Dossier d’œuvre architecture IA02010652 | Réalisé par
Fournier Bertrand (Rédacteur)
Fournier Bertrand

Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France

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Barbedor Isabelle (Rédacteur)
Barbedor Isabelle

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022. Responsable de service région Picardie puis Hauts-de-France jusqu'en 2022.

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  • enquête thématique régionale, La première Reconstruction
  • patrimoine de la Reconstruction
  • patrimoine industriel, le Chaunois industriel
Ancienne cité jardin de la Compagnie des chemins de fer du Nord, dite cité de Quessy ou cité de Tergnier
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Ministère de la culture - Inventaire général
  • (c) AGIR-Pic

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère - Tergnier
  • Commune Tergnier
  • Lieu-dit Quessy
  • Adresse La Cité
  • Précisions anciennement commune de Quessy

La cité de la Compagnie du Chemin de fer du Nord (1919-1936)

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la Compagnie des Chemins de fer du Nord achète plus de 110 ha au marquis de Lubersac et à la commune de Vouël pour y construire une cité de logements destinés à ses employés.

Une cité modèle

Un plan conservé aux archives diocésaines de Soissons (ill.) semble correspondre à un premier projet de la cité-jardin. La plupart des équipements y sont figurés à leur emplacement définitif, à l’exception de l’école maternelle et du château d’eau-belvédère (absents du projet) et du complexe sportif, positionné selon une orientation différente. Quatre terrains de tennis sont prévus à l’ouest (au nord et au sud du kiosque) et à l’est (au nord et au sud des écoles primaires) de la grande place. Au nord, les terrains sont réservés à des jardins potagers. Les maisons provisoires en bois sont positionnées à la périphérie de la cité-jardin, comme les baraquements réservés aux célibataires, situés à l’est du cimetière. Plusieurs axes plantés apparaissent sur ce plan : des axes de liaison est-ouest vers le dépôt, la gare et les ateliers, et un axe nord-sud reliant les trois places et aboutissant à la chaussée au nord.

Une vue aérienne (IGN) d’octobre 1919 montre le sud de la cité-jardin en construction, encore articulée à la voirie ancienne reliant les villages de Vouël et Tergnier à celui de Quessy, conservée et rectifiée (actuelles rues de Verdun et de la Victoire), et les nombreuses maisons provisoires en bois déjà présentes et en construction.

Les photographies réalisées durant l’été 1921 par Gérard Gardmer (coll. Albert-Khan) témoignent de l’avancement des constructions dans la cité, notamment le cinéma, le kiosque-château d’eau, l’école Pasteur, le dispensaire, les bains-douches, le bureau de poste et l’atelier de couture.

Inaugurée le 10 juillet 1921, la cité comprend alors 300 maisons en bois et 940 logements en dur, 26 km de rues de 6 à 15 m de large, de deux réservoirs, un réseau d’eau et d’égout, enfin une station d’épuration.

La promotion de cette cité-jardin, la plus ancienne et la plus grande du réseau, est largement assurée par des conférences et de nombreux articles. Celui de Léandre Valliat, relayé dans La Construction moderne du 24 juillet 1921, cite les équipements réunis autour de la grande place centrale : écoles, salle de cinéma, conseil d’administration, maison du médecin, garderie d’enfants, bains-douches, infirmerie, poste. Il signale également la présence de jardins, promenades et terrains de jeu, et précise que les rues portent le nom de généraux de la guerre, d’agents des chemins de fer morts en service ou encore des régiments qui dégagèrent Tergnier. La visite de Tergnier en 1922 confirme la présence de l’école maternelle. Raymond Coignat (1924) indique que les maisons et les équipements sont construits sur les plans de l'architecte Ernest Bertrand.

Plusieurs sources permettent de visualiser les réalisations achevées. Le plan de la cité, publié dans Le Génie civil (1924) mais surtout les vues aériennes. L’article publié dans L’Architecture (juillet 1924) est illustré d’une vue aérienne de la cité, prise du sud-est. Sur cette vue, il ne subsiste que deux petits terrains de jeu. Celui du nord-est a été supprimé pour permettre la construction de l’école maternelle. Une vue aérienne prise du sud-ouest est également publiée dans Le Génie civil (avril 1924) et la revue Je sais tout (avril 1926).

