Dossier d’œuvre architecture IA80001838 | Réalisé par
Justome Elisabeth
Justome Elisabeth

Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie de 2002 à 2006, en charge du recensement du patrimoine balnéaire de la côte picarde.

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  • patrimoine de la villégiature, La Côte picarde
La station balnéaire de Fort-Mahon-Plage
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ministère de la culture - Inventaire général
  • (c) Département de la Somme
  • (c) SMACOPI
  • (c) AGIR-Pic

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Rue
  • Commune Fort-Mahon-Plage
  • Dénominations
    lotissement, station balnéaire
  • Appellations
    Fort-Mahon-Plage
  • Parties constituantes non étudiées
    église, poste, hôtel de voyageurs

Justifications historiques

Station perdue au milieu des dunes, Fort-Mahon est à la fin du 19e siècle un site aride, composé de sable brûlant en été, qui s'envole au moindre coup de vent. Les rares constructions en font une station encore triste.

Pour la rendre attirante, les promoteurs du site, lotisseurs et concessionnaires des bains, utilisent des arguments divers. La proximité de Paris, à 4 heures, puis 3 heures rend le site plus civilisé. On peut même faire l'aller-retour dans la journée. Deuxième argument, le caractère historique : on parle de 'domaine', et de citer les propriétaires successifs de ces dunes giboyeuses, tous issus de l'aristocratie : le comte d'Artois (Charles X), le prince de Rohan, le marquis de Croix, le comte de Butler, la marquise de Calonne, la marquise de Bryas, les familles Lagrenée-Vatiéval et Lagrenée-Duchaussoy (in : Bonnefond...).

Une plage 'à bon marché'

Michel Bonnefond, demeurant à Paris, jette son dévolu sur les dunes de Fort-Mahon, alors propriété de Petit. Il propose de mettre en place une 'plage à bon marché' selon son appellation, partant du principe qu'il n'est pas nécessaire de dépenser trop pour bénéficier des bienfaits de la mer. Du point de vue de la nourriture, Fort-Mahon est situé dans le Marquenterre, où abondent les produits de qualité à moindre frais (lait, oeufs, primeurs, viande). La plage de Fort-Mahon dispose des mêmes qualités hygiéniques qu'à Berck où de nombreux enfants parisiens viennent en cure, et où la famille de Rothschild a fait construire un établissement de soins et sa propre villa. Par ailleurs les prix des terrains et des constructions est jugé modique (pour 6 à 10.000 francs, on peut se faire construire une maison de 6 à 10 pièces). Selon le promoteur : une spéculation de cette nature convient particulièrement à des dames âgées, officiers ou employés retraités, amateurs de la chasse et de la pêche, ayant besoin d´un placement de tout repos et sans aléa et désireux de faire produire le plus de revenu possible à leur petite fortune sans l´exposer dans les affaires véreuses qui pullulent aujourd´hui, puisque les rentes et obligations françaises ne donnent plus que des revenus dérisoires. Cette opération pourrait aussi être faite par toute personne voulant se créer un bon revenu en bien foncier, tout en ne s´occupant de sa propriété que financièrement, c'est-à-dire pour en toucher les loyers.

La voirie

Axe central et historique de la station, l'avenue de la Plage est une voie large de 25 mètres qui relie une voie ancienne (au Sapins, actuel carrefour du château d'eau) à la mer, sur 1,5 kilomètres.

Sa fonction première est d'atteindre la plage, raison pour laquelle elle est tracée de façon très rationnelle, perpendiculaire à celle-ci, en évitant toute courbe.

En front de mer, l'avenue s'épanouit au nord et au sud par les Boulevards Nord et Sud, actuels boulevard Maritimes Nord et Sud.

Autour de l'avenue viennent aboutir des voies secondaires, perpendiculaires et moins larges.

La station s'équipe

Au cours de l'entre-deux-guerres, on dénombre quatre garagistes, implantés le long de l'avenue :

- André Dumini (Citroën)

- Joly, garage Saint-Christophe (Renault)

- Ollier, garage de l'avenue

- André Gallois.

Pour les besoins quotidiens, des boucheries (F. Girard vend de l'agneau pré-salé de la Baie d'Authie), boulangeries (Germain), épiceries, magasins de quincaillerie (Les Galeries de la mer, Neptune), pharmacies, et les incontournables agences de location qui vendent aussi des terrains (E. Noël, Ducatteau).

