de section].
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AD Nord. Série J, Documents entrés par voie extraordinaire depuis 1944 ; Sous-série 66, Archives de la direction régionale du Génie de Lille ; 66J1720 à 1874 : ville du Quesnoy ; 66J1834 : Direction du génie - Direction de Maubeuge - Chefferie de Valenciennes. Procès verbal de remise à la ville du Quesnoy des bâtiments militaires de la place lui appartenant en nue propriété, 1921.
Bibliographie
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DEUDON, Jean-Marie. Mémoire en images : Le Quesnoy. Saint-Cyr-sur-Loire : Éditions Alain Sutton, 2006, 128 p.
-
DUVIVIER, Jules (abbé). Le Quesnoy : ses annales, ses sièges, ses fortifications. Réédition. Paris : Le livre d'histoire, 1994. (collection Monographies des villes et villages de France).
Première édition : Lille : Société d'édition du Nord, 1934. 194 p.
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GENNEVOISE, M.J., Monographie de la ville de Le Quesnoy. Bulletin de la société d'études de la province de Cambrai (Histoire de Flandre, Tournaisis, Cambrésis, Hainaut, Artois), tome XXXII, 1932.
Membre perpétuel de la société d'études.
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GILOTEAUX, Paulin (abbé). Histoire de la ville de Le Quesnoy : des origines à nos jours. Réédition. Paris/Autremencourt : Office d'éd. du livre d'histoire, 1997. (collection Monographies des villes et villages de France ; 1643).
Première édition : Le Quesnoy : chez l'auteur, Œuvres charitables, 1960. 175 p.-24 pl.
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ORGEIX, Émilie d', MEYNEN, Nicolas. L'armée dans la ville : forces en présence, architectures et espaces urbains partagés (XVIe-XXIe siècle). Toulouse : Presses Universitaires du Midi, 2022. 311 p.
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TRUTTMANN, Philippe. Fortifications, architecture et urbanisme aux XVIIe et XVIIIe siècle : essai sur l'œuvre artistique et technique des ingénieurs militaires de Louis XIV et Louis XV. Thionville : Service culturel de la ville de Thionville, 1976. (collection Études historiques, n°32).
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AUXENT, Béatrice, DEBRABANT, Bernard. Le Quesnoy, connaissance d'une ville forte ou la métamorphose d'un lieu. Lille : CAUE (Conseil Architecture Urbanisme et Environnement) du Nord, 1999. 53 p.
Documents figurés
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Plan du Quesnoy, dressé en 1682 (BNF-Gallica ; btv1b8445244k).
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Plan du Quesnoy, 3ème année républicaine, [1794] (AD Nord. Série J ; Documents entrés par voie extraordinaire depuis 1944 : Sous-série 66 : 66J1720 à 1874 : ville du Quesnoy).
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Ville du Quesnoy - Plan cadastral napoléonien, feuille unique, levé en 1817 : section E, 1ère partie (AD Nord ; P31-761).
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Plan de la place du Quesnoy portant l'indication au moyen des signes conventionnels de l'état des manutentions des divers ouvrages de la place en juin 1880, plan levé par le chef du génie [signature illisible] (AD Nord. Série J, Documents entrés par voie extraordinaire depuis 1944 ; Sous-série 66 : ville du Quesnoy ; 66J1805).
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Le Quesnoy, plan cadastral napoléonien de 1897. Section dite de la ville, en trois feuilles, 2ème feuille (AD Nord ; P31-761).
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Le Quesnoy - Commune du Quesnoy - Aménagement et extensions de la ville - Etat actuel - Plan, par A. Guyomard, ingénieur-géomètre agréé à Lille, le 6 août 1921 (AD Nord ; Fi - Provenances diverses : plans concernant le département du Nord, 1581-1922 ; 50Fi2285).
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Vue aérienne du Quesnoy réalisée en 1934 (IGN. Photothèque nationale. 1934).
Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.