Les vues aériennes (IGN) de 1931 permettent de vérifier son degré d'achèvement : on y voit le parc des Buttes-Chaumont et l'école maternelle au nord, les écoles primaires, le kiosque, le dispensaire, la salle des fêtes et la salle de réunion, au centre, enfin le complexe sportif à l'ouest, qui comprend piscine et stade. Près des voies ferrées se trouvent également le foyer des agents de train et la cité du personnel administratif. De très nombreuses maisons provisoires en bois sont encore présentes dans la cité, en particulier au nord-est (à proximité du dépôt), et au sud (à proximité des ateliers).

La cité est lourdement touchée par les bombardements de 1944, dont les impacts et les dommages sont connus par le plan d’octobre 1944 (ill.). Selon Jean Bossu (1946), les 4/5 de la cité sont détruits totalement. Sur 902 logements, près de 620 sont à reconstruire. Dès 1944, 291 logements seront réparés mais la reconstruction de la cité, désormais cité cheminote de la SNCF, va s’opérer sur des plans résolument différents.

La nouvelle cité de cheminots de la SNCF

Jean Bossu (1946) indique que 18 des 25 km de rues de la cité ont pu être remaniés par un nouveau dispositif. Il présente un "nouveau tracé [...] issu d'une part de la nouvelle orientation démographique adoptée pour la cité, [du souhait d'une] liaison plus étroite avec la ville de Tergnier et ses satellites communales : Fargniers, Quessy et Vouël, et d’autre part de la nouvelle disposition des logements". Deux autres facteurs sont décisifs : la topographie du terrain plat et le caractère semi-rural de la culture cheminote, qui exclue la construction d'immeubles. Les logements sont ainsi groupés par "alignées" de 2 à 6 logements de 4 pièces et 5 pièces. Ils sont construits en deux campagnes, la première de 1944 à 1946 (maisons transitoires), la seconde de 1956 à 1958.

L’article est illustré d’un plan de masse de la cité (ill.). Plusieurs voies sont conservées : les voies principales nord-sud, qui assurent la jonction avec la ville de Tergnier, et est-ouest (actuelles rues Madame-Heugel et Le Pré-Dieu, rues de Verdun et de l’Argonne), la rue de la Solidarité, la rue Paul-Hauriez, ainsi qu’une partie de la voie circulaire au nord et les rues délimitant des ilots dans lesquels se trouvent des maisons restaurées : au sud-est du parc (actuelles rues des Grands-Rayons, Jean-Baptiste Lulli, Watteau, Lamartine, des Basses-Séguilles, des Vertus) ou encore rue Rebequet.

La place centrale, redessinée est conservée comme centralité regroupant les équipements, notamment le service médical. Un nouveau groupe scolaire (maternelle, école communale de filles et garçons, école ménagère et école de préapprentissage) est prévu à l’emplacement de l’ancien. Le kiosque est conservé, ainsi que l'école maternelle des Buttes-Chaumont. Le stade est déplacé à l’est pour affecter son ancienne emprise à la construction de logements. Une voie est-ouest est créée depuis la passerelle (actuelles rues Mademoiselle Veltin, de la Famille Sauvage et Louis-Sulpice). Le plan ne prévoit pas de conserver l’ancien bâtiment du conseil d’administration. Mais à l’ouest de la place centrale, il est prévu la construction d’une salle de spectacle.

Lors de sa séance du 26 février 1948, le Conseil municipal de Quessy décide que l'avenue des Champs-Elysées prendra le nom d'avenue du Général-Leclerc et que les neuf nouvelles rues porteront le nom de cheminots morts en déportation ou au cours des bombardements ou fusillés.