Les loisirs à Fort-Mahon

Les archives départementales de la Somme conservent un certain nombre de documents (notamment dans la série Q des biens domaniaux) montrant que la chasse à la hutte dans les mollières du nord de la commune, dans la baie de l'Authie, était une activité ancienne. Les chasseurs sont originaires de toutes classes sociales, autant les gros propriétaires terriens que les ménagers, manoeuvriers, cafetier, retraité des douanes, maçon, concierge, demeurant à Fort-Mahon (voir 2 Q 46 et 2 Q 47).

Liste des distractions citées dans un guide touristique de 1910 (La plage de Fort-Mahon...)

- baignades surveillées par des maîtres-nageurs

- pêche à la crevette

- recherche des crabes et des coquillages pour collections

- parties de croquet sur le sable, tennis, golf, ballon, tambourin

- aide des pêcheurs

- jeux aux Bosquets

- fêtes : jeux, concours

- chasse en baie d´Authie

- chasse dans les garennes (avec actions de chasse)

- casino, avec bals, petits chevaux, baccarat : le nouveau casino municipal sera construit pour la saison prochaine

La plage, à marée basse, est une plage de sable mouillé, ferme, sur lequel les véhicules peuvent rouler. Les bâches sont idéales pour les jeux des enfants.

La plage est qualifiée de 'plage des enfants'.

Dans un guide de 1910, on peut lire : 'L´air vif vient fouetter leur sang, le fait circuler plus vite, le vivifie, le régénère, et le prépare à supporter plus tard aisément l´insalubrité de l´agglomération des villes. Après de pareilles journées, l´appétit est formidable et le sommeil de plomb même pour ceux atteints habituellement d´insomnie' (La plage de Fort-Mahon..., pp. 4-5).

Les qualités climatiques sont vantées : 'Le gulf-stream vient frapper les côtes de Fort-Mahon et de Berck, ce qui explique que le climat est plus rigoureux une lieue au-delà de Berck au Nord et une lieue au-delà de Fort-Mahon au sud' (idem, p. 5). La comparaison avec Berck s'arrête cependant là : dans les lignes suivantes, le guide précise que contrairement à Berck, Fort-Mahon est une station attrayante et gaie, sans hôpitaux et sans malades.

En 1932, on vante l'ensoleillement de la plage, atténué par les embruns, et la qualité de la nourriture, issue des fermes du Marquenterre.