Une reconstruction progressive

La vue aérienne d’août 1949 montre que la simplification du réseau de rues est très avancée. On observe également la présence des baraquements provisoires au nord et les logements transitoires achevés. Sur la place centrale, seule l’école Veltin a été reconstruite. Lors de sa séance du 28 décembre 1950, le conseil municipal déplore la lenteur de la reconstruction des écoles, "qui fonctionnent depuis cinq ans dans des baraquement insuffisants pour les 800 enfants inscrits". Sur la vue de mars 1956, on voit que le nouveau complexe sportif est achevé, ainsi que quelques rangées de logements au sud-est (rues de l’Yser et de Verdun). Le groupe scolaire (incomplet) et l’école maternelle sont visibles sur la vue de mars 1958, comme le bâtiment administratif (avenue du Ve-Corps). De nombreux terrains sont encore en friche en 1970, date à laquelle il subsiste encore des baraquements provisoires, disparus en 1980 (la rue Touboulic en est un vestige). Les derniers ilots sont construits au début des années 1980 (rue Michelet).

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
    • Principale : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1919, daté par source
    • 1944, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur : ingénieur de l'entreprise attribution par source, attribution par travaux historiques
    • Auteur :
      Umbdenstock Gustave
      Umbdenstock Gustave

      Né à Colmar en 1866. Mort à Paris (VII) en 1940. Architecte français. Élève de Julien Guadet à l'École des Beaux-Arts à partir de 1885, il est diplômé en 1893. Il est premier second grand Prix de Rome en 1896. Architecte de la Compagnie des chemins de fer du Nord, il participe à la reconstruction des gares du réseau Nord, après la Première Guerre mondiale. Il consacre l'essentiel de sa carrière à l'enseignement : enseignant à l'École polytechnique, il devient chef d'atelier en 1909 à l'École des Beaux-Arts et le reste jusqu'à sa mort. En 1935, il succède à Henri-Paul Nénot (1853-1934) au fauteuil 5 de l'Académie des Beaux-Arts, section III, Architecture. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 14 août 1900 à l'occasion de l'exposition universelle de 1900 puis officier le 11 juillet 1918.

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      architecte attribution par source
    • Auteur :
      Cassan Urbain
      Cassan Urbain

      Né à Narbonne en 1890. Mort à Paris (XIV) en 1979. Architecte polytechnicien. Après des études à l'École nationale supérieure des Beaux-Arts et à l'École polytechnique (promotion 1911), Urbain Cassan commence sa carrière à la Compagnie des chemins de fer du Nord. Il participe à la reconstruction du réseau après la Première Guerre mondiale avec l'ingénieur en chef Raoul Dautry. Ce dernier en fait son conseiller Celui-ci en fera son conseiller lors de son passage au ministère de l'Armement en 1939. En 1944, Raoul Dautry le nomme directeur général de la construction au ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme. Il est architecte-conseil pour Électricité de France entre 1946 et 1955 et est nommé architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux en 1953. Il est élu à l'Académie des beaux-arts en 1965 en remplacement de Paul Tournon. Il a présidé l'ordre des architectes.

      Urbain Cassan est à l'initiative d'une enquête lancée en 1941 (appelée « chantier intellectuel 1425 ») sur l'architecture rurale en France menée par Georges-Henri Rivière dans le cadre du Musée national des arts et traditions populaires.

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    • Auteur :
      Bertrand Ernest
      Bertrand Ernest

      Architecte DPLG établi à Paris, 152 boulevard Malsherbes, en 1920.

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      architecte attribution par source
    • Auteur :
      Dufournet Paul
      Dufournet Paul

      Architecte, inspecteur général de l'Urbanisme au lendemain de la seconde guerre mondiale.

      Voir : http://archiwebture.citechaillot.fr/fonds/FRAPN02_DUFOU.

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    • Auteur :
      Javary Paul Emile
      Javary Paul Emile

      Ingénieur en chef de la Compagnie des chemins de fer du Nord. Directeur de la Compagnie (1924).

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      ingénieur de l'entreprise attribution par source
    • Personnalité : commanditaire attribution par source
    • Personnalité : commanditaire attribution par source
    • Auteur : architecte urbaniste attribution par source
    • Auteur :
      Miquel Louis
      Miquel Louis

      Louis Miquel, architecte, a travaillé plus particulièrement sur des prototypes de béton de terre, sur l’école et le plan de masse de la cité de cheminots de Tergnier.