Avant le développement de l'activité balnéaire de la fin du 19e siècle, l'actuelle station de Fort-Mahon-Plage n'est qu'un espace dunaire nommé La Garenne, dépendance de la commune de Saint-Quentin-en-Tourmont qui se développe le long du rivage entre baie de Somme et baie d'Authie. Le 13 Vendémiaire de l'an VI (1797), les terrains qui faisaient partie de l'apanage du comte d'Artois (qui possédait une maison de chasse sur l'actuel territoire de Saint-Quentin-en-Tourmont, source : Dufetelle) sont aliénés par le gouvernement à divers propriétaires privés. Selon un guide touristique de la fin du 19e siècle, parmi les propriétaires successifs on peut citer : le prince de Rohan, le comte de Butler, la marquise de Calonne. Selon une source d'archive (A.D. Somme : 2 Q 50), il faudrait ajouter à cette liste un certain Sombred, juge de Paix à Rue qui revend par la suite la garenne à la famille Lagrenée. Suivant acte reçu par Me Danicourt, notaire à Péronne, le 20 août 1845, les héritiers Lagrené vendent l'ensemble des garennes de Fort-Mahon à deux principaux propriétaires, le Marquis de Croix et la comtesse de Bryas (source : A.D. Somme, 2 Q 46). Une opération de bornage entre les propriétaires privés et l'Etat est effectuée entre le 11 juin 1851 et le 12 octobre 1851, afin de poser 33 bornes, dont le procès-verbal est agréé par le préfet de la Somme le 9 mars 1852. C'est Louis-Constant Petit, propriétaire demeurant à Asnières (Hauts-de-Seine), qui, par ses acquisitions inaugure une nouvelle ère, liée à la villégiature en bord de mer. Suivant acte du 24 juillet 1879, il devient en effet propriétaire des terrains de la Marquise de Querrieu, du comte de Rohan, et suivant acte du 7 novembre 1880, il acquiert une partie de ceux d'un certain Debray (source : A.D. Somme, 99 O 1766). Il est propriétaire de 441 hectares de dunes. Mais c'est à partir de décembre 1887 que ses projets semblent se préciser, date à laquelle il demande le bornage de ses terrains afin de pouvoir les vendre. Très rapidement, il commence à aménager son domaine en perçant une voie principale menant à la plage, perpendiculaire à celle-ci, longue de près de 1,5 kilomètres et large de 25 mètres (cahiers des charges de 1892 et 1894) (source : A. D. Somme, 99 O 1766). Cet accès favorise l'implantation de villas en front de mer, construites pour des Amiénois et des Franciliens. Entre temps, la plage proprement dite est l'objet de tractations quant à l'obtention du droit de concession afin de placer des cabines de bains. Un certain Michel Bonnefond, demeurant à Paris, qui avait acquis le 2 janvier 1886 quelques 120 hectares de dunes à Petit, comme il l'indique lui-même dans un guide qu'il rédige, demande à la préfecture de la Somme en août de la même année d'obtenir 'le droit exclusif des cabines et celui d´enlever les varechs qui encombrent la plage à chaque marée'. Son projet est de fonder une 'plage à bon marché, chose qui n´existe pas encore en France' (A.D. Somme : 2 Q 46). Mais Bonnefond est en concurrence avec un certain John Laurent, dont nous ne savons rien. La solution adoptée par l'Administration des Domaines est alors d'effectuer une mise aux enchères conditionnée par un cahier des charges en date du 13 février 1887 [voir annexe 1], remportée par Bonnefond. Les premiers équipements en place assurent l'accueil et le transport des baigneurs. Au centre de l'avenue, l'Hôtel de la Tour est construit entre 1886 et 1889 (imposition du cadastre en 1889) pour Hyppolite Delalain, charpentier à Fort-Mahon. Une halte de chemin de fer étant construite dans la commune de Quend, vers 1891, le long de la voie Paris-Calais via Amiens, un tramway est rapidement mis en place afin d'assurer une liaison avec la plage de Fort-Mahon, sur 9 kilomètres de parcours : une gare est construite entre 1903 et 1905 (imposition du cadastre en 1905) au centre de l'avenue menant à la plage. Les premières maison de villégiature sont construites en front de mer et le long de l'avenue. L'ensemble de ces aménagements contribuent à la mise en valeur de la jeune station balnéaire, et attire l'intérêt de quelques spéculateurs fonciers. Jusque dans les années 1930, plusieurs sociétés se succèdent pour la gestion du foncier de la station, parallèlement à des initiatives privées. Ainsi, suivant acte du 25 décembre 1907, Louis Petit vend une partie de ses terrains à Alphonse-Paul Lambert, propriétaire à Paris, qui fait très rapidement un apport à la Société Anonyme de la Plage de Fort-Mahon (acte du 1er février 1908), dont le siège social est à Paris (source : A.D. Somme, 99 O 1766). Le 03 (ou 16) octobre 1913, est constituée, à Londres, la Compagnie Immobilière de la Manche Limited qui suivant acte du 20 novembre 1913 acquiert les terrains de la Société Anonyme de la Plage de Fort-Mahon sus-citée, pour l'équivalent de 200.000 francs, ainsi que ceux de la Société Hôtelière de construction et d'exploitation, soit 132 hectares de dunes. Un certain René Plassart, industriel demeurant à Paris est alors administrateur de cette société anglaise basée à Londres (source : A.D. Somme, 99 O 1766). Enfin, une partie de ces terrains est ensuite rachetée par la Société Anonyme Foncière et Immobilière de Fort-Mahon-Plage, créée à Paris sous seing privé le 15 mai 1930. Cette société au capital de 7 millions de francs devient propriétaire de 227 hectares d'un seul tenant, tout en mettant une option sur 160 hectares supplémentaires sur les propriétés Petit et Deseille [fig. 4]. Pendant toute la première moitié du 20e siècle, la station connaît une croissance progressive. Des maisons, immeubles à logements, hôtels de voyageurs et colonies de vacances sont édifiés. Une briqueterie est construite vers 1909 par Jean Van de Meyer Broeckhoven, établi à Anvers (Belgique). Située en plein coeur de la station (actuelle place du Maréchal-Leclerc), elle assure les besoins en matières premières pour les constructions d'hébergements. Au cours de l'entre-deux-guerres, Fort-Mahon attire de nombreuses familles, à la recherche d'espaces sains : la vaste plage de sable qui réfléchit les rayons du soleil est considérée comme un atout pour la bonne santé des enfants. Suite aux lois d'urbanisme de 1919 et 1924, soumettant notamment les lotissements à autorisation préfectorale, de nouveaux lots sont créés par des particuliers, propriétaires de vastes parcelles au sein du grand lotissement originel. C'est aussi au cours de l'entre-deux-guerres que la jeune municipalité (la commune de Fort-Mahon-Plage est créée en 1922) dote la station d'un certain nombre d'équipements jusqu'alors gérés par des privés. La construction d'un bureau de poste en 1929-1930 à l'entrée de la station balnéaire consacre la ville nouvelle comme centre administratif de la commune. Un groupe scolaire est construit en 1936-1937 et la mairie lui fait face en 1959. La station est aussi consacrée centre religieux en 1931, date de construction de l'église paroissiale à l'emplacement d'une ancienne chapelle élevée vers 1891 par Petit et Watel, pour les besoins des baigneurs . A la veille de la Seconde Guerre mondiale, on estime entre 15000 et 18000 le nombre de baigneurs logés à Fort-Mahon-Plage. Le second conflit mondial vient interrompre cet élan : la station est occupée par les troupes allemandes, la plage interdite, des blockhaus sont érigés sur les dunes. Des maisons, hôtels de voyageurs et immeubles sont occupés, vidés de leurs planchers. Afin de libérer l'espace visuel et faciliter la défense de la côte, l'ensemble des villas construites en front de mer est détruit, ainsi qu'un certain nombre de celles situées à l'arrière de cette ligne. A la Libération, Fort-Mahon-Plage est un grand champ de ruines. Sur 1053 immeubles existant avant guerre sur l'ensemble du territoire communal, 250 ont été totalement détruits, majoritairement dans la station (source : A.D. Somme, 1102 W 334). L'arrêté ministériel du 19 mai 1945 déclare la commune sinistrée, ce qui induit la mise en place d'un plan de reconstruction soumettant toutes les constructions nouvelles à une autorisation préalable. L'architecte urbaniste Lecompte, chef du service départemental de l'urbanisme et de l'habitation de la Somme est désigné le 18 juin 1945. Il établit un premier projet le 16 juin 1946 [annexe 4] appliqué partiellement, le projet d'extension de la station vers le nord étant abandonné. A partir de 1950, le front de mer est reconstruit par le service des Ponts et Chaussées : une digue en béton est édifiée, une rue est gagnée sur la plage (les esplanades nord et sud aussi appelées Terrasses maritimes). La seconde tranche de travaux porte sur la construction d'un parc à automobiles au débouché du boulevard maritime nord, et le prolongement du boulevard maritime sud, au-delà de l'esplanade. En 1958, l'Administration du Domaine cède les terrains nécessaires à la création de la courbe du boulevard maritime nord. La période de l'après-guerre est caractérisée par une reprise des constructions, grâce aux dommages de guerre. Les propriétaires des maisons sinistrées reconstruisent sur la même parcelle ou s'en voient attribuer une autre. Quelques-uns décident de transférer les dommages dans une autre ville. La station, dont la clientèle est populaire, voit de nombreux campings sauvages se développer. Depuis les années 1970, la station connaît un développement urbain vers le nord, et le front de mer est progressivement prolongé vers le nord et le sud.