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      architecte attribution par source

La cité, dont la trame est aujourd'hui peu lisible, occupe une superficie de 110 hectares. Elle est actuellement desservie par un réseau de voies orthogonales (au sud) et conserve partiellement un réseau circulaire au nord. L'avenue du Ve-Corps, prolongée par l'avenue des Alliés, en constitue l'axe de symétrie, qui traverse les deux places conservées.

  • Typologies
    cité-jardin (1er quart 20e siècle)

Documents d'archives

  • AN / CAMT Série 48 AQ ; 48 AQ 3301/2. Les cités jardins des chemins de fer du Nord, album, s. d.

  • AN / CAMT Série 202 AQ ; 202 AQ 1188. Compte rendu de l´assemblée générale des cités du chemin de fer du Nord (17 mai 1925). Rapport du comité de gestion des cités (1922-1924) et annexes (1925-1927).

  • AN / CAMT Série 202 AQ ; 202 AQ 1191. Cités ouvrières. Construction de logements et travaux d´amélioration divers dans les cités (1920-1929).

  • BOSSU, Jean. "La reconstruction de Tergnier". L'architecture d'aujourd'hui, n°9, novembre 1946.

  • BELLAMY, Henri. "Une visite à Tergnier. Les cités jardins de la Compagnie du Nord". Le Grand Echo de l'Aisne, 20 septembre 1922, p. 1.

  • BOYER, Jacques. Les cités de la Compagnie des Chemins de fer du Nord. La Nature, n°2622, 52e année. 1924, p. 310-316.

  • CAYOTTE, Emile. "Voyage d'études aux cités-jardins de la région du Nord". L'immeuble et la construction dans l'Est, 12 avril 1925.

    n.p.
  • DAUTRY, M. "Les cités-jardins du Chemin de fer du Nord". Communication faite à la société de médecine publique et de génie sanitaire. Séance du 22 mars 1923. Revue d´hygiène, Paris : Masson & Cie éditeurs.

  • DAUTRY, Raoul. "Une œuvre sociale du réseau du Nord : les installations du personnel". L'hygiène par l'exemple. Paris : Ligue d'hygiène scolaire, 1923.

    p.105-123.
  • CALFAS, Paul. "Constructions civiles. Les cités jardins de la Compagnie du chemin de fer du Nord". Le génie civil, t. LXXXIV, 1er mars 1924, n° 2168, p. 197-202.

  • CHAVANCE (René). Les cités jardins de la Compagnie du Nord. "Art et décoration", octobre 1922, p. 111-128.

  • COIGNAT, Raymond. "Les cités-jardins de la Compagnie du Nord". L'Architecture, mai 1924, p. 49-57.

  • HONORE, F. "Les cités jardins des cheminots du Nord". L'Illustration, 13 octobre 1923.

    p. 365-367.
  • "Les cités ouvrières du Réseau du Nord". Extrait de l'Ingénieur constructeur, février 1923. La Construction moderne, 18 mars 1923, p. 296-298.

  • O. G. "Les cités-jardins des Chemins de fer du Nord". La Construction moderne, 10 octobre 1923, p. 13-16.

  • "La merveilleuse cité de Tergnier". Je sais tout, 1er avril 1926, p. 116 à 120.

  • PEIRANI, P. "Les cités de la SNCF". Urbanisme, 1950, P. 64

  • "Reconstruction de Tergnier. Une cité de cheminots". Techniques et architecture, n°5-6, 1947, p. 267-269.

  • VAILLAT, Léandre. "La cité-jardin de Tergnier". Extrait de Bâtiment et Travaux publics, 14 juillet 1921. La Construction moderne, 24 juillet 1921, p. 343.

Bibliographie

  • BAUDOUI, Rémi. La cité-jardin de Tergnier de la Compagnie du Nord, 1921-1950. Éléments d'analyse d'un modèle de société cheminote. "Les chemins de fer, l'espace et la société en France". Actes du colloque. Paris 18-19 mai 1988. AHICF, 1989, p. 265-277.

  • BAUDOUI, Rémi. La cité-jardin de Tergnier de la Compagnie du Nord, 1921-1950 : éléments d'analyse d'un modèle de la société cheminote. "Revue d'histoire des chemins de fer", hors série n°1, 1989, p.164-177.