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle

La station connaît dans un premier temps (fin 19e siècle) une croissance parallèle au front de mer. L'artère principale de la station, perpendiculaire à la plage qu'elle a pour principale fonction de desservir, sert ensuite d'ossature aux voies perpendiculaires formant îlots. Cette avenue principale reçoit des villas mais aussi tous les commerces, les maisons de villégiature se concentrant le long de la plage et dans les rues perpendiculaires. La place de Paris, au centre de l'avenue, marque une rupture dans le paysage urbain : point culminant de la voie, c'est à partir de ce point que l'on peut percevoir la mer. Mais c'est aussi depuis cette place que l'on perçoit le plus l'omniprésence des dunes enserrant la station, due à l'absence de constructions au nord et au sud de cet espace libre. Les îlots, de tailles diverses, sont tous coupés au cordeau, orientés nord-sud et ordonnancés par rapport à l'avenue principale. Les parcelles, de petite taille, presque uniforme, reçoivent des constructions soit à l'aplomb de la rue soit en milieu de parcelle. Malgré les destructions de la Seconde Guerre mondiale, il subsiste des constructions du début du 20e siècle, de beaux exemples d'architecture régionaliste de l'entre-deux-guerres, qui côtoient une architecture de la Reconstruction.

Documents d'archives

  • AD Somme. Série O ; 99 O 1766. Fort-Mahon-Plage, eau et voirie (1922-1939).

    dossier classement de l´avenue de la Plage, CVO 3 de Quend à Fort-Mahon (1924)
  • AD Somme. Série Q ; 2 Q 46. Quend, domaines nationaux (1874-1888).

    dossiers demande de Bonnefond de fonder une plage à bon marché (1886), demande de bornage du rivage par MM. Petit et Bonnefond (1888)
  • AD Somme. Série Q ; 2 Q 47. Quend, domaines nationaux (1889-1907).

  • AD Somme. Série Q ; 2 Q 50. Saint-Quentin-en-Tourmont, domaines nationaux (1816-1868).

  • AD Somme. Série W ; 56 W 174. Cabinet du préfet, Fort-Mahon, adjudication du front de mer (1950).

  • AD Somme. Série W ; 56 W 471. Cabinet du préfet, Fort-Mahon, aménagement et reconstruction (1953).

  • AD Somme. Série W ; 1102 W 334. Cabinet du préfet, Fort-Mahon, association syndicale de reconstruction (1945-1961).

  • Fort-Mahon-Plage (Somme), la plus belle plage de sable de la Manche. Rue : imprimerie E. Dumont, 1932 (AD Somme ; BR 1163).

Bibliographie

  • La plage de Fort-Mahon. Paris : Imp. Monzein, [1910], [12 p.].

  • ARNAUD, A. Le guide constructeur. Album de 100 modèles pratiques et économiques. Paris : Arnaud et Cie, 1907.

  • [BONNEFOND, Michel]. La Plage de Fort-Mahon. Canton et station de Rue. Arrondissement d´Abbeville (Somme). Direction et bureaux 2, boulevard Bonne-Nouvelle, Paris. Lons-le-Saunier : Imp. J. Mayet et Cie, [entre 1888 et 1892], 17 p.

  • DUFETELLE, Alfred. Monographie de Quend. Le Marquenterre. Paris : Le Livre d'Histoire, 2003, fac-similé de l'édition de 1907.

Documents figurés

  • Fort-Mahon-Plage, section H, dite de la Garenne, cadastre napoléonien, encre et lavis sur papier, [s.n.], [1828], 1/5000e (Service du cadastre, Abbeville : non coté).

  • Plan à joindre au rapport en date de ce jour, demandes de Sieurs Bonnefond et John Laurent, locations, concessions, encre et lavis sur simili calque, par l´ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées, 13 octobre 1886 (AD Somme ; 2 Q 46).

  • Projet de reconnaissance comme chemin vicinal ordinaire de l´avenue de la Plage, plan d´ensemble de la commune de Fort-Mahon-Plage, détail du plan, encre et lavis sur papier, par François agent voyer, 31 mars 1924, 1/1000e (AD Somme ; 99 O 1766).

  • Extrait du plan général de la commune de Fort-Mahon-Plage, imprimé en couleur, [s.n.], [vers 1930]. In : Brochure imprimée de la Société Anonyme foncière immobilière de Fort-Mahon-Plage. Paris : Imprimerie J.J. Durand, [vers 1930] (AD Somme : 99 O 1765).

  • Commune de Fort-Mahon, projet d'aménagement et de reconstruction, état actuel, plan, tirage sur papier et lavis de couleur, par G. Lecompte urbaniste, 16 juin 1946, échelle 1/2000e (AD Somme ; 1102 W 334).

  • Commune de Fort-Mahon, projet d'aménagement et de reconstruction, état actuel, plan, détail de la partie est de la station balnéaire, tirage sur papier et lavis de couleur, par G. Lecompte urbaniste, 16 juin 1946, échelle 1/2000e (AD Somme ; 1102 W 334).

  • Commune de Fort-Mahon, projet d'aménagement et de reconstruction, état actuel, plan, détail de la partie ouest de la station balnéaire, tirage sur papier et lavis de couleur, par G. Lecompte urbaniste, 16 juin 1946, échelle 1/2000e (AD Somme ; 1102 W 334).

  • Ministère de la reconstruction et de l´urbanisme, Fort-Mahon-Plage, plan topographique régulier, tirage en bistre et noir sur papier, par Sarrazin géomètre expert à Berck-Plage, 1947, 1/2000, planche 1, partie ouest (B.M. Amiens : Pl. 3254).

  • Commune de Fort-Mahon, projet d'aménagement et de reconstruction, état projeté, plan, détail de la station balnéaire, tirage sur papier et lavis de couleur, par G. Lecompte urbaniste, 16 juin 1946, rectifié le 15 novembre 1946 suite aux enquêtes et décisions de la section permanente, rectifié le 20 juillet 1947, échelle 1/2000e (AD Somme ; 1102 W 334).

  • Commune de Fort-Mahon, projet d'aménagement et de reconstruction, état projeté, plan, détail de la partie est de l'agglomération, tirage sur papier et lavis de couleur, par G. Lecompte urbaniste, 16 juin 1946, rectifié le 15 novembre 1946 suite aux enquêtes et décisions de la section permanente, rectifié le 20 juillet 1947, échelle 1/2000e (AD Somme ; 1102 W 334).

  • Commune de Fort-Mahon, projet d'aménagement et de reconstruction, état projeté, plan, tirage sur papier et lavis de couleur, par G. Lecompte urbaniste, 16 juin 1946, rectifié le 15 novembre 1946 suite aux enquêtes et décisions de la section permanente, rectifié le 20 juillet 1947, échelle 1/2000e (AD Somme ; 1102 W 334).

  • Commune de Fort-Mahon, projet d'aménagement et de reconstruction, état projeté, plan, détail de la partie supérieure gauche du plan, tirage sur papier et lavis de couleur, par G. Lecompte urbaniste, 16 juin 1946, rectifié le 15 novembre 1946 suite aux enquêtes et décisions de la section permanente, rectifié le 20 juillet 1947, échelle 1/2000e (AD Somme ; 1102 W 334).

  • Auberge de Fort-Mahon, commune de Quend, dessin aquarellé, d'après nature, par Macqueron, 31 août 1886 (B.M. Abbeville : carton 53, n°01832).

  • Chalet à Fort-Mahon, commune de Quend, transformé en église, par Mmes Watel et Petit, dessin aquarellé, d'après nature, par Macqueron, 6 septembre 1893 (B.M. Abbeville : carton 53, n°01893).

  • Chemin de fer du Nord, Fort-Mahon...plage de famille, affiche en couleur, par R. Boutillier (Paris), 1er quart 20e siècle (AD Somme ; 1 Fi 190).

  • Villa détruite par la mer à Fort-Mahon, photographie, [s.n.], [1903] (coll. part.).

  • Fort-Mahon-Plage (Somme), panorama vers la campagne, carte postale, par Miot-Leboeuf "Au souvenir" éditeur, 1er quart 20e siècle (coll. part.).

  • Fort-Mahon, un coin du marché, carte postale, par Neptune éditeur, 2e quart 20e siècle (coll. part.).

  • Fort-Mahon-Plage (Somme), l'arrivée du tramway, carte postale, par Miot-Leboeuf "Au souvenir" éditeur, 1er quart 20e siècle (coll. part.).

  • 519-48, Fort-Mahon-Plage (Somme), vue aérienne (inscription au verso), carte postale, par Cim éditeur, 3e quart 20e siècle (coll. part.).

  • 6, Fort-Mahon (Somme), avenue de la Mer, le casino (inscription au verso), carte postale, par Mage éditeur, 3e quart 20e siècle (coll. part.).

  • 310-13, Fort-Mahon (Somme), la plage (inscription au verso), carte postale, par Cim éditeur, 3e quart 20e siècle (coll. part.).

  • 310-12, Fort-Mahon (Somme), la plage (inscription au verso), carte postale, par Cim éditeur, 3e quart 20e siècle (coll. part.).

  • 310-16, Fort-Mahon (Somme), vue générale (inscription au verso), carte postale, par Cim éditeur, 3e quart 20e siècle (coll. part.).

  • 310-15, Fort-Mahon (Somme), centre bourg (inscription au verso), carte postale, par Cim éditeur, 3e quart 20e siècle (coll. part.).

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