  • BAUDOUI, Rémi. Raoul Dautry (1880-1951) le technocrate de la République. Paris, 1992, 397 p.

  • BAUDOT (Jean-Louis). La cité-jardin de Tergnier. "Graine d'histoire : la mémoire de l'Aisne", 2001. p. 1-9.

  • DUFOURNET (Paul). Une grande cité du rail : Tergnier. Le bâtiment à la SNCF, n°17, mai juin 1949, p. 64-68.

  • FAVARDIN, Patrick. "Tergnier : cité-jardin des cheminots". Monuments historiques, n°6, 1978, p. 32-34.

  • HARDY-HEMERY, Odile. Les cités jardins au Nord de Paris, fin du XIXe-XXe siècle. De l'utopie hygiéniste au réalisme pragmatique. Revue du Nord, avril-septembre 1997, tome LXXIX, n° 320-321.

  • HARDY-HEMERY, Odette. Les cités-jardins de la Compagnie du Chemin de fer du Nord : un habitat ouvrier aux marges de la ville. Revue du Nord, n°374. 2008/1. p. 131-151.

  • MARREY, Bernard. Une cité modèle, Tergnier. Editions du Linteau, 2013 (Coll. Librairie de l'Architecture et de la Ville).

  • MARREY, Bernard. Tergnier, cité modèle de la Compagnie du Nord et chef d'oeuvre social de Dautry ?. Historail. Avril 2017, p. 32-40.

  • VEZIAT, Emmanuel. "La reconstruction dans le département de l'Aisne après la Grande Guerre". Mémoires de la Fédération des Sociétés historiques et archéologiques, t. 46, 2001.

    p. 168-169.

Documents figurés

  • Maisons provisoires en bois (logement à 3 pièces), s. d. (C. A. M. T. ; 48 AQ 3301/2).

  • Maisons provisoires en bois (logement à 4 pièces), s. d. (C. A. M. T. ; 48 AQ 3301/2).

  • Plan de la cité de Tergnier. Premier projet, vers 1919 (Archives diocésaines de Soissons).

  • Plan de la cité de Tergnier. Extrait de "Les cités jardins de la Compagnie du Chemin de fer du Nord". Le Génie civil, mars 1924.

  • Quessy-Tergnier (Aisne). La pouponnière de la Nouvelle étoile de la Cité cheminote. Carte postale, vers 1930 (coll. part.).

  • Quessy-cité (Aisne), vue générale, carte postale colorisée, vers 1930 (coll. part).

  • Quessy-cité (Aisne), l'Avenue des Alliés, carte postale, vers 1925 (coll. part.).

  • Vue de la cité des cheminots, depuis l'Avenue du Ve Corps, carte postale, éditions Bazar de la Gare, vers 1925 (coll. part.).

  • Etat des lieux des bombardements de février et avril 1944 survenus sur la cité de la Compagnie des chemins de fer du Nord de Tergnier, dressé le 21 octobre 1944 par J. Bossu, L. Miquel, P. Pocorull et R. Sénévat, architectes. (AD Aisne ; 32 J 2).

Annexes

  • La cité-jardin de Tergnier. La Construction moderne, 24 juillet 1921.
  • Visite de Tergnier. Le Grand Echo de l'Aisne, 20 septembre 1922
  • Le problème du logement et les solutions de la Compagnie des Chemins de fer du Nord (1923)
  • Cités jardins. Procès-verbaux du comite de gestion des cités (1920-1929)
  • La cité de Tergnier. L'Immeuble et la construction dans l'Est (1925)
  • Directive relative aux constructions de cités ouvrières, 10 avril 1945 (AD 80 ; 15J 96).
  • Note sur la reconstruction des cités de la Cie des Chemins de fer du Nord
  • Plan de masse de la cité de cheminots de Tergnier (1946)
  • Les cités de la SNCF (1950)
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2017
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Fournier Bertrand
Fournier Bertrand

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Barbedor Isabelle
Barbedor Isabelle

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022. Responsable de service région Picardie puis Hauts-de-France jusqu'en 2022.

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Contient
Parties constituantes
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